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Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-01T18:45:57+02:00

J’avais alors pris l’habitude de faire un détour tous les soirs par les chutes avant de rejoindre la maison. C’était devenu mon havre de paix, l’endroit où j’aimais mettre à jour les notes de la journée et écouter un peu de musique sur mon iPhone, dérivatif agréable qui me permettait de combler mon besoin d’évasion. De jour en jour, ce pèlerinage devenait comme une nécessité, un besoin indéfinissable. J’étais comme attirée par un souvenir lointain que je ne savais expliquer. Dans ce paysage vert et vallonné formé par les glaciers de la dernière glaciation, je retrouvais enfin mes racines, un contact simple et pur avec celle dont nous étions tous les enfants, notre terre mère.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-01T18:45:49+02:00

Cela faisait trois jours que nous travaillions sur l’épave du bateau. J’avais retrouvé mon rythme et ma paix intérieure. Le temps était splendide et l’été nous gâtait de soleil et d’une chaleur exceptionnelle pour cette région du Danemark. Selon les prévisions, nous allions dépasser les normales de saison et cela devait se poursuivre jusqu’à la fermeture du site pour nos vacances annuelles.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-01T18:45:33+02:00

Et voilà ! Comme bien souvent, nous étions partis tous les quatre à rêver. Déjà en 1904, des chercheurs norvégiens avaient découvert dans leur pays le char d’Osenberg, un splendide drakkar de plus de vingt mètres de long qui, selon la datation de l’inhumation autour de l’an 834, aurait été le tombeau de la reine Alfhild. Aujourd’hui, ce vestige restauré était un haut lieu touristique et une reproduction de la splendide proue sculptée du bateau était exposée en permanence au musée régional norvégien.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-01T18:45:21+02:00

Je les mis très vite au courant de mon voyage à Francfort. J’avais été reçue, à mon arrivée au bureau, non pas par la douce Amanda, notre supérieure depuis plus de six ans, mais par une arriviste du nom de Renata Schreiber, une amie « personnelle », comme je devais l’apprendre plus tard, du directeur du DAI. Au cours de notre entretien, j’avais réalisé que la fameuse Renata n’y connaissait absolument rien en archéologie et en fouilles, ce que je lui avais fait comprendre ouvertement et qu’elle n’avait guère apprécié. D’ailleurs, notre rencontre s’était soldée par mon départ fracassant. Elle m’avait même suivie dans les couloirs en me traitant de folle.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-01T18:45:13+02:00

Quelques minutes plus tard, la Jeep empruntait la bretelle d’autoroute et prenait la direction du nord. Je pouvais enfin me détendre. J’allais retrouver mes collègues et amis ainsi que mon travail que j’aimais par-dessus tout.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-01T18:45:04+02:00

Nous arrivâmes en vue du fjord alors que le soleil commençait sa descente sur l’horizon, colorant le ciel de lignes couleur de sang, présage d’une autre belle journée. J’aime ce moment où tout ralentit, où après des heures passées dans le sable et la terre, nous nous retrouvons dans la cuisine de notre petit cottage à préparer ensemble notre unique repas chaud de la journée, agrémenté d’un vin, rouge, blanc ou rosé, frais et capiteux, pour finir sur la terrasse ou au salon à nous remémorer des évènements, à chanter au son des accords de guitare de Tina ou à jouer à des jeux de société. La nuit passée, je m’étais retrouvée dans une chambre d’hôtel aux murs blancs et tristes et j’avais réalisé, encore une fois, combien mes collègues représentaient mon équilibre, ma force, ma famille. Je sortis de la Jeep et inspirai profondément. Je fermai les yeux durant un instant pour mieux apprécier la sensation de plénitude que les effluves marins diffusaient dans l’ensemble de mon corps.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-01T18:44:50+02:00

Employée par le Deutsches Archäologisches Institut (l’Institut allemand d’archéologie) plus communément appelé DAI, je fais partie depuis huit ans de la commission romaine germanique dont le siège est à Francfort et qui se spécialise dans les civilisations du IXe et Xe siècle. La découverte d’un ancien village viking à l’est de Mariager, dans la région d’Hobro, par une équipe anglaise avait attiré l’attention de mon institut sur le Jutland, cette région du nord du Danemark. La présence des Vikings dans cette région n’était plus à démontrer, le site de Fyrkat ayant fait l’objet de fouilles dans les années 50, ce qui avait permis de mettre à jour l’une des dernières forteresses édifiées en son temps par le roi Harald aux alentours de l’an 983. Mes collègues et moi étions en poste depuis près de six mois et nos fouilles avançaient bien.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-01T18:44:42+02:00

Allez ! Courage, Lizzie, il reste une petite heure et tu retrouveras la terre ferme. Il me semblait entendre la voix de mon grand-père. Bon sang ! Il me manquait et Maddie aussi.

