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— Décidément, je ne comprendrai jamais rien aux hommes, soupirai-je.

Il saisit mes deux mains et m’attira à lui.

— Tu n’as pas besoin de me comprendre, Sassenach , tant que tu m’aimes...

Il se pencha et baisa doucement mes doigts.

— ... et que tu me nourris, acheva-t-il.

— Tu veux de la compassion féminine, de l’amour et de la nourriture ? ris-je. Tu n’en demandes pas un peu trop ?

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— Dis-moi la vérité, repris-je plus tard. Tu ne l’aurais pas abattu, n’est-ce pas ?

— Pour qui me prends-tu, Sassenach ? dit-il en feignant l’indignation.

— Pour un sale bâtard d’Ecossais. Ou mieux encore, un hors-la-loi sans scrupules. Qui sait ce qu’un libertin sans vergogne de ton espèce serait capable de faire ?

Il se mit à rire avec moi.

— Non, répondit-il enfin. Je ne l’aurais pas tué. Mais après l’avoir ridiculisé devant tout le monde, je devais sauver son honneur. C’est un garçon courageux. Il mérite de penser qu’il valait la peine d’être exécuté.

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— Non, rétorquai-je. Mais j’ai pensé que l’idée te trotterait dans la tête.

Il glissa un bras autour de mes épaules et je me blottis contre lui.

— Ah, pour ça oui, Sassenach . Elle m’a trotté dans la tête. J’ai même envisagé un moment de te ligoter à la rampe d’escalier, mais... non. Tu viendras avec moi, Sassenach . En chemin, il te reviendra peut-être des détails de tes leçons d’histoire. En outre, tes talents de guérisseuse nous seront utiles.

Il me caressa le bras et poussa un soupir.

— Sincèrement, je préférerais nettement te laisser ici en sécurité, Sassenach . Mais je vous emmène avec moi, toi et Fergus.

— Fergus ? Mais je croyais que tu ne voulais pas de jeunes garçons !

— Oui, mais le cas de Fergus est un peu différent. Je ne veux pas des autres garçons parce qu’ils sont nés ici. C’est leur terre. Si les choses tournent mal, ils devront sauver leur famille de la famine, travailler dans les champs, s’occuper des bêtes... Il va sans doute leur falloir grandir plus vite que la normale. Mais au moins, ils seront chez eux. Mais Fergus... Il n’est pas chez lui, ici. En France non plus, d’ailleurs, sinon je l’y renverrais. Il n’a plus de chez-lui.

— Sa place est à tes côtés, répondis-je, comprenant ce qu’il voulait dire. Tout comme moi.

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— Autrefois, l’entrée se trouvait là, expliqua-t-il. Ces rochers sont tombés et ont refermé la grotte. Ils ont dû rester prisonniers. Ils ont cherché une issue à tâtons dans le noir. Peu à peu, ils ont manqué d’air. Alors, ils se sont couchés l’un contre l’autre pour mourir.

De grosses larmes coulaient le long de ses joues, laissant des traînées sur sa peau couverte de poussière. Emue, j’essuyai mes yeux et pris sa main, entrecroisant mes doigts avec les siens.

Il se tourna vers moi sans mot dire et son souffle balaya mon visage. Nos bouches se cherchèrent, en quête de la chaleur rassurante de nos corps et de leur contact solide qui nous rappelaient à chaque instant combien le fil de nos vies était ténu.

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— Dis-moi la vérité, repris-je plus tard. Tu ne l’aurais pas abattu, n’est-ce pas ?

— Pour qui me prends-tu, Sassenach ? dit-il en feignant l’indignation.

— Pour un sale bâtard d’Ecossais. Ou mieux encore, un hors-la-loi sans scrupules. Qui sait ce qu’un libertin sans vergogne de ton espèce serait capable de faire ?

Il se mit à rire avec moi.

— Non, répondit-il enfin. Je ne l’aurais pas tué. Mais après l’avoir ridiculisé devant tout le monde, je devais sauver son honneur. C’est un garçon courageux. Il mérite de penser qu’il valait la peine d’être exécuté.

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— Te laisser derrière moi ? dit-il avec un sourire ironique. Parce que j’ai mon mot à dire ?

— Non, rétorquai-je. Mais j’ai pensé que l’idée te trotterait dans la tête.

Il glissa un bras autour de mes épaules et je me blottis contre lui.

— Ah, pour ça oui, Sassenach . Elle m’a trotté dans la tête. J’ai même envisagé un moment de te ligoter à la rampe d’escalier, mais... non. Tu viendras avec moi, Sassenach . En chemin, il te reviendra peut-être des détails de tes leçons d’histoire. En outre, tes talents de guérisseuse nous seront utiles.

Il me caressa le bras et poussa un soupir.

— Sincèrement, je préférerais nettement te laisser ici en sécurité, Sassenach . Mais je vous emmène avec moi, toi et Fergus.

— Fergus ? Mais je croyais que tu ne voulais pas de jeunes garçons !

