Ce livre était dans mon pense-bête depuis un moment déjà, et je suis ravie de l’en avoir sorti car c’est une superbe découverte. Le monde de l’équitation ne sert pas que de décor à la romance, mais lui permet de se développer sans aller trop vite ni trop lentement. Moi qui suis difficile en matière de romance, je me suis régalée.

Terminer cette lecture me donne l’impression d’avoir gravit le sommet d’une très haute montagne. Lorsque j’ai décidé de lire un livre sur le féminisme, j’ai hésité entre celui-ci et Sorcières, de Mona Chollet, mais Le Deuxième Sexe est le texte fondateur du féminisme moderne, il me semblait plus judicieux de lire celui-là en premier. A l’époque de sa sortie, j’imagine qu’il a dû faire l’effet d’une bombe. N’étant pas aussi brillante que Simone de Beauvoir, j’ai parfois dû m’accrocher au cours de ma lecture (sur la partie portant sur la psychanalyse notamment), mais j’ai adoré la seconde partie sur l’Histoire et les comparaisons faites entre différents auteurs. Je vais quand même aérer mon cerveau avant d’entamer la lecture du tome 2.

Cela faisait bien longtemps que je voulais lire ce livre. Je suis Latifa Ibn Ziaten sur Twitter et j’ai toujours trouvé cette femme très courageuse et touchante, la lecture de son livre ne fait que renforcer mon opinion. J’ai beaucoup pensé à ma propre maman en lisant certaines phrases que madame Ibn Ziaten disait à ses enfants, car j’ai entendu les mêmes.

Je crois qu’il faut que je me méfie des coups de cœur de Linksthesun. Lorsqu’il a parlé de ce roman dans son coin lecture, il m’a donné très envie de le lire. En tout cas le résumé du roman m’a donné très envie de le lire, et c’est déçue que je termine ma lecture.

Je n’ai jamais réussi à m’attacher à Thahild, malgré ses bonnes actions et son altruisme. Malgré toutes les épreuves qu’elle subit, impossible pour moi d’avoir de l’empathie pour elle. En voulant se démarquer des clichés, je trouve que l’auteure en a fait un personnage peu crédible. En effet de princesse ayant toujours été servie par une armada de serviteurs, Thahild devient une guerrière capable de se débrouiller toute seule, même si on la voit évoluer, c’est trop rapide, d’autant plus que lorsqu’elle part à l’aventure, elle sort, très très vite, de ce que l’on pourrait qualifier de dépression. Même si ça se comprend, elle est guérie de son chagrin beaucoup trop vite. Pour connaître des gens qui ont combattu une dépression ou la combatte encore, il faut quand même du temps pour guérir.

L’intrigue va sur de fausses pistes, mais c’est au détriment des personnages secondaires, pour certains pas assez fouillés. D’ailleurs, certains revirements de situation donnent l’impression que l’auteure ne savait plus trop où elle voulait emmener son histoire.

J’ai trouvé que l’on passait trop vite sur le dragon. Thahild ne prend même pas la peine d’essayer d’en apprendre plus à ce propos, alors que le reptile en question a l’air d’en avoir après son clan.

Bref, ce ne fut pas un coup de cœur, et je ne sais pas si je lirai le tome 2.

Un livre percutant, à ne pas mettre entre toutes les mains. L’auteure montre comme les victimes sont doublement condamnées quand, après avoir subi des sévices atroces, elles sont jugées coupables par l’opinion publique et la justice qui ne condamne pas assez lourdement les criminels. J’aurais aimé que cette lecture soit plus longue pour en apprendre davantage sur Tina et sa fille et leur vie d’après.

Un témoignage fort que j’ai trouvé très touchant. C’est peut-être une impression, mais j’ai l’impression que le harcèlement scolaire est une chose de plus en plus courante, avec trop souvent des conséquences funestes. A l’époque où j’étais scolarisée, je n’avais pas l’impression que nous étions si horribles les uns avec les autres. En tout cas je trouve Matthieu Meriot très courageux, et je lui souhaite tout le bonheur possible.

C’est d’abord le titre de ce roman qui m’a attirée, et j’ai d’ailleurs beaucoup apprécié qu’il soit mis en application très tôt dans le roman. La fin se devine assez vite, mais la plus d’Alice McDermott est à la fois belle et efficace. En revanche j’ai détesté l’intrigue du peintre. J’ai vraiment trouvé ça dérangeant.

J’éprouve le même sentiment après cette lecture qu’après celle d’Elizabeth, une princesse amoureuse : j’ai passé un bon moment, mais je m’attendais à autre chose.

Si l’auteure sait instaurer une atmosphère qui donne envie de réserver un séjour au refuge des Perce-neige, je n’ai pas été convaincue par la romance. Je n’ai pas ressenti d’alchimie entre Liia et Baron. En revanche le lien qui unit Liia et Tim est très réaliste.

