Outrage

Ce sont les pensées intimes et profondes d'une femme libérée et tourmentée.

Je trouve dommage, ceux qui s'indignent des propos et des scènes relatées dans ce livre, il est juste criant de vérité, dans un milieu où le sexe ne se limite pas au plan-plan vanille. J'ai juste trouvé dommage que Rose finisse complètement vidée et amorphe...

J'ai préféré la deuxième partie, la première avec ce pervers narcissique m'ennuyait, et je ne comprenait pas pourquoi Rose continuait de s'en amouracher (mais l'amour...).

Outrage est aussi bien que le premier, j'ai moins aimé la fin même si elle est dans la continuité de l'histoire.

C'est un livre noir, de plus en plus noir et je ne lirai pas le troisième, Etat limite. Je le lirai surement un jour mais pas tout de suite car je n'aime pas trop la tournure que prend l'histoire même si je ne doute pas de la qualité du texte vu les deux premiers mais elle part dans une direction qui ne me correspond pas en ce moment.

Certains lecteurs ont critiqué certaines scène de sexe en utilisant beaucoup de mots très forts, très durs mais je les ai adoré, moi. On peut critiquer Rose pour ses choix ou ses non choix mais tout cela s'inscrit dans la continuité de l'histoire, son histoire et faire ces critiques pour moi c'est ne pas comprendre le personnage.

En tout cas merci à Maryssa Rachel pour ses livres que j'ai trouvé vraiment différents des livres habituels. J'aimerais en trouver beaucoup d'autres du même calibre, je lirais plus...

Je ne peux commencer cette chronique sans vous avertir que ce roman est pour public grandement averti. Si vous suivez mes stories vous savez pourquoi, mais je me permets de le répéter ici car je ne veux pas être tenue pour responsable (oui vraiment). Voici donc les TG Warning : viol, inceste, pédophilie, scatophilie, urophilie, zoophilie, humiliation, violences.

Alors avec tous ces tg warning vous allez sûrement vous dire : "mais what??? c'est quoi ce bouquin ?" et je vous comprends. Mais malgré toutes ces choses qu'ils abordent et ce de manière choc, se cache un réel potentiel.

Effectivement, ce livre est bien loin des romances habituelles, c'en est même pas une à vrai dire, c'est un roman noir, il n'y a rien de beau dedans, rien d'enjolivé, c'est brutal, sombre, horrible, repoussant, dur à lire, et j'en passe. Et pourtant, j'ai apprécié ma lecture.

Oui j'ai apprécié ce roman, et je pourrais même en avoir honte vu ce que je vous ai cité précédemment. Mais bon, ce n'est pas le cas, alors autant vous le dire très clairement.

Ce bouquin est un ovni. Inclassable. Même ma note ne reflète pas tout ce que je pense de ce livre tant les critères sont variables, tant il y a différentes manières d'appréhender et de voir cette histoire. Mais voilà, il fallait bien mettre une note alors j'ai essayé d'être la plus juste possible, mais ne la prenez pas trop au pied de la lettre.

Effectivement, j'ai un ressenti extrêmement contradictoire. D'une part je trouve que ce bouquin est un chef d'œuvre, d'une autre part je n'ai aucun mot pour le décrire tant je ne ressens plus rien après cette lecture, et d'un autre côté je me dis que le potentiel a été gâché.

Mais je vais commencer par le commencement. Déjà, ce livre est scindé en deux parties, extrêmement distinctes l'une de l'autre. Si j'ai été surprise par le choix scénaristique, ce découpage fait sens. En effet, cette histoire n'a pas vraiment de scénario à proprement parlé. Tout est dit dans le résumé à vrai dire, ce roman retrace juste plus en profondeur cette histoire et nous permet d'y donner le fin mot. Nous suivons donc dans la première partie Rose durant sa relation avec Alex, et dans la seconde Rose après sa rupture avec Alex.

Et si j'ai adoré la première partie, la seconde m'a laissée de marbre.

Effectivement, j'ai ressenti pas mal d'émotions au début de ma lecture mais elles n'ont fait que s'amoindrir plus les pages se tournaient, pour devenir quasiment inexistantes. Plutôt ironique de ressentir une telle apathie alors que l'horreur déploie sa toile de plus en plus profondément au fil de notre avancée, mais voilà, je suis arrivée à un stade où le "trop" m'a habituée, ne m'a plus bousculée comme auparavant, et je pense que c'est bien là le point faible de ce roman, bel et bien le seul, mais il prend juste trop d'importance à mes yeux.

