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Je contemplai les remparts menaçants en granit verdâtre d’Argyll. Ici et là, ils étaient percés de minuscules fenêtres. Certaines étaient éclairées, les autres, sans doute les cellules des prisonniers, restaient sombres. Je déglutis. Devant cet édifice massif aux murs imprenables, au portail monumental, aux gardes en veste rouge, je commençais à douter.

— Et si... et si on échoue ? demandai-je à Murtagh, la gorge sèche.

Il resta imperturbable, comme à son habitude. Sans même me regarder, le regard rivé sur les sombres murailles, il répondit calmement :

— Alors Dougal nous enterrera avec lui, un de chaque côté. Allez, ce n’est pas le moment de flancher.

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— Tu sais, observa-t-il en se libérant, tu ne l’as jamais dit.

— Toi non plus.

— Si, je l’ai dit. Le lendemain de notre arrivée. J’ai dit que je te désirais plus que toute autre chose.

— Et je t’ai répondu que désirer et aimer, ce n’était pas la même chose.

— Tu as sans doute raison, rit-il.

Il lissa mes cheveux et baisa mon front.

— Je t’ai désirée dès que j’ai posé les yeux sur toi, mais je t’ai aimée quand tu as pleuré dans mes bras et que tu m’as laissé te consoler, la première nuit à Leoch.

Le soleil se coucha derrière les sapins noirs et les premières étoiles s’allumèrent dans le ciel. C’était la mi-novembre et la brise du soir était fraîche. Jamie appuya son front contre le mien, noyant son regard dans mes yeux.

— Toi d’abord.

— Non, toi.

— Pourquoi ?

— J’ai peur.

— Peur de quoi, Sassenach ?

— De ne plus pouvoir m’arrêter de le dire.

Il lança un regard vers la ligne d’horizon où se levait la faucille de la lune.

— C’est bientôt l’hiver et les nuits rallongent, mo duinne.

— Serrée contre lui, je sentais son cœur battre.

— Je t’aime.

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— Toute ta vie est ici, n’est-ce pas, Jamie ? Tu es né pour régner sur Lallybroch.

— Sans doute, Sassenach. Et toi ? Tu es née pour devenir quoi, au juste ? Une châtelaine ? Ou pour dormir à la belle étoile comme une bohémienne ? Pour être guérisseuse, la femme d’un professeur, ou celle d’un hors-la-loi ?

— Je suis née pour te rencontrer, répondis-je simplement en tendant les bras vers lui.

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Mme MacNab dut les comprendre, car elle en resta bouche bée.

Jamie commença à sortir de l’eau en se tenant les côtes, puis aperçut la vieille femme à côté de moi.

— Madame MacNab ! dit-il en s’arrêtant net, l’eau au niveau de la taille.

— Laird. Une belle journée, non ?

— Un p-p-peu fraîche.

Il me lança un regard interrogateur et je haussai les épaules, impuissante.

— Nous sommes tous heureux de vous savoir de nouveau parmi nous, laird. Mes fils et moi-même espérons que vous serez définitivement de retour sous peu.

— M-m-merci, madame MacNab.

Ne prêtant pas attention aux regards implorants qu’il me lançait, elle posa ses mains noueuses sur ses genoux et se redressa d’un air digne.

— Laird, j’ai une faveur à vous demander, commença-t-elle. C’est au sujet...

— Madame MacNab, l’interrompit Jamie. Je vous l’accorde, quelle qu’elle soit, à condition que vous me laissiez me rhabiller avant que je me sois définitivement gelé les burnes.

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Le lit s'affaissa sous son poids et je dus résister pour ne pas rouler sur lui. Il s'assit suffisamment près pour que sa manche effleure mon bras et me prit spontanément la main. Nous nous adossâme contre le mur, sans oser nous regarder, mais aussi conscients du lien qui nous unissait que si nous étions soudés l'un à l'autre.

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Jamie vint se placer derrière moi à la fenêtre. Regardant au loin, il murmura :

— Il y avait une autre raison. La principale.

— Une raison pourquoi ?

— Pour t’épouser.

— Ah ?

Je ne savais trop à quoi m’attendre. Peut-être une nouvelle révélation au sujet de ses affaires de famille.

— Parce que je te désirais, plus que tout au monde.

Je me tournai vers lui, abasourdie. Voyant mon expression, il reprit :

— Quand j’ai demandé à mon père comment reconnaître la femme que je devais épouser, il m’a répondu que, le moment venu, je n’aurais aucun doute. Et il avait raison. Quand je me suis réveillé dans le noir, sous cet arbre sur la route de Leoch, avec toi assise à califourchon sur moi, me maudissant parce que je pissais le sang, je me suis dit : « Jamie Fraser, c’est elle, même si tu ne peux pas voir à quoi elle ressemble et qu’elle pèse autant qu’un cheval de trait. »

Je fis un pas vers lui et il recula, continuant à toute allure :

— Je me suis dit : « Elle t’a déjà réparé deux fois en quelques heures. Compte tenu du train de vie chez les MacKenzie, autant prendre une femme qui sait arrêter les saignements et remettre les os en place. » Et puis, je me suis dit aussi : « Si c’est aussi agréable quand elle te touche la clavicule, imagine ce que ce doit être si sa main descend plus bas... »

Toujours reculant, il faillit heurter un fauteuil et esquiva de justesse le coussin que je lui lançai à la figure.

