Paradise Kiss, L'intégrale

Ce que je suis contente ! Je viens de me faire tout un marathon Ai Yazawa (qui n'est pas terminé hehe). Sans vraiment le faire exprès, j'ai lu dans le "bon ordre" : Je ne suis pas un ange, Gonkinjo - Une vie de quartier puis Paradise Kiss. Je parle d'ordre car il y a des références aux personnages dans les œuvres écrites après et c'est toujours apprécié d'être dans la "confidence".

Concernant Paradise Kiss, ce n'est pas une des œuvres d'Ai Yazawa qui m'a émue aux larmes pour cette fois. On est toujours dans une relation d'amour toxique et une recherche de soi ainsi que de son avenir. Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est la fin !! Spoiler(cliquez pour révéler)Yukari se retrouve avec son premier béguin et entretien une relation tout à fait stable avec lui, ce qui me fait plaisir !! Les hommes comme Georges ne mérite pas du tout d'entretenir des relations avec des femmes, puisqu'il rabaisse sans arrêt ses sentiments, lui ordonne de ne pas se plaindre, veut la façonner à sa manière, mais rien de bon ne ressort des relations comme celles-ci. Bref, ça m'a beaucoup soulagée :')

J'ai adoré découvrir une autre œuvre de l'autrice de Nana.

C'est toujours aussi prenant et beau. Avec des personnages haut en couleur. J'ai aimé le sujet sur la mode, et le travail sur le style de chaque personnage est grandiose.

Bref une petite pépite avec une histoire d'amour magnifique.

Encore une fois, Ai yazawa est un génie.

Ce manga est tout simplement superbe par son style, ses dessins et son histoire. On sort du shojo classique avec des personnages non manichéens qui on du caractère.

Je ne parlerais même pas du sens de la mode incroyable de la mangaka.

Enfin bref lisez le !

Des dessins magnifique accompagnée d'une créativité débordante ! Des sujets sensible et profond son abordé avec une maturité et une vérité troublante.

Ça brise le cœur et c'est magnifique en juste 5 tomes! A lire

Je suis une très grande fan de Nana (et quand je dis très grande, c’est à un tel point que je me souviens plus jeune avoir pleuré toutes les larmes de mon corps et entendre mes parents me dire d’arrêter de me mettre dans des états pareils pour des personnages qui n’existent pas haha). Mais, soyons honnête, Paradise Kiss n’a pas eu un tel impact, à mon plus grand regret.

Nous suivons Yukari, une jeune fille qui poussée par sa mère, étudie beaucoup et n’a aucune passion. Malgré des notes en baisse, tout son être est tourné vers la réussite des examens qui lui garantiront une entrée dans une université japonaise. Seulement, tout va changer lorsqu’elle va faire la rencontre d’un groupe d’étudiants à la recherche d’un mannequin pour un concours que leur école organise. Insatisfaite et peu sûre de ses choix passés, elle décide de tout quitter pour poursuivre ce nouvel objectif dont elle est cette fois-ci à l’initiative. De lycéenne studieuse, elle va être propulsée dans un milieu inconnu, celui de la mode et du stylisme dans lequel elle va apprendre à s’investir mais aussi s’épanouir.



Au delà de l’univers du stylisme, l’autrice explore de nombreux sujets et nous donne à voir des personnages complexes et travaillés. Si vous êtes familier d’Ai Yazawa, vous connaissez probablement son appétence pour les récits mêlant romance et tranche de vie avec des personnages haut en couleur et à la psychologie fouillée. J’aime voir la manière dont elle dépeint les relations humaines, que ce soit dans les bons moments ou bien les périodes les plus compliquées. Cependant, dans cette série Ai Yazawa est allée parfois trop loin peut-être. Alors que pour moi Nana sonnait tellement juste, ici je n’ai pu adhérer aux multiples relations toxiques et abus. Le sujet m’a semblé ici totalement banalisé et ça m’a complètement sortie de ma lecture (voire même énervée puis effrayée pour ensuite à nouveau m’énerver).


Il y a malgré tout des points positifs. Les dessins et le design des personnages sont très bien travaillés. Nous découvrons l’univers de la mode et du stylisme et laissez-moi vous dire que le manga lui fait honneur. Les tenues des personnages sont travaillées et nombreuses ! Chaque habit reflétant la personnalité de son porteur.


