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Plus que le simple attachement qui en découlait, je ressentais cette énergie qui vous enserre le cœur pour le faire battre plus vite, plus fort, vous fait trembler de tous vos membres et vous retourne l’esprit. Je ne l’avais jamais ressentie auparavant mais je savais au plus profond de mon être ce qu’elle signifiait. Et merde ! Pourquoi lui ? Pourquoi moi ?
Afficher en entierSoudain, la lumière se fit dans mon esprit. Oui, j’avoue, ça n’arrive pas tous les jours...
Afficher en entierMa main s’incrusta dans la poignée de mon sabre tandis que mes pieds s’arrimaient solidement au sol. Farel serra ses poings, faisant craquer ses phalanges sous la pression. Son corps puissant se préparait à l’assaut. Non, nous n’étions pas encore morts. Cela n’arrivera pas avant que nous soyons couverts de la boue vicieuse stagnant dans les corps de nos ennemis. Nous sommes programmés pour ça ; tuer. Et nous le ferons jusqu’à ce que nos têtes soient séparées de corps, jusqu’à ce que l’air que nous inspirons ne gonfle plus nos poumons.
Afficher en entier- Assieds-toi, j’aimerai te parler.
Je tirai la chaise de mon bureau, m’y installai puis lui désignai le canapé. Il s’y posa, dans une position typiquement masculine, jambes écartées.
- Hum... Est-ce-que tu pourrais juste...tu sais bien...
- Non. Sais pas.
Son regard ne mentait pas. Il ne savait pas ce que je lui demandais.
- Tu pourrais couvrir ta merguez ? Elle me fait de l’œil.
Je désignai de l’index ledit morceau de viande et lui fis signe de rabattre le pan de tissu par-dessus.
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- S’il te plaît, Ève. Bois. Encore.
- Tu ne profiterais pas un peu de la situation, par hasard ?
Voyant que mon état s’améliorait déjà, il se fendit d’un sourire débauché ne relevant qu’un coin de sa bouche.
- Si.
- Alors, garde tes sourires aguicheurs et sors-moi de ce merdier !
Le claquement de bottes percutant lourdement le sol me fit relever la tête, enfin autant que je le pouvais. Vince s’avançait à grandes enjambées vers nous, mon sabre encore recouvert du sang de goule à la main.
- Alors sœurette, tu voulais jouer aux mikados et tu t’es piquée ?
- Ah ah, très drôle ! Je suis pliée de rire. Bon, grouille-toi, Vince, je sens que je vais prendre racine.
- Accroche-toi ma puce, j’y vais !
Afficher en entierAprès avoir jeté mon mégot, le nez en l’air, je humais les effluves résiduels de graillon : frites et viande rôtie. Le snack n’était pas loin, sûrement au coin de la rue. J’aurais peut-être une chance de grignoter quelque chose si le rideau n’était pas encore tiré.
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