À peine soixante minutes plus tard, je tombai dans les bras d’Andreas, mon collègue et ami. Je plongeai mon nez dans sa veste en cuir. Il sentait bon, un mélange d’après-rasage, notes subtiles de néroli et de myrte, de terre et de cuir et je réalisai soudain à quel point ils m’avaient tous manqué. Pourquoi donc cet éternel refus de m’engager plus avec lui ? Ah oui, cette blessure encore trop sensible qui avait laissé une trace indélébile sur mon cœur… et Dieter, le fameux Dieter avec qui j’étais censée passer le reste de ma vie.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-01T18:43:54+02:00

Je déteste voyager en avion. Depuis toujours. Ironiquement, c’est le moyen de transport que j’emploie le plus pour mon travail, celui-ci me conduisant souvent aux quatre coins du globe.

Je marchais comme un zombie sur le tarmac en suivant les autres passagers et la boule que j’avais dans la gorge descendait aux confins de mon estomac. J’allais me sentir mal, je le sentais. Je m’agrippais tant bien que mal à la main courante de la passerelle tandis que mes pieds partaient dans une danse effrénée… en avant, en arrière… en avant, en arrière. Je dus faire un effort surhumain pour me hisser sur la première marche et rejoindre le siège qui m’avait été attribué sans trop regarder autour de moi.

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Extrait ajouté par Ocelline 2016-02-19T23:11:59+01:00

Chapitre N'2 en intégralité :

Spoiler(cliquez pour révéler)La lune était pleine,brillante et illuminait un ciel de nuit parsemé de constellations. Andreas gara la voiture aux abords d’une clairière où nous attendait une vingtaine de personnes.

Svend Argund se détacha du groupe et s’avança vers nous, nous accueillant chaleureusement. Il était le directeur et propriétaire du

Vikingegården de Hobro, un village touristique qui était une reconstitution exacte d’une propriété du temps viking. Des acteurs en costumes d’époque permettaient aux touristes de se replonger dans leur vie quotidienne. On y préparait des mets typiques, on y faisait du tissage et la journée se finissait à chaque fois par une bataille entre deux clans rivaux, bataille qui faisait

évidemment la joie des visiteurs, petits et grands. La soixantaine passée, Svend était également le propriétaire du cottage où nous résidions et il venait souvent nous voir, très intéressé par nos fouilles. Il était pour nous comme un père spirituel ainsique, parfois, un confident très à l’écoute.

- Nous n’attendions que vous. Bienvenue dans le monde des Vikings.

Le jeune homme qui l’accompagnait tendit à chacun de nous un flambeau qu’il alluma, puis tout le monde s’engagea dans un petit chemin à la file indienne jusqu’aux abords d’une clairière au centre de laquelle brûlait un feu de joie. Un tapis herbacé l’entourait sur lequel avaient été étendues des couvertures de laine.

—Installez vous confortablement, je vous en prie.

Il parlait d’une voix calme, douce et envoûtante, tellement magique qu’elle nous imposait le silence. Il prit place sur une énorme souche de bois ressemblant à un confortable fauteuil. J’étais émerveillée.

Je rendis mon flambeau, suivis les autres et m’allongeai sur la couverture, le cœur grand ouvert, les yeux lumineux... en attente.

- Fermez les yeux un instant et écoutez le chant mélodieux de la nuit... le léger murmure de la brise dans les arbres... elle vous caresse le visage et vous inspire à la détente... Écoutez.

Je me laissai aller à

reconnaître chaque bruit, le bruissement des feuilles, le chant des criquets et là, là, très près et en même temps très loin, j’entendis comme un clapotement.

Quelle sensation incroyable de bien être ! Je me sentais comme emportée dans un tourbillon de sentiments. Ma vie, qui me faisait mal une heure auparavant, s’était transformée en un océan de plénitude.

Et la voix de Svend s’éleva.

- Il était une fois un peuple noble et fier qui sillonnait les mers dans ses langskips pour établir des points de commerce et d’échange. Ils étaient également de valeureux guerriers et ne craignaient personne à part leurs dieux. Odin, le plus puissant de ces dieux, régnait sur Asgard le monde d’en haut. Accompagné en tout temps de deux corbeaux, il savait par eux tout ce qui se passait à Midgard, le monde d’en bas... le monde des humains. Les deux mondes étaient reliés entre eux par Bifröst, le pont de l’Arc-en-ciel. En ce tempslà vivait à Midgard un vaillant guerrier du nom de Molgar.