Concernant les personnages, tous ne sont pas attachants mais j’aime aussi cette manière qu’a l’autrice de nous montrer des personnages gris, qui apprennent et évoluent encore. Ils m’ont tous à un moment donné touchée ou émue puis la page d’après profondément énervée et frustrée (certains appartiennent juste de manière prépondérante à la seconde catégorie…).

J’ai aimé suivre l’évolution de Yukari, la voir affronter la vie, faire ses propres choix, évoluer, grandir. Sa relation avec Georges m’a profondément frustrée car je l’ai trouvé malsaine mais tellement banalisée. Les personnages secondaires sont interessants et approfondis. J’ai particulièrement aimé suivre Miwako. 


Je reste encore mitigée sur la fin. Je pense qu’au vu du développement de l’histoire, on ne pouvait espérer mieux. J’ai malgré tout été déçue par ma lecture et la manière dont Ai Yazawa a décidé d’aborder cette histoire.

Suite de la série Gokinjo Une Vie de Quartier, on y retrouve certains personnages emblématiques comme Mikako, Tsutomu ou Risa, mais pas en personnages principaux. Le flambeau ayant été passé dans le dernier chapitre.

On suit la vie des personnages, essentiellement avec les yeux de Yukari, dit Caroline, perso principal, de sa rencontre fortuite avec un groupe d'élèves de Yaz'Art au défilé de 3ème année auquel elle participera comme mannequin.

Le tout saupoudré d'amour, de rires, de larmes.

Place à l'amour et tout ce qui va avec. Car les relations amoureuses sont loin d'être un long fleuve tranquille.

Surtout quand l'Elu de son cœur se conduit comme un Prince Stupide (référence qu'à l'air de beaucoup aimé l'auteure).

Comme dans Gokinjo, le groupe d'ami est très important dans l'histoire et permet aux différents personnages de se révéler et d'évoluer.

Tout au long du l'histoire, les personnages seront confrontés à des choix, qui auront un impact certain sur leur présent et leur avenir. La prise de décision est un thème central.

J'avais déjà lu et relu plusieurs fois Paradise Kiss, mais ma lecture de Gokinjo a amplifié l'amour que je porte à ce titre. Ce que je ne pensais pas possible au passage.

Prenant, doux et parfois un peu amer, on est transporté dans cet univers de paillettes et de love, guidés par un étrange jeune hommes aux yeux bleus et au regard parfois aussi froid et vide que la glace.

Chronique à retrouver sur mon instagram :

https://www.instagram.com/p/Cp7LKFookl7/?igshid=YmMyMTA2M2Y=

D'un côté, il y a beaucoup de choses qui ne va pas avec ce manga, ne serait-ce que dans les discours teinté sur la bisexualité et la transidentité - sans parler des relations toxiques et abusives qui sont un peu trop banalisés pour être accepté surtout aujourd'hui - et en meme temps, pour un manga des années 2000 c'est déjà pas mal de faire ce genre de représentation.

Yukari est un personnage qui évolue étonnamment au cours du manga et si la majorité du temps sa raison d'être et d'avancer tourne autour de Georges, elle parvient finalement à trouver sa passion et à se détacher de l'influence de ce dernier - qui est giga toxique on va pas se mentir. Isabelle et Miwako sont les personnages que j'ai préféré, elles sont les plus touchantes et agréables.

(Je préfère tout de meme encore et toujours Nana de cette autrice - d'ailleurs difficile de ne pas remarquer les similitudes physiques entre certains perso de ParaKiss et de Nana)

que dire, lorsqu’on sait que l’autrice est Ai Yazawa, on ne peut que foncer tête baisser !

Magnifique œuvre d’Ai Yazawa. J’y ai versé des larmes et je n’en regrette pas une.

Une histoire incroyable et captivante avec une fin satisfaisante (du côté de l'héroïne tout du moins) avec des relations complexes loin d'être rose. Par contre, la révélation vers la fin du tome que Spoiler(cliquez pour révéler)Arashi a violé Miwako au début de leur relation et qui reste presque anecdotique est pour moins une banalisation effrayante et je suis mitigé du traitement que lui consacre l'autrice.

En dehors de cela, c'est un manga profond mêlant romance et tranche de vie avec un réalisme poignant, du Ai Yazawa dans toute sa splendeur.