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Par le vent pleuré



Description ajoutée par x-Key 2017-06-09T13:11:06+02:00

Résumé

Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d’ossements ayant appartenu à une jeune femme. Elle s’appelait Ligeia, et personne n’avait plus entendu parler d’elle depuis des décennies.

Été 1969 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l’insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C’est l’époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, du sexe et du Grateful Dead. Deux frères, Bill et Eugene, qui vivent bien loin de ces révolutions, sous la coupe d’un grand-père tyrannique et conservateur, vont se laisser séduire par Ligeia la sirène et prendre dans le tourbillon des tentations. Le temps d’une saison, la jeune fille bouleversera de fond en comble leur relation, leur vision du monde, et scellera à jamais leur destin – avant de disparaître aussi subitement qu’elle était apparue.

À son macabre retour, les deux frères vont devoir rendre des comptes au fantôme de leur passé, et à leur propre conscience, rejouant sur fond de paysages grandioses l’éternelle confrontation d’Abel et de Caïn.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Reinharez.

(Source : Seuil)

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Classement en biblio - 41 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par anonyme 2019-05-01T18:13:41+02:00

- Si je ne retourne pas au bord de l'océan, je vais en crever. Mais tu pourras venir me voir et pieuter chez moi. Je parie que Miami te botterait. L'océan est tout près, et ils ne le laissent pas se dégueulasser comme à Daytona Beach.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Blandine1 2022-05-18T22:29:10+02:00
Or

Encore un bon cru de Ron Rash pour ce millésime 2017. Comme les précédents, la nature y est présente et les personnages profonds. Par contre le côté polar ce n'est pas trop ça, car dès le début, à la façon dont sont présentés les personnes, on devine le meurtrier de la jeune fille qu'ils ont fréquentés 40 ans plus tôt dont on vient seulement de retrouver le corps. L'histoire de ces deux frères à la pêche, dirigés par un homme despotique, m'a rappelé des images du film Et au milieu coule une rivière. Toujours cette belle écriture !

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Commentaire ajouté par Steph_P 2021-11-10T12:36:07+01:00
Bronze

Eugene, et son grand-frère Bill, rencontrent un jour une fille qui dénote sur le bord de leur rivière, au piémont des Appalaches. Elle les interpelle, les provoque, les séduit. Eugene tombe rapidement amoureux d'elle, et se met à lui fournir des drogues. Et puis un jour, elle lui annonce qu'elle doit partir, et elle disparait de sa vie.

Quarante ans plus tard, un corps est retrouvé enroulé dans une bache, sur le bord de la rivière.

Eugene est persuadé qu'il s'agit de Ligeia, et il se précipite chez son frère, Bill, mari parfait, brillant chirurgien, et médecin au grand coeur. Mais la vie d'Eugene n'est plus aussi simple que quand il avait 16 ans.

Qu'est-il arrivé sur ce bord de cette rivière ?

Un suspense bien mené, une histoire un peu classique mais on se retrouve vraiment transporté dans cette amérique profonde de la fin des années 60, et on souffre avec Eugene de sa vie actuelle.

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Commentaire ajouté par Abyssos 2019-09-27T15:32:08+02:00
Bronze

Septième roman d'une déjà belle et reconnue bibliographie, "Par le vent pleuré" m'a tout d'abord attiré par l'image intrigante de sa première de couverture.

Entre longue nouvelle et court roman, l'histoire alterne entre deux époques : celle de l'été 1969 et celle 46 ans plus tard, où l'on découvre ce que les frères sont devenus après l'accident tragique. C'est en faisant des allers-retours entre ces deux périodes que l'auteur fait progresser son intrigue.

Malgré un début prometteur avec de belles descriptions, l'ambiance d'une Amérique qui fait rêver et le personnage de Ligeia, tout en mystère, ce roman ne m'a pas paru suffisamment abouti. Certaines scènes semblent pressées, les dialogues bousculent rapidement l'action alors qu'un peu plus de contemplatif aurait servi cette histoire, noyée entre amour de jeunesse et crime non élucidé.