— Bien sûr, ce pouvait être l’effet des quatre mois passés dans un monastère, mais ensuite il y a eu ce voyage dans la nuit avec toi sur ma selle, et ce joli cul bien dodu entre mes cuisses, et ta tête qui cognait ma poitrine. Je me suis dit...

Il riait si fort qu’il avait du mal à reprendre son souffle.

— « Jamie, que je me suis dit, elle a beau être une garce de Sassenach... avec une langue de vipère... avec un arrière-train comme ça... qu’importe si elle ressemble à une vache... »

Cette fois je bondis sur lui et nous tombâmes avec un bruit qui fit trembler toute la maison. Assise une nouvelle fois à califourchon sur lui, je le tenais à ma merci.

— Tu veux dire que tu m’as épousée par amour ?

Il luttait pour retrouver son souffle.

— Ce... n’est pas... ce que... je viens de dire ?

Immobilisant mes deux mains dans l’une des siennes, il glissa son autre main sous ma jupe, pinçant cette partie de mon anatomie dont il venait de chanter les louanges.

Au même instant, Jenny entra dans la pièce pour y chercher son nécessaire de couture. Nous apercevant sur le sol, elle croisa les bras avec une moue amusée.

— Qu’est-ce que tu manigances, mon cher frère ?

— Je fais la cour à ma femme, haleta-t-il.

— Tu pourrais trouver un endroit plus approprié, rétorqua-t-elle. Le parquet va te laisser des échardes dans les fesses.

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Elle contempla la chair meurtrie avec le même regard vide que j’avais déjà observé chez Jamie quand il voulait cacher son émotion. Enfin, elle hocha la tête, comme pour confirmer ce qu’elle suspectait depuis longtemps.

— Tu as dû avoir très mal.

— Oui.

— Tu as pleuré ?

Il serra involontairement les poings.

— Oui !

Jenny revint se placer devant lui, son petit menton pointu levé vers lui, ses yeux en amande brillant.

— Moi aussi, dit-elle doucement. Tous les jours depuis que tu es parti.

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— Il vaut mieux leur laisser encore quelques minutes, suggéra-t-il avec un signe de tête vers la maison où les insultes fusaient à présent en gaélique. De toute façon, les Fraser n’écoutent jamais ce qu’on leur dit quand ils sont en rogne. Mais, une fois qu’ils sont à bout de souffle, on arrive parfois à leur faire entendre raison.

— Oui, j’avais remarqué.

Il se mit à rire.

— Je vois que vous avez été mariée suffisamment longtemps pour le découvrir ! On a su comment Dougal avait obligé Jamie à se marier, mais, d’après Jenny, même la force de persuasion de Dougal n’aurait pu convaincre Jamie de faire quelque chose contre son gré. Maintenant que je vous vois, je comprends mieux.

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— J’aurais aimé le combattre pour toi ! dit-il soudainement.

Ses yeux bleus étaient sombres et songeurs.

— Ce n’était pas ton combat, Jamie, mais le mien. Et puis, tu l’as emporté de toute façon.

— Ce n’est pas ce que je voulais dire. Si je l’avais combattu d’homme à homme et que j’avais gagné, tu n’aurais pas de regrets. Si jamais...

— Il n’y a plus de « si », je les ai tous passés en revue hier et je suis toujours ici.

— Dieu merci, sourit-il. Et que Dieu te vienne en aide. Quoique je ne comprendrai jamais pourquoi.

Je passai mes bras autour de sa taille.

— Parce que je ne peux pas vivre sans toi, Jamie Fraser, et c’est tout. Alors, où va-t-on ?

— Pendant qu’on grimpait sur cette colline, hier, j’ai prié de toutes mes forces. Pas pour que tu restes, ça ne me semblait pas juste. J’ai prié d’avoir la force de te laisser partir. J’ai dit : « Seigneur, si j’ai jamais fait preuve de courage dans ma vie, c’est aujourd’hui qu’il m’en faut. Aidez-moi. Rendez-moi assez fort pour ne pas tomber à ses genoux et la supplier de rester. »
Il me regarda en souriant.

— C’est l’épreuve la plus dure que j’aie jamais traversée, Sassenach.

il éperonna le cheval et nous repartîmes au petit trot.

— A présent, reprit-il, je me sens prêt à affronter la seconde épreuve la plus difficile de ma vie. Nous rentrons à la maison, Sassenach, à Lallybroch !

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J’étais soudain joyeuse de pouvoir, pour la première fois, envisager un avenir avec lui, même si je laissais derrière moi ma dernière chance de retrouver l’homme qui m’avait... m’aurait aimée un jour ?

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