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— Si tu m’as vraiment aimée un jour, dis-moi pourquoi. Si tu m’as vraiment aimée et que tu veux que je passe à autre chose, j’ai besoin de savoir, me supplie-t-elle à m’en fendre le cœur.
Elle continue de me fixer de ses yeux remplis de larmes alors que je lui fais face en silence, complètement perdu.
Elle me repousse brutalement et se met à hurler :
— Dis-moi que tu ne m’aimes pas, Zack !
Elle s’approche et hurle de plus belle quand elle voit que je n’arrive toujours pas à lui répondre.
— Dis-moi que tu ne m’aimes pas, bordel ! Dis-moi que tu ne m’as jamais aimée ! Dis-le-moi ! J’ai besoin de l’entendre, Zack ! J’ai besoin de ça pour t’oublier.
Elle me supplie du regard et ajoute dans un dernier souffle de façon à peine audible :
— Je t’en prie, Zack, dis-moi que tu ne m’as jamais aimée.
Afficher en entierJe m'allonge sur la scène du Palladium, les mains jointes posées sur mon ventre, les yeux fixés sur ces milliers d'étoiles qui brillent à travers la verrière au-dessus de moi.
Un écrivain français a dit un jour : « La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l’âme chercher le chagrin qui nous dévore. »
Cette phrase que j'ai si souvent entendue dans mon enfance, mon père me la répétait, comme un mantra que je ne devais pas oublier. Il y a toujours eu de la musique dans ma vie, celle que j'écoutais, celle que je chantais, celle qu'il me fredonnait. Je comprends aujourd’hui que ce n’était pas de cette musique-là dont il parlait.
Il évoquait celle qui vous retourne les tripes et vous pousse dans vos retranchements pour finalement sortir le meilleur de vous.
Dix ans et une rencontre pour enfin entendre sa mélodie.
Dix ans et une rencontre pour la laisser me guérir.
Dix ans et une rencontre pour la vivre.
C'est ce qu’il m'a fallu.
Dix ans et une rencontre.
Afficher en entier— Donne-nous les clés et kidnappe-le dans ton lit si tu veux, mais épargne-nous les préliminaires, Léo ! Beurk, j’ai envie de vomir ! Il y a trop de langues dans mon champ visuel, là !
Zack sourit contre mes lèvres avant d’y poser un dernier baiser et d’enfiler son casque. Je le regarde s’éloigner sous les sifflements de Rose et Devon, tout en leur lançant mon plus beau majeur.
Afficher en entierLes secondes se transforment en minutes, attisant le besoin de l’autre à l’extrême jusqu’à atteindre le point de non-retour. Le choc est violent, la jouissance ultime, et tandis qu’il me rejoint dans un grognement bestial, je prends conscience des sentiments qu’il a éveillés en moi. Plus qu’une attirance physique, plus que quelques affinités, c’est une émotion plus profonde, un ébranlement de tout mon être, une effervescence constante.
Afficher en entier— Ma Rose, je t’aime de tout mon cul. Je pourrais te dire de tout mon cœur, mais mon cul est plus gros, ça te laisse un aperçu de toute l’étendue de mon amour pour toi. Néanmoins, il est tout juste 6 heures du mat’, et je suis peut-être en plein milieu d’une séance de sport à l’horizontale avec un étalon monté comme un dieu. Mais tout cet amour que j’ai pour toi ne te sera d’aucune utilité si tu ne m’appelles pas pour une urgence vitale, du genre un cadavre à cacher. Si ce n’est pas le cas, je ferai en sorte que tu ne puisses plus jamais m’appeler à des heures aussi indécentes. Tuer quelqu’un est illégal, mais t’enterrer vivante, peut-être pas.
Silence. Ça, ça ne ressemble pas à Rose…
— Rose ? Allô ? T’es toujours là ?
— Hum, excuse-moi si je t’ai dérangée, je te rappellerai plus tard, peut-être.
Oh merde, sa grand-mère le lampadaire !! Je me lève de mon lit en moins de trois secondes. Ce n’est pas la voix de Rose ça ! Ou alors elle est partie à Cuba fumer leur réserve nationale de cigares pendant la nuit.
— Zack ?!
— Ouaip, me répond-il totalement décontracté.
— Par tous les elfes de maison, dis-moi que tu es sourd et que tu n’as rien entendu !
Je me cale face au mur et plaque mon front dessus. Pitié pitié pitié ! Faites qu’il n’ait rien entendu !
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