Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 696
Membres
1 007 781

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Brianna poussa la porte de sa cabane, à l’affût d’un trottinement de pattes de rongeurs ou du chuintement d’écailles sur le sol. Un jour, alors qu’elle était entrée dans le noir, elle s’était retrouvée à quelques centimètres d’un petit serpent à sonnette. Aussi surpris qu’elle, le reptile avait filé entre les pierres du foyer, mais elle avait retenu la leçon.

Cette fois, elle ne perçut aucun bruit de souris ni de campagnols en train de détaler, mais une créature plus grosse était passée par là, en s’introduisant sous la peau huilée qui masquait la fenêtre. Le soleil se couchait, mais il faisait encore assez jour pour distinguer le panier en herbes tressées dans lequel elle conservait ses cacahuètes grillées, tombé de son étagère. Son contenu était mangé, le sol tout autour jonché de cosses.

Elle figea en entendant un bruissement. Il se reproduisit, suivi du fracas d’un objet métallique s’écrasant sur le sol derrière le mur du fond.

– Sale petite vermine ! Tu es dans mon garde-manger !

Hors d’elle, elle saisit un balai et s’élança dans l’appentis avec un cri de banshee. Un énorme raton laveur qui mâchait tranquillement une truite fumée abandonna sa proie et fila entre ses jambes, plus rapide qu’un banquier ventru fuyant ses créanciers, poussant des cris aigus d’alarme.

Encore palpitante d’indignation, elle reposa son arme et, pestant entre ses dents, se pencha pour tenter de sauver ce qui pouvait encore l’être. Les ratons laveurs étaient moins destructeurs que les écureuils, qui mâchouillaient et déchiquetaient sans retenue, mais ils avaient des appétits d’ogre.

Afficher en entier

Lionel Brown et son frère Richard étaient des négociants, les fondateurs et patriarches d'une minuscule implantation, Brownsville, située dans les hauteurs, à une soixantaine de kilomètres de Fraser's Ridge. Spoiler(cliquez pour révéler)Que des brigands comme Hodgepile ou Boble errent dans la nature, volant et incendiant, était une chose ; que les Brown de Brownsville leur offrent une base d'où commettre leurs déprédations en était une autre. Bien sûr, Lionel Brown voulait éviter à tout prix que je rapporte à Jaime ce qu'il trafiquait.

Afficher en entier

Je pouvais entendre sa voix au loin se disputant avec quelqu'un. J'avais déjà eu affaire avec ce genre de brutes qui parvenaient provisoirement à dominer leur entourage par des accès imprévisibles de violence. Ils ne faisaient jamais long feu... et j'avais la nette impression qu'Hodgepile avait atteint ses limites.

En tout cas, son règne cesserait dès que Jaime lui mettrait la main dessus. Cette pensée m'apaisa aussi sûrement qu'une bonne rasade de whisky. Jaime était à coup sûr à ma recherche.

Afficher en entier

Le sergent Murchison était mort... et j'avais cru qu'Hodgepile avait lui aussi péri dans l'explosion de l'entrepôt. Ainsi, c'était un déserteur. Soit il avait eu le temps de s'enfuir avant que l'incendie ne ravage la bâtisse, soit il n'avait pas été là à ce moment. Dans les deux cas, il avait été assez malin pour saisir l'occasion rêvée de fausser compagnie à l'armée de Sa Majesté, en se faisant passer pour mort.

Ce qu'il était devenu depuis était aussi évident. Il avait erré dans la nature, volant, pillant, tuant... et glanant en cours de route quelques compagnons pareillement disposés.

Justement, leurs dispositions semblaient, à présent, diverger. Si Hodgepile était le leader autoproclamé de la bande pour l'instant, il était clair qu'il ne le resterait plus longtemps. Il n'avait pas l'habitude de commander, ne gérait les hommes que par la menace. J'avais rencontré beaucoup de commandants militaires au cours de ma vie, des bons comme des mauvais, et je savais faire la différence.

Afficher en entier

Militaire ! C'était ça, la clef. Je me souvins soudain qui il était et où je l'avais déjà vu. Arvin Hodgepile. Il gardait l'entrepôt de la Couronne à Cross Creek. C'était là que je l'avais rencontré brièvement deux ans plus tôt, quand Jaime et moi avions apporté le corps de la jeune fille assassinée au sergent de la garnison.

