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Je tripotai machinalement le ruban de ma chemise de nuit. Si je devais partir, il ne fallait pas laisser les liens entre nous se solidifier plus qu'ils ne l'étaient. Je ne devais pas le laisser m'aimer.

Toutefois, s'il ne m'avait pas épousée que par intérêt comme tout portait à le croire, il souffrirait certainement moins que moi de notre séparation.

Tiraillé entre la fatigue, la faim, la déception et l'incertitude, j'étais parvenue à me plonger dans un tel état de déprime que je ne pouvais ni dormir ni rester en place. J'errais dans la chambre comme une âme en peine, prenant des objets sur les meubles et les reposant ailleurs au hasard.

Le courant d'air créé par la porte de la chambre en s'ouvrant fit tomber le peigne que je tenais en équilibre sur le doigt,. Jamie apparut sur le pas de la porte, les joues rouges et le souffle court.

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Je m'effondrai lourdement sur l'énorme lit à baldaquin auquel, apparemment, notre nouveau statut de couple marié nous donnait droit. Il était moelleux et, grâce à la vigilance de Mme FitzGibbons, propre.

J'était en train de me demander si cela valait vraiment la peine de me relever pour me débarbouiller quand je constatai que Jamie, ayant déjà fait ses ablutions et lissé ses cheveux en arrière, s'apprêtait à ressortir.

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Il esquissa avec une vitesse foudroyante. Il glissa un genou entre mes jambes et poussa mes épaules en arrière. Perdant l'équilibre, je tombai à la renverse sur le bureau, atterrissant sur mes poignets liés. Je poussai un cri de douleur. D'une main, il retroussa ma jupe, de l'autre il malaxa mon sein nu. Je ruai frénétiquement. Il m'attrapa un pied et sa main remonta le long de ma cuisse. Il écarta mes jupons humides, ma jupe, les pans de ma chemise et rabattit le tout sur mon ventre. Il commença à se déboutonner.

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Les deux hommes reprirent leur conversation elliptique avec une intensité accrue. Jamie était trop plongé dans le débat pour me le traduite et j'étais trop plongé dans le débat pour me le traduire et j'étais cette fois totalement perdue. Je me concentrai sur l'examen des espèces végétales qui poussaient ici et là sur le rocher.

Lorsqu'ils eurent fini de gesticuler et de grogner et que Munro se leva pour partir, j'avais déjà cueilli une poignée d'euphraise et de fraxinelle. Après une dernière révérence à mon intention et une bonne claque sur l'épaule de Jamie, il disparut aussi soudainement qu'il était arrivé.

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Prenant mon geste pour une demande d'aide, il prit ma main et la cala fermement sur son bras. Définitivement coincée, je chancelai pathétiquement jusqu'à la chapelle.

Rupert et Murtagh nous y attendaient, montant la garde devant un jeune prêtre captif, manifestement terrorisé. Rupert taillait nonchalamment une baguette à l'aide de son grand couteau. Comme l'exigeait la coutume, il avait déposé ses pistolets à crosse en os avant d'entrer dans la chapelle, mais ils restaient à portée de main sur le rebord du bénitier.

Les autres hommes se débarrassèrent de leurs armes à leur tour, et bientôt tout un arsenal encombrait l'entrée de la chapelle. Seul Jamie garda sa dague et son épée, qui faisaient partie intégrante de sa tenue d'apparat.

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Décidément il avait l'art de sauter du coq à l'âne. Mais, pour une fois, il était direct.

- Ni l'un ni l'autre. Je suis tout bonnement Claire Beauchamp, c'est tout.

Je trempai mon mouchoir dans l'étang et m'épongeai la nuque. Des gouttelettes rafraîchissantes coulèrent sous la serge grise de ma robe. Je pressai le tissu imbibé contre ma gorge.