- Oh, non ! Pas cela !

Mais Svend continua.

Il avait quitté son village durant de longs mois, étant parti en guerre contre les pays du sud. Il avait hâte de rentrer chez lui, car il savait que sa tendre épouse

était à la veille de donner naissance à leur second enfant. Ils avaient déjà un garçon.

Elda, sa femme, était son seul joyau, son seul amour, aussi lorsqu’il aperçut, en sortant de la clairière, l’enceinte de son village, il poussa son blanc destrier, le splendide Aslund, à galoper plus vite. Aslund, humant de ses naseaux frémissants les odeurs familières, hennit de joie et accéléra.Un hennissement retentit soudain dans la nuit et nous ouvrîmes tous les yeux au moment où un cheval blanc portant un guerrier viking passait à l’arrière de

Svend dans la clarté du feu. C’était magique ! Les flammes dansantes lui donnaient l’air de flotter, sorti tout droit d’un rêve. Tout le monde retint son souffle et le cheval disparut dans la nuit comme il était apparu.

Et le conteur continua son récit

:

Malheureusement, Elda, en donnant naissance à une petite

fille quelques heures plus tôt, était allée rejoindre le royaume des ombres. Molgar, fou de douleur et de chagrin, refusa de voir l’enfant et ordonna qu’on le noie. Les jours passèrent et il maudit les dieux qui lui avaient pris sa femme.

Je n’étais plus dans la clairière, je fermai les yeux et mon esprit s’évada dans mes souvenirs. J’étais redevenue une petite fille et l’homme assis au bord de mon lit parlait lui aussi d’une voix posée. De temps en temps, il accompagnait ses paroles de grands gestes des bras pour donner encore plus de poids et de véracité à son récit.

Un jour, après une pluie, alors qu’un arc-en- ciel illuminait de ses couleurs le ciel gris bleu, Molgar, le guerrier, galopa à bride abattue jusqu’à sa base. Aslund sauta sans hésiter sur la

ligne rouge et monta en direction d’Asgard, le royaume des dieux, ses sabots soulevant à chaque foulée de la poussière d’étoiles magique. Arrivé à la porte du royaume d’en haut, il fut accueilli par Heimdall, le dieu gardien qui lui barra le passage. Molgar, fou de douleur, mit pied à terre et se lança sur Heimdall en hurlant, son épée à la main. Une lutte féroce s’engagea alors et les cris de l’homme attirèrent l’attention d’Odin.

Élisa, tu as déjà entendu cette histoire des dizaines de fois, fit une voix féminine d’un air découragé.Je me tournai vers ma mère qui se tenait dans l’embrasure de la porte et un sourire mutin illumina mon visage.

—Oh, maman ! Grand-père la raconte si bien ! Continue Opa... s’il te plait.

Et mon grand-père continua de bonne grâce, habitué à ce rituel journalier.

La main d’Andreas sur mon bras me fit subitement revenir à la réalité.

—Elisa, tout va bien ?

Je ne sentis les larmes qu’au moment où leur goût vint saler le bord de mes lèvres. Je souris et lui fit signe que oui, puis me levai pour m’éloigner du groupe.

J’étais au bord du sanglot. Cette légende était celle qui avait bercé toute mon enfance, celle qui m’avait donné envie de devenir archéologue et ce soir, alors que psychologiquement déjà éprouvée j’essayais de me remettre de mon altercation à Francfort, elle venait m’ébranler encore plus. Moi qui d’ordinaire étais solide comme un roc, à toute épreuve, je réalisai soudain qu’une brèche s’était ouverte dans ma carapace.

Sans vraiment réfléchir vers où je m’en allais,attirée inconsciemment par un clapotis lointain, je suivis un petit chemin et me retrouvai subitement devant un paysage féérique. Là, devant moi, s’étendait une chute d’eau dont je distinguais à peine le contour dans la clarté lunaire, mais dont les gouttelettes scintillaient dans la nuit comme des milliers de lucioles. Je restai ébahie, ne pouvant détourner mes yeux de ce spectacle et lentement, je sentis le calme m’envahir. Je lâchais prise, enfin. Ma respiration ralentit et je me surpris même à sourire.

Là bas, très loin, la petite fille soufflait dans le dos de son grand-père alors qu’il s’apprêtait à quitter sa chambre, persuadé qu’elle s’était endormie

:

Opa. Crois-tu qu’ils soient heureux maintenant

?

Il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire face à s a ténacité.

C’est certain, mon cœur, l’amour réunit toujours ceux qui s’aiment. Dors maintenant.

Bonne nuit.

Bonne nuit, ma Lizzie

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