Le suspense, assez présent au début, s'envole à la moitié de l'histoire, emportant avec lui le charisme de Ligeia qui contribuait beaucoup au charme de cette histoire. Ce personnage devient très antipathique et pas aussi complexe que l'on aurait pu l'imaginer. D'ailleurs, la psychologie des personnages, peu nombreux dans l'histoire, aurait pu être davantage travaillée.

Et finalement, en cristallisant certes la magie d'une époque, celle de 1969, Ron Rash coche de nombreux clichés qui rendent son intrigue convenue. Comme le faux triangle amoureux, la sexualité mais aussi le conflit entre deux frères, dont le destin tout tracé ne surprend pas. Et c'est peut-être cet ingrédient magique et obligatoire dans un polar qui manque à celui-ci : la surprise. La nature, qui je pensais allait être omniprésente, a vite été reléguée au second plan. Il en va de même pour la poésie attendue, éminemment présente dans la bibliographie de Ron Rash, ici souvent absente.

Au final, sans être déplaisant, Par le vent pleuré laisse un goût de non achevé. Extrêmement court pour un policier ou un polar, il souffre d'un manque de consistance et de profondeur, à la fois dans son histoire et dans son dénouement. Une prochaine fois, peut-être ?

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Commentaire ajouté par Irene-Adler 2019-03-17T20:48:47+01:00
Bronze

Ron rash est un auteur qui a le don de m'emporter ailleurs, de donner de la profondeur et de la présence à la Nature, de me créer des personnages forts et même de m'émouvoir au-delà du possible avec certains de ses romans.

Le dernier paru, "Le chant de la Tamassee", m'avait moins emporté que les autres, mais c'était son premier écrit et réédité, par contre, niveau Nature, j'avais été servie.

Pour son roman de la rentrée littéraire septembre 2017, j'ai l'impression de ne pas avoir retrouvé ce que faisait la puissance de l'écriture de Ron Rash, un peu comme si en ouvrant un Stephen King, je tombais sur un récit qui ne lui ressemblait pas du tout.

Je suis pour les auteurs qui sortent de leur zone de confort, qui testent d'autres choses, d'autres histoires, mais là, j'ai vraiment l'impression que ce roman aurait pu être écrit par un autre que lui et même si nous étions dans ses Appalaches habituelles, je n'ai pas été emportée par l'histoire.

Attention, je ne dis pas ce que roman est chiant ou mal foutu, juste que je n'ai pas ressenti les émotions qui m'assaillent habituellement lorsque j'ouvre un de ses romans.

Pourtant, le début avait bien commencé, l'introduction était pour le moins originale.

L'alternance des époques variait selon les chapitres, sans que l'on perde le fil de l'histoire, passant alternativement de 1969 à notre époque, nous faisant découvrir Eugene, le narrateur, jeune homme de 16 ans et son frère Bill, 21 ans, rencontrant une jeune fille à problèmes et à la sexualité débridée.

Eugene va grandir à son contact, et pas toujours dans le bon sens puisqu'il boira comme un trou, fumera des pétards, volera des médicaments et aura un comportement d'imbécile face à cette jolie sirène qui lui fit perdre son pucelage.

Dans ce roman qui oscille entre une nouvelle fort longue et un roman court – qu'on n'oserait pas faire plus long au risque de finir par se mordre la queue – il y a peu ou pas de Nature grandiose, mais une sorte de huis clos dans cette petite ville de Sylva, tenue par une main de fer dans un gant de fer par le docteur Matney, grand-père despotique d'Eugene et Bill.

Le portrait du grand-père est superbement réalisé, tout en finesse, sans trop en dévoiler au départ, mais on sent déjà bien que ce type est un petit dictateur et que grâce à son statut de médecin de la ville, il sait bien des choses sur tout le monde, de vos hémorroïdes à votre chaude-pisse, en passant par la grossesse hors mariage de votre fille…

Pas de Nature sublimée, donc, mais une immersion dans une cellule familiale où un homme tient toute une petite ville dans sa main de fer, où un médecin a la puissance d'un parrain, faisant des autres ses pantins. Une plongée dans un huis clos oppressant de deux jeunes garçons qui aimeraient s'opposer au vieux, mais n'osent pas toujours car le prix à payer sera exorbitant.

Si le roman avait été signé Thomas H. Cook, je l'aurais compris, nous étions dans ses atmosphères bien à lui, mais de Ron Rash, j'attendais d'être emportée dans une nature sauvage, avec des personnages autres que ceux que je viens de côtoyer car Eugene, notre narrateur, m'a passablement ennuyé à certains moments, avec ses atermoiements, lui qui n'a jamais vraiment grandi, ni pris ses responsabilités, lui qui boit comme un trou alors qu'il n'avait rien à oublier.

Bref, le roman est bon, mais mes attentes étaient toutes autres.

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Commentaire ajouté par nobodyel 2019-01-09T19:57:04+01:00
Argent

Je l'ai beaucoup attendu ce livre, et peut être trop. Je le zieute depuis sa parution en grand format. Plus il y a d'attente avant la lecture et plus je me fais des idées. Résultat : j'ai été vraiment surprise. Je ne m'attendais pas à cette histoire là, en tout cas pas à ces personnages !

Je m'étais représentais la demoiselle en une gentille et jolie jeune fille un peu sauvage essayant sans doute de se libérer de quelque chose, et les deux frères devenant rivaux, violents ou que sais-je. Et bien je n'étais pas vraiment dans le vrai.

Par contre, le livre est court et peut être un peu trop, j'en aurais voulu un peu plus, plus de profondeur si je puis dire. Je ne pense pas que c'était là l'intérêt de ce livre, mais j'ai deviné bien avant ce qui allait se passer, le fin mot de l'histoire.

J'aime toujours cette ambiance sombre, ces personnages parfois cruels tout en étant humains, que j'avais trouvé dans Une Terre d'Ombre, même si encore une fois j'aurais apprécié plus de d'exploitation.

Je vais lire d'autres livres de cet auteur que j'aime vraiment bien.

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Commentaire ajouté par MissChocolatineBouquine 2018-11-27T13:50:52+01:00
Or

L'avis d'Esméralda :

Ce mois ci je participe à la lecture commune du PICABO RIVER BOOK CLUB. Par ailleurs je découvre l’univers de Ron Rash dont je n’ai entendu que du bien.

PAR LE VENT PLEURE est une très belle découverte. Le coup de cœur n’était pas au rendez-vous, mais je suis sortie de cette lecture charmée. J’envisage même de découvrir ses précédents romans, et je suis sûre que les amis du Picabo River Book Club me conseilleront correctement.

Bill et Eugene, deux frères, orphelin de leur père vivent avec leur mère et le grand père paternel non loin des Appalaches. Grandissant dans une ville ennuyeuse et pieuse, les deux frères voguent à leur occupation morne. Bill et Eugene adeptes de la pêche ont pour habitude tous les dimanches après midi de rejoindre dans la montagne, un petit coin de paradis loin de tous soucis.

Un été, ils y rencontrent Ligeia, une fille de la ville qui a été parachutée ici pour mauvaise conduite. Les mœurs légères de cette jeune fille vont ensorceler les deux frères et leur laisser des souvenirs indélébiles.

Ron Rash fait vogué son lecteur entre le présent et le passé. Il décrit avec une nette précision les déboires des jeunes adultes qui vont se consumer dans une relation non avenante et destructrice. Ligeia joue à merveille la manipulatrice sournoise qui tire à profit de son double jeu. La relation entre les deux frères n’est pas celle que laisse prétendre cette entente cordiale. Le brillant grand frère, Bill, est mis sur un piédestal inatteignable pour Eugene. Même si les conflits n’éclatent que rarement, ils s’entassent silencieusement. Eugene n’a pas eu du tout de place pour s’émanciper. Tel qu’il était jeune on le retrouve quarante an après. Son image est restée sur pause dès le moment où Ligeia a disparu. Il ne se réveillera qu’à l’annonce de la découverte du squelette de Ligeia qui va littéralement le bouleverser. C’est avec de nombreuses questions qu’il part à la conquête d’une vérité. Une vérité qui va tout bouleverser.

Ron rash a un talent extraordinaire pour narrer une histoire fracassante. Les plus petits détails, les descriptions, les personnages charismatiques illuminent cette histoire sombre et dramatique. Le final est un sacré tour de passe-passe et a le mérite de laisser le lecteur pantois. Un histoire profondément humaine qui décortique les relations fraternelles, familiales et amicales. La touche suspense renforce le récit tonitruant.