J’ai de grosses lacunes concernant Shakespeare, dont je n’ai lu que les sonnets, et Roméo et Juliette. J’ai adoré découvrir cette intrigue. Macbeth m’a fait pensé à Henry VIII, de par sa violence, sa méfiance et sa folie, même s’ils ne connaissent pas la même fin.

Hormis l’épilogue, génial, je dois bien avouer que je n’ai pas été plus emballée que ça par cette lecture. N’ayant jamais vu le film je partais sans idées préconçues. Je n’ai jamais réussi à m’attacher à Ram, même si l’intrigue offre un vrai dépaysement. Je trouve que la forme des chapitres, un peu répétitive, tue un peu le fond.

Challenge 2023 : un livre avec un titre à rallonge.

Est-ce que ça m’aurait plu lorsque j’étais enfant ? Non. Adulte par contre, j’ai beaucoup aimé cette lecture. Je sais qu’il existe une palanquée de théories à propos de ce livre, mais je ne sais pas vers laquelle je pencherais. Pour moi on est soit dans la revisite d’Alice au pays des merveilles, soit c’est juste une gamine qui joue… tout simplement. Pour la petite histoire, l’œuvre est si populaire, que la marque make-up révolution lui a même dédié une collection (plutôt sympa d’ailleurs).

Ainsi se termine ce deuxième mois de lecture, avec pour février, 3 lectures avec des chats comme personnages principaux (Crime et chat qui ment, les enfants d’Aliel tome 1 : le grand éveil, et Coraline).

Il y a beaucoup de mignonceté dans cette histoire. Charlie et Nick sont aussi attachants l’un que l’autre, pris dans les affres de l’adolescence. J’ai vraiment hâte de découvrir la suite de leur histoire. C’était trop court, mais j’ai passé un excellent moment.

Challenge 2023 : une BD.

Recommandée tant de fois par LinksTheSun, j’avais envie de découvrir cette saga littéraire dont le vidéaste dit qu’elle est sa préférée. Force est de constater que pour moi, la sauce n’a pas pris. Déjà, je n’apprécie pas du tout le personnage de Lilas, que je trouve beaucoup trop parfaite et incarnant trop le cliché de l’héroïne de roman qui a tout le poids du monde sur ses épaules. J’aurais nettement préféré que l’on se focalise davantage sur Irika, ou l’atypique duo formé par Carson et Vionel. J’al souvent trouvé l’intrigue trop manichéenne, avec d’un côté les méchants très méchants et de l’autre les gentils très gentils. Un point de l’intrigue m’a paru invraisemblable : je trouve que les synalions se laissent tous convaincre beaucoup trop vite. La magie n’a pas l’air de se trouver à tous les coins de rues dans cet univers, mais les protagonistes ne sont pas longs à convaincre lorsqu’on leur annonce qu’ils possèdent des dons qui vont permettre de détruire une menace pour l’humanité toute entière.

Bref, c’est loin d’être un coup de cœur, et je doute même de lire la suite.

Challenge 2023 : un livre du coin lecture que Links a aimé.

Avec un humour mieux équilibré et une Marie-Antoinette plus présente, j’ai bien plus aimé ce tome que le précédent. Je pense que c’était le dernier, et du coup, tant mieux que Sa Majesté ait été plus présente. C’est peut-être un peu ça le problème de cette série : Marie-Antoinette est la raison d’être de cette série, mais elle en est très peu actrice. Le duo formé par Rose et Léonard est marrant, mais parfois j’aurais voulu voir un peu plus la reine enquêter.

Ayant grandi avec les films d’horreur comme le projet Blair Witch, ou les plus récents Paranormal activity, j’ai beaucoup aimé le côté « caméra au poing » du Navidson record. En revanche, j’ai beaucoup moins accroché sur la partie Johnny Errand du récit. C’est une lecture très particulière, déroutante, mais qui ne peut que marquer ceux qui en font l’expérience.

Challenge 2023 : un livre du Coin Lecture que Links n’a pas aimé.

Descendu en flèche par le youtubeur Linksthesun dans son émission le coin lecture (numéro 17), je suis en total désaccord avec tout ce qu’il a mis en avant pour détruire ce roman. Sa critique avait été si dure qu’elle m’avait donné envie de lire ce livre, que j’ai pour ma part trouvé très bien construit. Si les influences de l’auteure sont très visibles, elle sait les utiliser avec intelligence pour construire son propre univers, au demeurant très cohérent. Tous les personnages sont attachants et j’ai beaucoup aimé le côté « chorale » du récit. Il me tarde de lire le tome 2.

J’avais eu un coup de cœur pour le résumé… ce fut beaucoup moins le cas pour le contenu du livre en lui-même. Après, il passe après Sous le nom de Clotilde et le tome 1 de Perfect world, c’est peut-être pour ça que je n’ai pas trop accroché. J’ai trouvé que Jade faisait parfois d’un mépris tout Parisien envers les coutumes régionales, et le chaud-froid dans la romance m’a saoulée.