Afficher en entier

L'homme - je reconnus Richard Brown - s'arrêta à une quarantaine de mètres de la porte, sortit un mouchoir de sa poche et l'agita au-dessus de sa tête.

- Fraser ! Fraser ! Vous m'entendez ?

Jamie visa avec soin et tira. La balle s'enfonça dans le sol à quelques dizaines de centimètres des pieds de Brown, soulevant un nuage de poussière. Ce dernier sauta sur place comme piqué par une abeille.

- Hé ! Qu'est-ce qui vous prend ? s'indigna-t-il. Vous ne savez pas ce que signifie le drapeau blanc, espèce de sauvage d'Ecossais ?

- Si j'avais voulu vous tuer, Brown, vous seriez déjà en train de refroidir ! hurla Jaime en retour. Que voulez-vous ?

- Vous le savez très bien. On veut la sorcière tueuse d'enfants.

Jamie tira de nouveau. L'homme sauta encore, mais moins haut.

Prenant un ton plus conciliant, Brown reprit :

- On ne lui fera aucun mal. On veut juste la conduire à Hillsboro pour qu'elle y soit jugée. Ce sera un procès équitable. Rien d'autre.

Afficher en entier

Soudain, la porte de service s'ouvrit, et je relevai la tête. Un inconnu se tenait sur le seuil, regardant dans la pièce. Il me vit et avança vers moi avec un sourire mauvais, tendant une main pour m'attraper.

Je sortis un des pistolets de ma poche et tirai à bout portant. Son sourire se mua en une expression vaguement perplexe. Il cligna des yeux une ou deux fois, puis porta la main à son flanc, où une tache rouge s'agrandissait sur sa chemise. Bouche bée, il contempla ses doigts pleins de sang.

- Mais... nom de Dieu... vous m'avez tiré dessus !

- Parfaitement. Et je vais recommencer si vous ne sortez pas sur-le-champ.

Je lâchai l'arme vide et, gardant la carabine que je tenais pointée devant moi, cherchai de ma main libre un autre pistolet dans ma poche. Il n'attendit pas de vérifier si je parlais sérieusement. Il tourna les talons, se prit la porte en pleine figure, puis disparut en titubant, laissant une grande trainée de sang sur le bois.

Afficher en entier

L'OIGNON - INTELLIGENCER, 15 mai 1776

INDEPENDANCE !

Après la fameuse victoire du pont de Moore's Creek, le quatrième congrès provincial de Caroline du Nord a voté l'adoption des résolutions d'Halifax. Ces dernières autorisent les délégués du Congrès continental à s'accorder avec leurs homologues des autres colonies pour déclarer leur indépendance et former des alliances avec des puissances étrangères, réservant à cette colonie le droit unique et exclusif de rédiger ses propres lois et sa propre constitution. Par l'adoption des résolutions d'Halifax, la Caroline du Nord devient donc la première colonie à se déclarer officiellement indépendante.

Afficher en entier

« La veille de la Toussaint, nous montâmes nous coucher au son du vent hurlant et de la pluie, et nous nous réveillâmes le lendemain matin pour decouvrir un tapis blanc et de gros flocons tombant dans un silence absolu. Il n'existait pas de calme plus parfait que la solitude au coeurs d'une tempête de neige.

C'était le temps des vaches maigres, quand nos chers disparus qe rapprochent de nous. Le monde se tournait vers l'intérieur, et l'air glacé se chargeait de rêves et de mystères. Le ciel clair où brillait la veille encore un millions d'étoiles cédait la place à un plafond gris-rose et bas qui enveloppait la terre d'une promesse de neige.

Je craquai une allumette de Brianna, m'émerveillant de l'immédiateté de la flamme, et l'approchai du fagot de petit bois. Il neigeait, et l'hiver était là. La saison fu feu commençait. »

Afficher en entier

"Une marée gouverne les affaires des hommes, il faut saisir le flux qui mène à la fortune..." Shakespeare avait dû se tenir un jour sur le pont d'un navire et percevoir ce léger changement jusque dans sa chair.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode