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Palum, le Basalte



Description ajoutée par solangeL 2014-11-15T19:02:00+01:00

Résumé

Le prochain retard et c'est l'exclusion du collège, Lisy le sait. Pourtant, ce matin encore, elle a préféré flâner au lit plutôt que se lever tôt pour affronter la neige. Sa seule chance d'arriver à l'heure est de couper par le pré du vieux chêne et de suivre la vieille voie de chemin de fer. Avec son amie Théa, Lisy avance au plus vite, malgré le froid et l'obscurité de la nuit. Alors que les portes du collège apparaissent enfin devant elles, une lumière aveugle l'adolescente et une voiture la percute. À son réveil, Lisy ne reconnait ni l'endroit, ni les étranges vêtements qu'elle porte. Où a-t-elle atterri ? Comment s'est-elle retrouvée là ? Et quel est cet étrange murmure qu'elle entend lorsque souffle le vent ? Cette fois, pas de doute, Lisy n'arrivera pas à l'heure pour le cours d'histoire.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par solangeL 2014-11-15T21:54:58+01:00

La porte d'entrée tremblait au rythme des rafales, laissant passer en sifflant, un courant d'air froid qui provoqua un frisson à Lisy. Devant le miroir, elle achevait de cacher ses boucles noires sous son bonnet. Sur son visage doré, ses joues étaient encore rouges de la chaleur intérieure. Elle aurait dû partir plus tôt, elle le savait. À cause des intempéries, le car scolaire mettrait bien plus de temps à rejoindre le collège et tous ses amis avaient dû prendre le précédent. Elle allait peut-être être la seule à arriver en retard. La météo était une bonne excuse à priori, mais il avait neigé pendant toutes les vacances d'hiver et Lisy soupira en comprenant qu'on allait lui reprocher de ne pas avoir anticipé. Monsieur Snooz, son professeur principal, avec qui elle avait cours à huit heures, n'avait que ce mot à la bouche. Anticiper les devoirs, anticiper les retards et, même anticiper les leçons d'histoire. Elle n'avait aucun mal à imaginer le discours qu'il allait lui faire et, connaissant son goût pour l'ironie, elle savait d'avance que toute la classe rirait d'elle. Il lui demanderait sans doute si elle avait, au-dessus de chez elle, un microclimat qui l'aurait empêchée de voir l'état des routes. Comme d'habitude, elle n'aurait rien de très intelligent à lui répondre. À cet instant, les vingt minutes de sommeil supplémentaires qu'elle s'était accordées lui semblaient être une bien mauvaise idée. Pourtant, elle avait apprécié éteindre son réveil, remettre sa tête sous sa couette et profiter de ces derniers instants de chaleur avant de quitter son lit. Elle se souvenait de s'être rendormie, d'avoir rêvé de verdure et de soleil, d'une rivière et de montagnes, d'oiseaux avec qui elle avait volé et d'un sentiment de liberté. À présent, elle allait devoir affronter les intempéries et vingt minutes de plus n'auraient pas été de trop.

Ses clefs étaient suspendues à un cadre photo la représentant avec ses parents lors de la fête nationale du Quatorze Juillet. Sa mère avait dû insister pour que Lisy accepte de laisser ses amis, le temps de poser en famille et son impatience se lisait sur son sourire forcé. Elle s'attarda un moment pour regarder ses cheveux parfaitement lissés et attrapa son trousseau en pensant que l'hiver était vraiment la pire saison à son goût.

Dès qu'elle franchit le pas de la porte, elle se raidit. La neige n'avait cessé de tomber depuis trois jours et il fallait à présent frôler les maisons pour trouver, à l'abri sous les gouttières, un mince chemin que le sel protégeait encore du verglas. Resserrant ses bras contre son corps, elle se dirigeait vers l’arrêt de bus, lorsqu'elle entendit quelqu'un l'appeler.

– Lisy !

Elle reconnut dans la pénombre le manteau rouge de sa meilleure amie Théa. Alors qu'elle tentait de la rejoindre, Lisy glissa sur une plaque d'égout gelée et tomba à la renverse. Le froid lui brûla les fesses et un élancement la parcourut du haut des cuisses jusqu'au milieu du dos. Sourcils froncés et dents serrées, elle lâcha un grognement de douleur et d'agacement.

– Lisy, fais gaffe ! la sermonna Théa. Tu ne l'as peut-être pas remarqué, mais ça glisse.

– J'aurais préféré que tu le dises avant que je me retrouve les quatre fers en l'air !

Théa lui tendit une main et l'aida à se remettre debout en souriant. Lisy geignit en se frottant pour soulager son postérieur.

– À cause du temps, il n'y a pas de ramassage scolaire, ajouta son amie. J'allais partir à pied quand je t'ai vue. J'avais peur d'être la dernière !

– Oui moi aussi. On ne sera jamais à l'heure, je peux faire une croix sur mon argent de poche si je rapporte un autre avertissement à ma mère.

– Dépêche-toi alors.

Les filles se mirent à courir, côte à côte et tête baissée pour éviter que le vent ne fouette leur visage. Elles connaissaient le trajet par cœur pour avoir l'habitude de rater le car, mais le brouillard matinal les empêchait d'avancer aussi vite qu'elles l'auraient souhaité. Elles ne croisèrent aucun véhicule en dehors du camion de la ville qui salait la route principale. Ce serait sans doute la seule rue dégagée, pensa Lisy, puisqu'il n'y avait pas beaucoup de circulation en dehors de cet accès qui reliait St Jean à l'autoroute. Le collège se trouvait sur cette voie, à la sortie du village. C'était le chemin qu'empruntait le car, mais à pied, les deux filles savaient qu'elles n'auraient pas le temps de faire le grand tour.

– On va devoir couper par le pré du vieux chêne et suivre l'ancien chemin de fer si on veut arriver à temps.

– Pas de soucis pour moi, Théa, j'ai moins peur de cette vieille voie ferrée que de Snooz, le troll ! Je suis sûre qu'il attend devant le collège pour avoir la joie de coller tous les retardataires.

– Avec un peu de chance, la neige l'aura empêché de venir.

– Si c'est vrai, je suis prête à danser sur son bureau !

Théa pouffa de rire au point qu'elle eut du mal à se glisser entre les clôtures en bois et qu'elle resta coincée un moment à califourchon, la tête tapant au rythme de son fou rire sur la barrière du dessus. Lisy, amusée de voir son amie ainsi coincée, prenait plaisir à mimer sa future danse de la liberté, manquant à plusieurs reprises de glisser, ce qui ne faisait qu’accroître leur hilarité.

Lorsque les deux amies eurent retrouvé leur calme, elles se remirent en route au pas de course.

Elles arrivèrent sur le chemin de fer quelques minutes plus tard. La neige et le vent avaient redoublé d'intensité et elles durent bientôt se tenir par la main pour s'assurer de ne pas s'éloigner. Lisy commençait à regretter de s'être aventurée hors de la route. Même sa peur de ne pas arriver à l'heure semblait ridicule à côté de la douleur de ses pieds gelés. Le vent lui brûlait la gorge et la faisait pleurer, provoquant un début de gerçure sur ses joues.

Quand enfin devant elles apparurent les lumières du collège, Théa serra la main de son amie, soulagée. Il ne leur restait plus qu'à descendre la petite côte qui longeait le chemin de fer. Elles rattraperaient alors la route principale qu'elles n'auraient qu'à traverser pour arriver.

Le sol glissant de la pente leur faisait malgré elles prendre de l'élan. Leurs pas s'accélérèrent. Toutes les deux battaient l'air de leur bras libre pour tenter d'éviter la chute. Elles qui marchaient prudemment en entamant la descente, bondissaient à présent sans réussir à ralentir.

À quelques mètres de la rue principale, un coup de klaxon fit sursauter Théa qui tomba à la renverse, lâchant brutalement la main de son amie. Lisy, elle, n'entendit rien et termina sa course sur la route. Elle retrouva son équilibre, le sourire aux lèvres. Elle avait réussi à rester sur ses pieds à l'inverse de son amie et elle comptait bien s'en vanter. Un crissement de pneu attira son attention sans qu'elle ne comprenne vraiment. Lorsqu'elle se retourna, elle souriait encore. La lumière des phares d'un véhicule l'éblouit. Ses yeux s'arrondirent et la voiture la percuta.

– Lisy !

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par ProseCafe 2014-11-17T07:34:29+01:00
Argent

Par Yannick sur http://www.prose-cafe.fr

Pour commencer, merci à Solange de m’avoir confié son livre

J’ai adoré le scénario !

L’idée est vraiment originale.

J’y ai retrouvé les influences de l’auteure (le Seigneur des Anneaux, Le Monde de Narnia et autres mondes fantastiques…).

L’écriture est bonne aussi, cela se lit tout seul. L’histoire se déroule très bien.

Les personnages ? Ouaiiiii ! c’est aussi un beau travail, vraiment pas grand chose à redire (Et oui ! Aucun livre n’est parfait >:-D).

Ce que j’ai a déploré, c’est vraiment de la pleurnicherie.

Ce livre aurait mérité de 50 à 150 pages de plus ! Certains chapitres m’ont laissé sur ma faim, pas bâclé, non ! Je dirai que c’est comme si ils avaient été coupés.

Heureusement cela n’a aucune incidence sur l’histoire mais peu parfois laisser un goût de reviens-y !

En clair ! Très bonne lecture ! Je le recommande vivement dès 15 ans (voire 13 ans).

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Date de sortie

Palum, le Basalte

  • France : 2014-10-27 - Poche (Français)

Activité récente

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Note globale 9 / 10

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