Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 823
Membres
1 008 433

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2020-02-17T21:40:08+01:00

— Tu n’es qu’une brute et un imbécile, pantelai-je en tentant de me libérer. Tu crois que j’ai fait exprès de me faire capturer par les Anglais ?

— Oui, tu l’as fait exprès, pour te venger de ce qui s’est passé l’autre jour dans la clairière !

J’en restai bouche bée.

— Dans la clairière ? Tu veux dire avec les deux déserteurs ?

— Parfaitement ! Tu m’en veux de ne pas t’avoir protégée et tu as raison. Mais tu sais très bien que je ne pouvais rien faire. Et maintenant, tu veux me faire payer en te mettant délibérément, toi, ma femme, entre les griffes de mon ennemi juré !

— Ta femme ! Ta femme ! Je crois rêver ! Tu ne penses qu’à toi ! Et moi ? Je ne suis qu’un meuble, peut-être ? Tu t’imagines que je t’appartiens corps et âme ? Tu ne supportes pas qu’on touche à tes petites affaires, c’est ça ?

— Oui, tu m’appartiens, vociféra-t-il. Tu es ma femme, que ça te plaise ou non !

— Eh bien, figure-toi que ça ne me plaît pas, mais alors pas du tout ! Mais quelle importance, après tout ! Tant que je suis là pour chauffer ton lit, tu te fiches de savoir ce que je pense et ce que je ressens ! C’est ça, une femme, pour toi ! Un trou où foutre ta queue quand ça te démange !

Son visage blêmit. Il se mit à me secouer si fort que je me mordis la langue.

— Lâche-moi ! hurlai-je. Lâche-moi, espèce de... chien en rut !

Il me lâcha aussitôt et recula d’un pas comme si je l’avais mordu. Ses yeux fulminaient.

— Tu n’es qu’une garce ordurière ! Je t’interdis de me parler sur ce ton !

— Je parlerai comme ça me chante ! Ce n’est pas toi qui vas dicter ma conduite !

— Peuh ! Tu te fiches bien de blesser les autres, du moment que tu peux faire tous tes caprices. Tu n’es qu’une petite égoïste, une...

— C’est ton orgueil qui est blessé ! Je nous ai sauvé la vie dans la clairière et tu ne peux pas le supporter, c’est ça, hein ! Tu es resté planté là sans rien faire. Si je n’avais pas eu un couteau, nous serions tous les deux morts, à présent !

Jusqu’à ce qu’il le dise lui-même, je ne m’étais pas rendu compte que je lui en voulais de ne pas m’avoir protégée dans la clairière. C’était totalement irrationnel. Il n’y était pour rien et ce n’était qu’un coup de chance si j’avais eu la dague dans ma poche. Mais, juste ou pas, c’était vrai que, inconsciemment, je lui reprochais de ne pas avoir assuré ma protection. Sans doute parce que lui le voyait ainsi.

Nous restâmes là, à court d’argument, pantelants. Lorsqu’il reprit la parole, sa voix était basse et tremblante d’émotion.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode