Extraits

L’homosexualité ne devrait jamais être avouée. Il n’y a rien à confesser, ce n’est pas un crime et il ne faudrait pas avoir à accepter quoi que ce soit.

Depuis mon retour de la capitale, ma vie a pris un sacré virage. Avant, je vivais en décalé, plus de nuit que de jour. Mon quotidien, c'était les sorties, les fêtes, les beaux mecs et des parties de jambes en l'air mémorables. Désormais, ma vie se résume à mes cours, mon stage, le ménage dans les bureaux, la préparation des cours pour le stage et les mômes dopés au sucre.

— Mouais. En tout cas, les bears, ça n’a jamais été mon truc et je doute que cela le devienne.

— Je n’avais jamais craqué sur un blond avant Grégoire. Il ne faut pas dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Les goûts peuvent changer, il suffit de rencontrer la bonne personne.

— Ouais, ça va, arrête de me balancer ton bonheur conjugal dans les dents toutes les cinq minutes !

J’ai trouvé en toi un compagnon avec qui j’ai plus en commun qu’avec le reste de l’alphabet.

Je partage ta vision des choses, l'homosexualité ne devrait jamais être avouée. Il n'y a rien a confesser, ce n'est pas un crime et il ne faudrait pas avoir à accepter quoi que ce soit. Tout cela est naturel et aucune personne queer ne devrait se sentir différente.

J'en ai appris assez pour savoir qu'il est hétéro et en couple, ce qui le place d'office hors d'atteinte. Oui, les hommes je les aimes homo ou bi, et fiers de l'être. Pour moi, un mec dans le placard, c'est no way, tout comme les hétéros. Chacun c'est limites;

Je suis F. et tu es P., nous sommes deux lettres dissemblables et pourtant si proches. N’est-ce pas parfait ainsi ?