Cette déception vient aussi du fait que la première partie m'avait littéralement retournée, je l'ai dévorée d'une traite, emportée tant par son intensité que par sa brutalité, outrageuse certes et qui dépasse les limites, mais extrêmement percutante.

Dans cette partie on retrace une histoire troublante de réalisme, authentique, aux multiples dénonciations, aux multiples messages. Des réflexions sur notre société, nos vies, y sont posées, écrites d'une manière absolument sublime, et j'ai adoré adoré ce point, surtout que je partageais les mêmes points de vus, les mêmes idées. Le personnage de Rose mon dieu c'est quelque chose. Tout a un sens, elle a une psychologie dingue, extrêmement poussée, extrêmement réaliste. On nous montre avec elle les conséquences d'un conditionnement vécu depuis la plus petite enfance, et la puissance de ce dernier. C'était fou comme réflexion.

Alors oui, c'est vrai que la plume est restée incroyablement poétique, d'une maîtrise ahurissante qui contraste énormément avec ce qu'elle narre, mais voilà, les messages sous-jacents sont passés à la trappe, au profit d'une décadence sans fin durant la dernière partie. Pour moi, c'est totalement too-much, on n'avait pas besoin de cela. Oui d'accord l'auteure voulait sûrement choquer, marquer les esprits, mais non ce trop plein de hard n'était pas nécessaire, ça virait au spectacle, et au final j'ai perdu le charme de cette histoire, cette affreuse beauté.

Et je ne dis pas ça parce que j'ai été choquée par le hard car cela n'a pas été le cas, mais là où j'ai été prise aux tripes dans la première partie, je suis restée sur ma faim dans cette seconde, à lever les yeux au ciel par ce trop-plein burlesque qui relegue le potentiel et les messages au second plan.

Je suis complètement d'accord que vis à vis de la construction du caractère de Rose, cette accuentation sur sa nymphomanie salvatrice était voulu, surtout après sa rupture avec Alex, mais voilà, ça partait dans tous les sens, le schéma était le même à chaque chapitre, et je me suis même limite ennuyée. On en avait besoin, mais pas autant, et si cette partie avait été mieux géré, elle aurait été autant percutante que la première.

C'est un peu compliqué de poser des mots, mais j'espère le faire au mieux afin que vous compreniez ce ressenti, car d'une part je comprends les choix de l'auteure mais je ne peux nier qu'ils ne m'ont pas convaincue et que cela a entaché beaucoup le roman. J'aurais souhaité plus de réflexions psychologiques, plus de profondeur, et moins de scènes explicites.

Cependant, j'ai apprécié cette fin. Elle donne du sens, elle était ouverte en quelque sorte, et elle a rehaussé un peu mon avis sur la dernière partie.

Alors voilà, Outrage n'est certainement pas un roman comme un autre, et je ne peux décemment pas me permettre de vous le conseiller si vous avez un tant soi peu de morale. Je sais que ce roman a dégoûté au plus haut point bon nombre de personnes qui n'étaient pas averties, et je trouve cela dommage car ce ne sont pas des avis qui peuvent compter à mon sens tout simplement car c'est un roman qui n'est juste pas fait pour la bienséance de ces personnes.

Mais si comme moi les codes sociaux et les déviances en tout genre ne vous affectent le moins du monde, pourquoi pas ?

Qui sait :)

En tout cas je suis bien contente de ne pas avoir suivi toutes ces critiques et d'avoir testé de moi-même, c'est assurément un livre que je n'oublierai pas de sitôt.

J'ai acheté ce livre par curiosité et à cause des commentaires, je voulais me faire ma propre opinion. Cetrains passages sont à vomir, la prochaine fois je m'abstiendrai. A vite oublier.

Au bout de quelques chapitres j'ai carrément jetée ce livre une horreur !

Ouff, ce livre...

Autant il m'a dégoûtée à certains passages, autant certaines réflexions de Rose ont trouvé écho à mes propres pensées. J'ai refermé ce livre en poussant un gros soupir de soulagement, car c'est un univers très sombre qui se profile au fil des pages. Je suis une habituée des livres érotiques, voire pornographiques, mais celui-ci dépasse certaines de mes limites (pédophilie, zoophilie, humiliation totale, etc.) Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de continuer à lire avec une curiosité malsaine. Ce livre a bouleversé plusieurs de mes barrières, et certains passages donnent réellement des haut-le-cœur. De plus, Alex est un personnage tout simplement détestable, on ne peut pas s'attacher à lui.