Quelle belle découverte : une plume sensationnelle, une trame enivrante, des personnages profonds et un suspense haletant, il ne m’en fallait pas davantage pour dévoré PAR LE VENT PLEURE où l’esprit de liberté et d’émancipation ont tout d’un rêve.

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Commentaire ajouté par Aryia 2018-02-14T11:10:20+01:00
Or

Bill et Eugène n’étaient encore que des adolescents le jour où leur chemin croisa pour la première fois celui de Ligeia. L’insaisissable jeune fille apporta avec elle le monde dont ils étaient coupés, autant du fait de la position géographique de leur petite ville des Appalaches que de celui de leur tyrannique et omniscient grand-père. Le temps d’un été, Eugène va progressivement se détacher de l’ombre de son frère ainé, va s’affirmer, émoustillé par le vent de liberté et d’inconnu qui souffle autour de la belle Ligeia. Lorsque sa sirène disparait, brusquement, soudainement, sans crier gare, le mal est fait : la vie d’Eugène est bouleversée à jamais par ces quelques mois passés en sa compagnie. Aussi, lorsque quarante ans plus tard, il apprend que les ossements de la jeune fille ont été trouvés près de la rivière où ils se baignaient cet été, il cherchera à comprendre ce qu’il s’est réellement passé …

Des quatre livres que j’ai reçu cet été dans le cadre de cette opération, c’est indéniablement celui qui me donnait le plus envie. J’ai directement eu un véritable coup de cœur pour ce titre et cette magnifique couverture, et j’étais particulièrement curieuse de découvrir enfin cet auteur dont j’entendais énormément parler. Et le résumé a fini de me convaincre : les Appalaches, l’été 1969, une histoire familiale et amoureuse mêlée à une enquête policière, du rêve en pages !

Et ce roman ne m’a pas déçue ! J’ai été époustouflée par la profondeur des personnages : ici, il n’est pas uniquement question de caractère et de personnalité, mais bel et bien d’une véritable présence. Lorsqu’il était question du grand-père de Bill et Eugène, j’avais le sentiment que cet homme, austère et autoritaire, se trouvait devant moi avec sa prestance et sa fermeté. Lorsqu’au contraire, Eugène nous parle de Ligeia, c’est sa sensualité et son indiscipline qui s’imposait à mon esprit. Il y a quelque chose dans la narration qui donne véritablement vie à ces personnages : ici, Ligeia, Bill et Eugène (pour ne citer qu’eux) ne sont pas uniquement trois personnalités fabriquées sur mesure pour coller au rôle qui est le leur dans l’intrigue, mais j’ai au contraire le sentiment que l’intrigue s’est formée pour coller avec la personnalité et le passé de chaque personnage. Epoustouflant !

Quant à l’intrigue en elle-même, elle est tout simplement stupéfiante. Habile mélange entre le récit d’initiation, le récit familial et le récit policier, ce roman est riche en rebondissements, en révélations et en émotions. Ce roman met en évidence à quel point chaque événement de notre vie, chaque rencontre, chaque décision, peut impacter durablement notre vie toute entière. Mais cela, on ne s’en rend compte que très progressivement, au fur et à mesure que les pièces du puzzle se mettent en place, au fur et à mesure que la vérité fait surface. En effet, puisque c’est Eugène qui nous raconte l’histoire, nous ne savons que ce qu’il sait … et on se rend finalement compte qu’il ne sait pas grand-chose. Pas une seule fois je n’ai réussi à devancer les révélations, pas une seule fois cette hypothèse ne m’avait effleuré l’esprit. Je me suis laissée avoir du début à la fin !

