Pallas, Tome 1: Dans le ventre de Troie

Enfin la réécriture d'un épisode de la mythologie grecque pour lequel peu d'auteurs ont consacré des écrits : les prémices de la guerre de Troie.

J'ai découvert l'histoire de Pallas, fort méconnue, du temple qui lui ai consacré à Troie.

Grâce à ce roman, on comprend mieux le côté imprenable de cette ville, célèbre grâce au cheval Troie et aux récits d'Homère. Toute la ville porte l'empreinte des Dieux, tant au niveau de ses fortifications que des enjeux divins qui s'y jouent.

L'auteure dépeint le caractère impitoyable de certains dieux, les relations houleuses entre eux, mais aussi met en relief toute la hiérarchisation sociétale de l'époque, le rôle des hommes et la place peu privilégiée des femmes. L'histoire d'Hésione en est un bon exemple. Et surtout, l'atmosphère violente pèse comme une enclume sur cette cité.

Une belle découverte qui me donne envie de lire la suite.

Quel coup de cœur ! Une de mes meilleures lectures de l’année.

La mythologie grecque c’est ma passion, mon premier amour et j’avoue que je commençais à moins apprécier et j’avais peur de me lasser, d’en avoir fait le tour (en littérature) mais ce roman m’a redonné foi ! Je me suis rappelée ce qui me faisait aimé la mythologie.

Alors pourquoi ai-je tenté aimer ?

Déjà, on a un mythe beaucoup moins connu et qu’il n’a pas été usé jusqu’à la corde (désolée Hades x Perséphone). Ça, gros point positif ! J’avais vu que ça parlerai de la guerre de Troie (que je n’apprécie pas forcément) mais ici on la découvre d’une autre manière, avec les prémices qui ont conduit au mythe bien connu. On suit les personnages à Troie environ 50 ans avant donc quand Priam n’était encore qu’un enfant et j’ai aimé voir les relations des Troyens et des Grecs à cette époque.

J’ai également aimé la dimension féministe qu’on retrouve de plus en plus dans les oeuvres modernes. Si je ne dis pas de bêtises, on a le point de vue exclusivement de femmes (Hésione, Athéna, Pallas, Héra, …) et ça change. Et pourtant, elles ne rendent pas TOUS les hommes détestables.

Pour finir, j’ai beaucoup aimé la plume qui a su me captiver et qui avait une dimension poétique qui faisait vraiment épopée grecque. Mention spéciale à l’audio également.

En bref, qu’est-ce que vous attendez pour le lire ?

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J'ai hésité à le mettre dans ma liste de bronze mais étant donné que je me suis un peu ennuyé pendant ma lecture, j'ai décidé de le laisser dans "j'ai lu aussi" parce que j'ai quand même appris des choses sur la mythologie. Après je ne sais pas si c'était vraiment basé sur la vraie histoire je vais dire entre guillemets. Mais c'était une lecture sympathique même si c'est écrit d'une manière assez spéciale pour moi.

Quelle bonne idée de commencer l'histoire à la veille de cette 1ère guerre de Troie, qui a vu Héraklès piller la ville et tuer le roi Laomédon. Ainsi, l'autrice place l'autre guerre de Troie; celle d'Homère, dans un cadre chronologique beaucoup plus vaste. C'est intéressant de voir comment les desseins des dieux s'étalent sur plusieurs vies humaines. Et puis, c'est l'occasion de mettre en lumière cette famille royale moins connue que celle de Priam, celle qui gravite autour du sinistre Laomédon.

Ce livre nous plonge bien dans l'ambiance de l'Antiquité. L'histoire d'Hésione est très mouvementée ! Je trouve la fin un peu violente mais elle s'harmonise bien avec l'ensemble du livre!

"Pallas 1 : Dans le ventre de Troie" de Marine Carteron est une réécriture fascinante de la mythologie grecque, centrée sur l'histoire de Pallas à travers celle de Troie. Tout en collant au plus près des récits qui existent, l'autrice a su y apporter beaucoup de fraîcheur et de modernité. J'ai beaucoup apprécié le livre pour son regard critique sur les dieux et déesses, ainsi que pour ses descriptions poétiques (à mon sens ;) ).

Cependant, j'ai trouvé à certains moments que l'écriture était un peu trop simpliste et l'alternance entre les points de vue interne et externe m'a perturbé au début.

Un très beau livre sur la mythologie et Troie sur un point de vue qu’on ne connaît pas forcément.

Une magnifique réécriture de la mythologie grecque, mettant en avant des récits que je ne connaissais pas, même si on sent que le dernier tome finir avec la guerre de Troie.

Proposer le point de vue de plusieurs femmes dans la mythologie n’est pas quelque chose de nouveau en soit, mais c’est toujours aussi agréable et vraiment bien exécuté. Je me suis reconnue dans ces femmes et j’étais en colère pour elles, pour les injustices qu’elles subissent, à la fois de la part des hommes et des dieux. Et c’est déchirant de savoir que, puisque c’est malgré tout une tragédie grecque, cela va probablement mal se terminer pour elles.

L’écriture et les chapitres courts rendent la lecture fluide et addictive et l’autrice a réussi un exercice selon moi difficile : nous jeter dans des évènements sans qu’on comprenne réellement où l’on va au début, mais garder notre intérêt. Et c’est un plaisir de comprendre où elle nous mène.

Je me permets quand même de dire que selon moi, ce livre ne devrait pas être classé en jeunesse : même si le tout est édulcoré et plus mentionné que décrit, il y a quand même beaucoup de trigger warning qui sont “logiques” par rapport à l’époque traitée et à la tentative de réalisme de l’histoire.

Une magnifique lecture, addictive et intelligente.

La plume de l’autrice est fabuleuse et contrairement à beaucoup de livres de ce genre, je ne me suis pas trop mélangé avec tous ses personnages;) Je pense que c’est vraiment le fait que ce soit une histoire mythologique qui ne m’a pas fait accrocher à l’histoire, ainsi que l’organisation du livre:parfois en omniscient, parfois en présent, la narration m’a bien mélangé.

J'ai beaucoup apprécié cette revisite du mythe troyen ! Je trouve cependant qu'il est adressé à ceux étant déjà renseigné sur la mythologie Grecque, il est assez difficile de comprendre certains liens et références sans connaître un minimum les Dieux Grecques et certaines de leurs histoires.

Il n'empêche que ce premier tome est génial, que je suis ravie de redécouvrir Troie sous un autre angle que celui plus répandu, avec en supplément des héroïnes et non pas des héros, de quoi me combler tout à fait.