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Je n'étais pas certaine que Jamie soit en mesure d'appeler à l'aide. A cet instant précis, il était en train d'être étranglé par un jeune costaud vêtu de vert. J'avais le sombre pressentiment que Dougal allait bientôt perdre la preuve vivante qu'il se plaisait tant à exhiber en public, mais il ne semblait pas s'en préoccuper. De fait, personne dans la salle n'avait l'air inquiet. Certains prenaient même des paris. L'atmosphère générale était plutôt à la bonne humeur, tout le monde appréciant apparemment le spectacle.

Je remarquai toutefois avec soulagement que Rupert s'approchait l'air de rien de deux rustres qui semblaient envisager de se joindre à l'action. Au moment où ils avançaient d'un pas vers les bagarreures, Rupert fit mine de trébucher devant eux et porta machinalement la main à sa dague. Les deux hommes reculèrent, jugeant préférable de rester sagement dans leur coin.

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La mort de Geordie, malgré sa brutalité, n'assombrit que momentanément les festivités. L'après-midi même, le défunt eut droit à une grand-messe dans la chapelle. Dès le lendemain matin, les jeux commencèrent.

J'était trop occupée à panser les participants pour y assister. Une chose était sûre : les tournois des Highlands n'étaient pas pour les mauviettes. Je dus recoudre le pied d'un maladroit qui avait dansé entre des épées, remettre en place et éclisser la jambe d'un malheureux qui s'était trouvé sur la route d'un marteau mal lancé, et administrer des rations d'huile de castor et de sirop de capucine à une ribambelle d'enfants qui avaient abusé de sucreries. Vers la fin l'après-midi, j'étais morte de fatigue.

Je grimpai sur ma table de travail afin de respirer un peu d'air frais à la petite lucarne. Les cris, les rires et la musique en provenance du grand pré où se tenaient les jeux avaient cessé. Parfait, cela signifiait que je n'aurais plus de patients aujourd'hui. J'essayai de me remémorer le programme des réjouissances du lendemain. Que m'avait donc dit Rupert ? Du tir à l'arc ? Aïe ! Je vérifiai mon stock de bandages puis refermai la porte du dispensaire derrière moi avec une profonde lassitude.

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De fait, les premiers invités commençaient à arriver alors que les festivités, à savoir la prestation du serment, une partie de la chasse et des compétitions sportives, ne commenceraient pas avant plusieurs jours. Les selliers et les métayers les plus illustres étaient logés au château, tandis que ls hommes d'armes et les paysans plus pauvres plantaient leurs tentes dans un pré en jachère de l'autre côté du ruisseau qui alimentait le loch. Des rétameurs itinérants, des bohémiens et des colporteurs avaient monté une sorte de foire improvisée près du pont. Les habitants du château et du village voisin s'y rendaient le soir, après leur journée de travail, pour y acheter des outils et des breloques, regarder les jongleurs et apprendre les derniers ragots.

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Il m'apparut rapidement qu'il s'agissait là d'une cérémonie coutumière au cours de laquelle le seigneur de Leoch dispensait la justice à ses métayers et selliers, écoutant leurs plaintes et arbitrant les litiges. On avait arrêté un ordre du jour. L'homme dégarni lisait les noms à voix haute et les parties en lice s'avançaient à tour de rôle devant le laird.

Malheureusement pour moi, la plupart des affaires étaient débattues en gaélique. Les plaignants accompagnant tous leur propos de roulements d'yeux, de piétinements rageurs et de grands moulinets de bras, j'avais du mal à évaluer la gravité des cas en me basant uniquement sur l'attitude des intéressés.

Un moment, je crus comprendre qu'un des plaignants, un individu miteux affublé d'un énorme sporran constitué d'un blaireau entier, accusait son voisin de rien de moins que de meurtre, de pyromanie et de rapt d'épouse. Colum haussa les sourcils et prononça une courte phrase en gaélique qui fit se tordre de rire les deux parties concernées. En s'essuyant les yeux, le plaignant hocha la tête et tendit la main à l'accusé pendant que le scribe griffonnait furieusement, les grattements de sa plume résonnant dans la salle comme un trottinement de souris.

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