Ce qui est assez merveilleux, également, c’est qu’en l’espace de deux cents pages, l’auteur arrive à nous plonger dans deux ambiances complètement différentes. Il y a tout d’abord l’atmosphère insouciante de cet été 1969, cet été durant lequel Eugène va vivre son premier amour, va découvrir à travers les récits de sa sirène le monde qui l’entoure mais qu’il ignore. L’euphorie envahit le cœur de cet adolescent qui vit sous la coupe d’un grand père autoritaire et conservateur : Ligeia s’intéresse à lui, et non pas à son frère brillant et sportif que tout le monde admire, et pour attiser cet intérêt, cette attention qu’il imagine être de l’amour, il est prêt à tout, sans penser aux conséquences. Et puis, il y a l’atmosphère lourde, pesante, douloureuse de ce présent dominé par l’alcool et le souvenir de cet accident de voiture qui l’a définitivement séparé de sa femme et de sa fille, ce présent durant lequel ressurgit le passé par l’intermédiaire de cette macabre découverte : les ossements de Ligeia, sur les rives de la rivière où ils avaient l’habitude de se retrouver. Eugène sent que son frère lui a caché quelque chose, lui a menti, il veut absolument savoir la vérité, la terrible vérité à laquelle il s’attend. Il est bien loin de se douter que les apparences sont trompeuses … et que la vérité peut remettre en question toutes ses certitudes !

Ce constant va-et-vient entre ces deux époques, ces deux ambiances, est au départ assez déstabilisant : rien n’annonce ces changements de temporalité, et au début, je dois admettre avoir eu parfois du mal à m’y retrouver, à reconstituer une chronologie compréhensible, à saisir ce qui s’était passé entre ces deux périodes. Mais au final, je pense que c’est l’une des choses qui m’a le plus plu dans ce récit : comment un événement du présent peut faire ressurgir des souvenirs du passé, et comment le passé peut influer sur le présent, c’est vraiment cela que ce roman met en évidence à travers ces nombreux allers et retours. Plus d’une fois, je me suis demandé comment aurait évoluée la vie d’Eugène sans cette rencontre avec Ligeia, où comment aurait été le présent si la vérité n’avait pas été si longtemps cachée. On pourrait imaginer des dizaines d’histoires parallèles !

En bref, un véritable coup de cœur dont j’ai particulièrement du mal à parler : ce livre, il se vit, mais ne se décrit pas, ne se raconte pas. Ce roman, il m’a captivée, il m’a envoûtée, et je pense vraiment que je le relirais dans quelques temps, lorsque je l’aurai un petit peu oublié, juste pour avoir le plaisir de le redécouvrir une seconde fois, de revivre une nouvelle fois cet émerveillement qu’il a fait naitre en moi …

https://lesmotsetaientlivres.blogspot.fr/2017/09/par-le-vent-pleure-ron-rash.html

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Commentaire ajouté par TralilouLit 2018-01-24T18:35:47+01:00
Argent

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre.

J'étais littéralement prise dans l'histoire, captivée.

On s'attache vite aux personnages ; l'histoire est mystérieuse..

L'écriture aurait pu être peaufinée mais reste de qualité.

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Commentaire ajouté par Rowena77 2017-09-06T11:04:52+02:00
Lu aussi

Autant Une Terre d'Ombre m'avait profondément ému et ébloui, autant ce nouveau roman m'a laissé de marbre.

L'ambiance si particulière instaurée par Ron Rash dans ces autres livres est ici absente. Sa façon de parler de l'état d'âme des personnages au travers de la nature, d'une musique, tout cela m'a cruellement manqué dans Par le vent pleuré.

Suite à la découverte du corps de son amante de jeunesse Ligeia, Eugene se remémore cet été si particulier où son frère Bill et lui-même l'ont tous deux rencontré et aimé. C'était il y a de cela 50 ans.

Adolescent naïf et manipulable, Eugene se laisse mener par le bout du nez par cette peste de Ligeia, au grand dam de son grand frère qui perçoit plus rapidement que lui le caractère vénéneux de la belle...

Des personnages sans saveur ou parfaitement méprisables. Une absence de descriptions à laquelle Ron Rash ne nous avait pas habituée. Et une fin qui n'en est pas vraiment une. Une sacrée déception.

Voilà ce que je retiens de cette première lecture de la rentrée littéraire 2017. Espérons que la prochaine sera meilleure !

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Dates de sortie

Par le vent pleuré

  • France : 2017-08-17 (Français)
  • France : 2018-08-23 - Poche (Français)

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aspi13 l'ajoute dans sa biblio or
2023-10-17T15:47:29+02:00

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