Paradise Kiss, tome 2

Un second tome qui se dévore avec autant de délice que le premier – mais en doutait-on ?

Caroline (l’influence de Miwako et Isabella est trop forte pour continuer à l’appeler Yukari) évolue grandement dans ce tome, remettant en question un bon nombre d’éléments de sa vie – ses motivations, ses choix, ou plutôt les choix que l’on a toujours fait pour elle, la nature de ses sentiments… – et prenant une décision radicale qui fait prendre à sa vie un virage notable. Décision qui ne fait pas l’unanimité parmi ses amis de l’atelier qui, malgré leur jeune âge (rappelons tout de même qu’ils sont lycéens, même si leur quotidien aurait tendance à nous le faire oublier), sont bien conscients des conséquences d’une telle résolution et doutent du bien-fondé de celle-ci, mais la soutiennent pourtant coûte que coûte et l’aident à avancer dans sa nouvelle voie.

Le seul à ne pas vraiment donner d’opinion est bien évidement Georges, qui continue ici à souffler le chaud et le froid avec cette pauvre Caroline. Son comportement est réellement imbuvable, on se rend bien compte que c’est quelqu’un de très égocentrique et capricieux, et on a de la peine pour Caroline face à la manière très sèche qu’il a par moments de lui répondre – malgré l’amour qu’il dit éprouver. Et pourtant, on ne passe jamais un mauvais moment, impossible de le détester ou de penser quoi que ce soit de trop négatif de tout ceci tant l’univers d’Ai Yazawa est harmonieux et bien dosé ; elle apporte de la chaleur même aux caractères les moins attachants, son œuvre est un cocon dans lequel on se sent parfaitement bien et que l’on n’a jamais envie de quitter.

Puisque l’on parle des personnages, quel plaisir de retrouver Spoiler(cliquez pour révéler)Mikako et Tsutomu (même si lui n’apparaît que peu de temps par rapport à sa femme). Ils n’ont quasiment pas changé, que ce soit comportementalement ou physiquement – cette histoire se déroule au moins 10 ans après l’épilogue de Gokinjo (je suppose) et pourtant ils n’ont pas l’air d’avoir vieilli d’un poil. Par ailleurs, leur apparition n’est pas là uniquement pour faire un clin d’œil aux autres œuvres de l’autrice, mais ils participent activement au développement du destin de notre héroïne.

Outre ses personnages touchants et délurés et ses superbes dessins, l’autrice excelle également dans l’art de briser le quatrième mur en nous offrant de petites scènes ou des remarques en arrière-plan que j’adore et qui me font chaque fois bien rire. Entre les interpellations du lecteur, les protagonistes qui lisent eux-mêmes le magazine dans lequel est sorti le manga ou encore les petits pics à Mme Yazawa elle-même, je me régale à chaque instant.

L'intrigue - ou plutôt les questionnements de Yukari - prend corps.

La romance entre George et elle est toujours aussi étrange ; les motivations de ce dernier me sont toujours aussi obscures mais j'apprécie la rétrogradation le temps que Yukari trouve sa voie.

Et je me surprend également à être intéressée par son dilemme entre la mode et les études universitaires mais aussi par les expériences qu'elle va vivre en tant que mannequin.

Du côté des graphismes, les tenues sont superbes et les "doors" le sont encore plus. Je regrette vraiment que les pages couleurs ne soient pas restées.

En bref, c'est de mieux en mieux.

Une très belle suite ! Dans ce tome, l'avenir de Yukari n'est pas encore certain, mais elle décide de tout tenter pour trouver sa voie. Nous en apprenons également d'avantage sur Georges, qui reste un personnage particulièrement difficile à cerner et à apprécier.

Houla, le personnage de Georges est très problématique pour moi. Je ne suis plus du tout fan de lui XD Mais cela change des shojo ordinaire ou les garçons sont tous parfaits. On se rapproche un peu plus de situations ordinaires de nos jours et l'héroïne me fait beaucoup de peine. Hâte de voir comment elle va se sortir de ce guêpier.

L'histoire prend une tournure un peu plus sérieuse et avec le personnage de Yukari, on voit bien la pression mis sur les jeunes pour étudier, réussir les concours, dans la société japonaise. Spoiler(cliquez pour révéler)Yukari plaque tout pour rejoindre les jeunes, plus libres, de Yaz'Art.

Par contre, je ne suis pas fan de la relation Georges/Yukari : beaucoup de pression, là aussi.

j'ai toujours du mal avec le style de dessin. cependant, je trouve ce tome très intéressant. j'aime beaucoup voir la société japonaise sous ce jours assez réaliste. d'habitude ont est plus sur un japon idéaliser.

Quel plaisir de lire ce manga! Le graphisme des tenues, l'humour des personnages et du scénario... On dirait presque qu'on les suit durant le tournage de l'anime tellement ils interpellent les lecteurs ^^. Ça me donne envie de le revoir!

Encore un une histoire où je m'attache plus aux personnages secondaires qu'aux principaux protagoniste. Isabella est beaucoup trop drôle et j'apprécie toujours autant les dessins.

Une Yukari très fonceuse et pas trop réfléchie dans ce tome. Bien qu'elle se prenne toujours autant la tête. Mais c'est ce qui fait aussi le charme de notre héroïne.

tome 2 fidèle au premier, histoire toujours autant captivante.