Toutefois, ce que j'ai vraiment adoré dans ce récit est la plume de Maryssa Rachel. Bien que ce qu'elle raconte me fasse parfois horreur, la façon qu'elle a de jouer avec les mots, la ponctuation, les phrases... C'était très poétique, et j'ai vraiment aimé me laisser bercer par le contenant (à défaut du contenu).

Bref, je ne sais pas si je peux me permettre de conseiller ce livre, c'est certain que je ne le relirai pas de mon côté, mais si vous cherchez une lecture déstabilisante, avec rien de rassurant, ce livre est peut-être pour vous.

Franchement un livre qui n'est pas à mettre dans toutes les mains.

Je l'ai commencé mais pas fini au bout de 43 pages j'ai arrêté.

Livre avec aucun intérêt.

Une succession de scènes très crues avec en filigrane une histoire à la "je t'aime moi non plus" sado-maso. Ce livre mettant en exergue des pratiques outrageusement outrageantes est totalement inadapté aux âmes sensibles et doit donc être rangé sur l'armoire la plus haute. Il serait même préférable de ne point le conserver.

Pour une sortie de zone de confort, c'est très réussi. Cette lecture m'a totalement dépaysé. Je vous préviens, par contre, cette oeuvre n'est pas pour tout le monde. L'écriture est très crue et les thèmes très durs. Il mériterait un avertissement en grosse lettre sur la page couverture (c'est drôle comme certains ouvrages portent cette marque alors qu'ils ne les méritent pas et que celle-ci ne la porte pas alors qu'elle lui irait parfaitement).

Ceci étant dit, j'ai absolument adoré. La seule critique négative que je pourrais porter à ce roman est l'utilisation de phrases très courtes. Pour le reste, c'est une oeuvre d'art comme aucune autre.

Le passé de Rose nous est révélé dès le début et c'est tant mieux, car de là va découler sa descente aux enfers. Et quelle descente ! Elle va commencer le processus (délibéré) de déconstruction extrême. Elle va totalement se démolir pour se permettre de se reconstruire. Dans la première partie du livre, elle est accompagnée dans cette destruction, mais dans la deuxième partie elle est laissée à elle-même et là, attention, la descente est rapide et sans merci.

Ce roman m'a fait beaucoup pensé à Fight Club, mais au lieu d'utiliser les batailles extrêmes comme outils de destruction, c'est le sexe qui est utilisé.

Cette lecture m'a été très difficile par moment. Certaines scènes m'ont littéralement dégoûté, alors que d'autres m'ont excité au plus haut point. Ne vous méprisez pas, ce livre n'est pas un livre érotique comme les autres, ce n'est pas une oeuvre masturbatoire (quoi que parfois...). C'est plutôt une oeuvre littéraire profonde qui utilise l'érotisme, le sexe, la débauche comme outils de communication.

Spoiler(cliquez pour révéler)Certaines critiques sont très dures avec cette oeuvre pour les scènes avec le père de Rose. Je ne spoilerai personne en disant que Rose a vécu une relation incestueuse avec son père dès un très jeune âge. Le problème vient du fait que malgré son jeune âge (7 ans) elle aimait ça, elle désirait sexuellement son père. Je sais, je sais, impossible me direz-vous, inconcevable, dégueulasse! Mais rien n’empêche que ce soit précisément ce fait qui explique l'ampleur de sa descente aux enfers. Elle ne peut se considérer telle une victime (dans sa tête du moins) de son père puisqu'elle le désirait. Elle est donc prise avec ce conflit émotionnel qu'elle n'est pas en mesure de gérer.

Ce roman traite de la laideur des émotions, de la douleur de l'amour et de la haine viscérale que porte Rose (l'auteur?!?) pour la normalité, l'ordinaire, le drabe.

Si un jour la pudeur de notre société et de nos institutions laisse place à la liberté intellectuelle et à l'ouverture d'esprit, cette oeuvre sera certainement le sujet d'études littéraires pour les générations à venir.

J’ai vraiment eu du mal avec le style d’écriture assez haché et peu descriptif. Je savais que le thème était un peu dur mais je n’en m’attendais clairement pas à ça. Pas mal de personnes seraient choqués, dommage qu’aucun avertissements ne soient inscrits sur le livre.