Je n’avais pas ouvert un manga depuis le lycée, et cette petite madeleine de Proust était délicieuse. L’auteure n’épargne rien des réalités du handicap, et j’ai trouvé ce petit couple bien mignon, même si leur histoire va un peu vite. Je me laisserais sans doute tenter par la suite de la série.

La poésie, c’est un peu comme la peinture : soit ça vous parle, soit vous y êtes hermétique. Moi qui me faisait une joie de découvrir la plume d’Emily Dickinson, je dois dire que je suis déçue. Sa réputation est si grande, que je m’attendais à être transportée, mais non, à quelques exceptions près, j’ai juste l’impression d’avoir lu le journal intime d’une gamine gothique (et un peu antisémite sur les bords, vu certains vers). Énorme déception, donc.

Challenge 2023 : un recueil de poèmes.

Pas étrangère à l’univers des EHPAD, je suis effarée, dégoûtée par ce que j’ai lu. Comment peut-on ne penser qu’à l’argent, au détriment d’êtres humains ? L’enquête de Victor Castanet a secoué le cocotier et j’espère que les choses vont peut-être changer, ne serait-ce qu’un petit peu. Suis-je trop optimiste ? Sans doute, hélas.

La reine du crime est mon écrivain préféré, et j’avais très envie de découvrir ce tout petit livre pour enfants retraçant les grandes lignes de sa vie. Les illustrations sont belles. La découverte de la collection Little people, big dreams était très chouette.

J’aime beaucoup les vidéos de Sonya Lwu, et j’avais aussi beaucoup aimé son cahier d’enquêtes, c’est donc naturellement que j’ai eu envie de lire ce nouveau livre (sorti l’année dernière). Psycho-criminologue de formation, l’auteure ne fait pas dans le sensationnalisme, mais au contraire, amène beaucoup d’humanité dans ses analyses.

Challenge 2023 : un livre écrit par un vidéaste YouTube.

A l’annonce du décès de Sa Majesté, je me suis dit deux choses : que la poste allait éditer des timbres à son effigie (ils sont disponibles sur le site internet, dans la rubrique collector), et qu’une palanquée de livres sur sa vie et son règne allaient être édités. Dans les deux cas, je ne me suis pas trompée. Du coup, j’ai demandé celui-ci pour Noël, et j’avoue… je suis déçue. Déjà, je croyais que c’était un documentaire. Non, c’est un roman, et il ne m’a pas totalement convaincue. L’auteure ne m’a jamais complètement faite entrer dans l’histoire, j’ai toujours eu l’impression de rester en dehors du cadre. Ce n’était pas une mauvaise lecture, mais je suis tout de même un peu déçue.

Il y en a eu des rendez-vous manqués entre ce livre et moi, mais ça y est, je l’ai enfin lu, et je ne regrette pas du tout. Je l’ai commencé en me disant que cette lecture serai un challenge, et finalement j’ai été happée dans cette univers. Tolkien est prolixe et ses descriptions sont si bien faites, que j’ai réussi à anticiper un petit détail lorsque la compagnie est dans la Moria (minuscule detail, mais j’étais fière de l’avoir deviné avant même que l’auteur n’en fasse la description). En revanche, même si je n’ai jamais vu les films (si, si, je vous jure que c’est vrai), la notoriété de l’œuvre fait que j’en connais la fin dans ses grandes lignes et que donc certains petits cailloux semés par Tolkien ne me sont pas utiles (ce qui unit Arwen et Aragorn, les « rêves » de Frodo…). J’ai trouvé la compagnie un peu longue à la détente pour trouver qui les suivait, on ne risque pas le claquage neuronal à le deviner. En tout cas je suis bien décidée à lire la suite, et me réjouis que ma première lecture de l’année ait été aussi agréable.

J’ai découvert Popésie en début d’année 2022 grâce à sa BD Turbo classiques. A l’annonce de la sortie de ce nouveau livre, j’étais donc très impatiente, et je ne suis pas du tout déçue. La difficulté est bien dosée : ce n’est ni trop facile, ni trop complexe, ce qui fait que l’on ne s’ennuie jamais. N’aimant pas écrire dans mes livres, je n’ai pas fait certaines énigmes, mais en revanche j’ai retenu une chose : il faut lire L’homme qui rit.

Les deux premiers livres de la collection Regency que j’ai lu ne m’ont pas plu énormément, mais celle-ci est un vrai coup de cœur. Revisite de la belle et la bête, j’ai trouvé le personnage de Hartley tellement touchant. Pour une fois que c’est le personnage masculin qui doute de lui-même, je trouve ça rafraîchissant. En clair, je vous recommande chaudement cette lecture, et je vous souhaite un joyeux Noël.