— Oui, mais le cas de Fergus est un peu différent. Je ne veux pas des autres garçons parce qu’ils sont nés ici. C’est leur terre. Si les choses tournent mal, ils devront sauver leur famille de la famine, travailler dans les champs, s’occuper des bêtes... Il va sans doute leur falloir grandir plus vite que la normale. Mais au moins, ils seront chez eux. Mais Fergus... Il n’est pas chez lui, ici. En France non plus, d’ailleurs, sinon je l’y renverrais. Il n’a plus de chez-lui.

— Sa place est à tes côtés, répondis-je, comprenant ce qu’il voulait dire. Tout comme moi.

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— Autrefois, l’entrée se trouvait là, expliqua-t-il. Ces rochers sont tombés et ont refermé la grotte. Ils ont dû rester prisonniers. Ils ont cherché une issue à tâtons dans le noir. Peu à peu, ils ont manqué d’air. Alors, ils se sont couchés l’un contre l’autre pour mourir.

De grosses larmes coulaient le long de ses joues, laissant des traînées sur sa peau couverte de poussière. Emue, j’essuyai mes yeux et pris sa main, entrecroisant mes doigts avec les siens.

Il se tourna vers moi sans mot dire et son souffle balaya mon visage. Nos bouches se cherchèrent, en quête de la chaleur rassurante de nos corps et de leur contact solide qui nous rappelaient à chaque instant combien le fil de nos vies était ténu.

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— Il n’y aura jamais, jamais, un autre que moi ! murmura-t-il. Regarde-moi ! Regarde-moi, Claire !

Il me prit la tête entre ses mains, me forçant à le regarder dans les yeux.

— Jamais ! répéta-t-il. Parce que tu es à moi. Tu es ma femme, mon cœur...

Son corps contre le mien me clouait au sol, mais le contact de nos corps me poussait vers lui, demandant plus, toujours plus.

— ... mon âme, acheva-t-il dans un râle.

Je cambrai les reins pour le faire pénétrer au plus profond de moi. Il était étendu de tout son long sur moi, remuant à peine, comme si nos deux corps avaient fusionné. Je gigotai, l’incitai à plus de violence, tandis qu’il m’écrasait contre la roche dure.

— Jamais... murmura-t-il, son visage à quelques centimètres du mien.

— Jamais, répétai-je.

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— Elle était parfaite, dis-je lentement sans relever la tête. Si petite... Je pouvais tenir sa tête dans le creux de ma main. Ses oreilles étaient légèrement décollées, et je pouvais voir la lumière au travers. Sa peau était translucide, froide et inerte, comme celle d’une créature aquatique. Mère Hildegarde l’a enveloppée dans un drap de satin blanc. Elle avait les yeux fermés et pas encore de cils. Ils étaient légèrement bridés et j’ai dit qu’elle avait tes yeux. Mais elle m’a répondu que tous les bébés avaient les mêmes.

Dix petits doigts et dix petits orteils. Pas d’ongles mais de minuscules renflements qui luisaient comme des opales. J’entendais encore le brouhaha lointain de l’hôpital, le murmure étouffé de Mme Bonhoure et du prêtre chargé de dire une messe à la demande de la mère supérieure. Je revoyais le regard compatissant de la sage-femme. Peut-être devinait-elle déjà l’approche de la fièvre. Elle s’était tournée vers mère Hildegarde et lui avait chuchoté quelque chose à l’oreille. Peut-être lui avait-elle suggéré d’attendre : la mère et la fille pourraient être enterrées ensemble.

Mais j’étais revenue d’entre les morts. Seule l’emprise de Jamie sur mon corps avait pu me faire rebrousser chemin et maître Raymond l’avait compris. Je savais également que lui seul pouvait me faire effectuer les derniers pas qui me ramèneraient complètement à la vie. Voilà pourquoi je l’avais fui avec un tel acharnement. Je ne voulais pas revenir. Je ne voulais plus rien ressentir et surtout pas de l’amour... de peur qu’on m’arrache à nouveau ce que j’aimais.

Mais il était trop tard, je le savais, même si je me raccrochais désespérément au linceul gris dans lequel je me drapais. Lutter ne faisait qu’accélérer sa dissolution. Je commençais à sentir la lumière qui pointait, aveuglante et déchirante.

Il s’était levé et se tenait devant moi. Son ombre tombait sur mes genoux. Cela signifiait sans doute que le nuage de grisaille avait pratiquement disparu : il n’y a pas d’ombre sans soleil.

— Claire, murmura-t-il. Je t’en prie. Laisse-moi te consoler.

— Me consoler ? Et comment ? Tu peux me rendre mon enfant ?

Il se laissa tomber à genoux, mais je refusai de le regarder. Il avança une main pour me toucher, mais je me rétractai. Il hésita, recula sa main, la tendit à nouveau.

— Non, dit-il d’une voix à peine audible. Je ne peux pas, mais... avec l’aide de Dieu... je peux peut-être t’en donner un autre ?

Sa main flottait au-dessus de la mienne, si près que je sentais la chaleur de sa peau. Je sentais autre chose aussi : le chagrin, la colère et la peur qui l’étouffaient. Et par-dessus tout, le courage qui lui permettait de parler malgré tout. Je pris sa main et relevai la tête, regardant droit dans la lumière.

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— Claire ! répéta-t-il plus doucement. C’était aussi mon enfant.

— Oui, ça l’était ! Et tu l’as tué ! lâchai-je.

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