Extraits

- Tu délires. La seule seul qui se passe entre nous, c'est la haine et le ressentiment.

Quand il s'avance, je prends un peu de recul.

- Tu est sûre? demande-t-il, son expression encore plus arrogante.

- Oui. J'en suis sûre, lui dis-je. Cent cinquante pour cent sûre.

- Prouve-le.

Je plisse les yeux et lui demande:

- Comment?

- Embrasse-moi Maggie. Ici et maintenant.

« Je me demande si "Paradis" est juste un mot dans le dictionnaire avec écrit : Ca n'existe pas.»

Quand mes lèvres atteignent le coin de sa bouche, je lui lâche les bras pour lui enlacer la taille. Pendant ce temps ce temps-là je fais glisser ma bouche sur la sienne. Elle soupire, sa respiration s’accélère tandis que nos lèvres humide se frotte tout doucement.

C'est érotique. D'un érotisme douloureux.

Pas question d'approfondir notre baiser. C'est à elle de le faire. Je vais lui en donner tellement envie qu'elle préférera en mourir plutôt que de ne pas sentir nos langues se mêler. Je tiens à ce qu'elle le désire encore plus fort que moi.

Il y a un problème. Mon corps me trahit. Et pas qu'un peu! Je me réjouis qu'on soit dans l'eau de sorte que a preuve de mon excitation soit dissimulée aux regards.

A la seconde où elle noue ses bras autour de ma nuque, je sais que j'ai pris l'avantage. Elle en meurt d'envie. je vais l'obliger à me supplier , et puis l'embrasser comme si il n'y avait pas de lendemain. après quoi je m'éloignera d'elle comme si je n'en avais rien à foutre. Cruel, certes. Mais je dois lui prouver qu'une fois pour toutes que je suis un ex-taulard. Revoir Julio et les autres hier à l'E.P. m'a rappelé d'où je viens. Qui je suis vraiment. Peu importe que je sois allé en prison à la place de ma soeur.

Je resterai toujours un ex-taulard. C'est ma marque de fabrique, comme un tatouage invisible. En attendant , je vais vivre chaque journée comme si c'était la dernière. Pour ne pas avoir de regret.

J'étouffe une plainte quand Maggie écarte les lèvres et incline la tête en arrière. On y est. Enfin. J'attends avec impatience que sa langue s’insinue dans ma bouche. Ça va arriver d'une minute à l'autre. Il le faut, parce que je suis à la torture. Je sais qu'elle embrasse super bien. On la fait il y a pas si longtemps ai dortoir et ça ma secouer jusqu’à la moelle. Je suis prêt . Nom de Dieu. Je suis plus que prêt. Elle doit l'être aussi forcément. Elle ouvre la bouche plus grand et gémit, un gémissement qui me fait fantasmer sur ce que se serait de la regarder atteindre un orgasme.

Je réprime un sourire de triomphe. Nous y voilà. Ce gémissement est la preuve qu'elle crève de passer à la vitesse supérieure. Elle geint à nouveau conte mes lèves . Ma langue se tortille dans sa bouche, prête à se déchaîner comme un animal en cage. D'ordinaire je suis plutôt patient dans ce genre de circonstances, mais là....

Toujours rien.

Non, mais....

Je recule un peu.

-Qu'est ce que tu fiches à la fin ?

-Comment ça? demande-t-elle en battant des paupières d'un air innocent sous le soleil ardent qui s'abat sur nous.

Elle plaisante où quoi?

- Où est passé ta langue ?

Question idiote.

Elle fronce ses petits sourcils tout mouillés.

-Dans ma bouche. Pourquoi? Où est - elle censée être ?

-Mon petit ami est en prison pour trois ans pour avoir tué quelqu'un dans le drive-in. Mes parents m'ont chassée de la maison. Et...(Elle essuie ses yeux et dit d'une voix douce :) Je suis enceinte.

-Sainte merde, dit Trish. Pas étonnant que tu ne parles pas.

« Certaines personnes sont vraiment chanceuses. Malheureusement, je n'ai jamais fait parti de ces personnes.»

J'essaie de me détendre, de ralentir les battements frénétiques de mon coeur tout en enveloppant ma jambe droite, celle qui est intacte, autour de lui.

- Tu t'aventures sur un terrain glissant, Maggie gémit-il. Je m'efforce d'être un type bien, honorable, je t'avise.

- Je sais, seulement, ce n'est pas ce que je te demande.

- Tu es sûre de savoir dans quoi tu est en train de te fourrer ?

- Pas la moindre idée.

Je lui caresse le torse en y déposant des petits baisers.

- Tu me tues, marmonne-t-il, me tirant vers lui afin qu'on se retrouve face à face.

- Salut, dit-je d'un ton brusque quand il me voit.

- Salut, répond-il.

Je me dirige d'un pas décidé vers ma voiture.

-Tu t'est bien amusé hier soir ?

- Oui. Et toi ?

- Super. Robert est étonnant.

- Tu cherches à me rendre jaloux ?

- Pourquoi? tu est jaloux ?

- Ca ne m'a pas plu de voir ses mains sur toi

- C'est mon kiné, dis-je. Il m'a juste touché la jambe.

Caleb saute au bas du porshe et s'approche de moi.

- N'empêche que ça ne m'a pas plu.

- Qu'est-ce qui t'a fait revenir à Paradise en fait ? Kendra?

- Non. C'est à cause de Lenny, de mes parents et de ma soeur. Il hause les épaules. De toi aussi.

Quand mes lèvres atteignent le coin de sa bouche, je lui lâche les bras pour lui enlacer la taille. Pendant ce temps-là, je fais glisser ma bouche sur la sienne. Elle soupire, sa respiration s'accélère tandis que nos lèvres humides se frottent tout doucement.

C'est érotique. D'un érotisme douloureux.

Pas question d'approfondir notre baiser. C'est à elle de le faire. Je vais lui en donner tellement envie qu'elle préférera mourir plutôt que de ne pas sentir nos langues se mêler. Je tiens à ce qu'elle le désire encore plus fort que moi.

[...]

D'ordinaire je suis plutôt patient en pareilles circonstances, mais là...

Toujours rien.

Non mais...

Je recule un peu.

- Qu'est-ce que tu fiches à la fin ?

- Comment ça ? demande-t-elle en battant des paupières d'un air innocent sous le soleil ardent qui s'abat sur nous.

Elle plaisante ou quoi ?

- Où est passée ta langue ?

Question idiote. Elle fronce ses petits sourcils tout mouillés.

- Dans ma bouche. Pourquoi ? Où est-elle censée être ?

Je la lâche, recule d'un pas en arrière et je passe mes mains dans mes cheveux trempés, dans l'espoir de reprendre pied.

- Tu as parfaitement compris, non ?

Elle hausse les épaules.

- Pourquoi as-tu l'intention d'agir comme un imbécile?

Caleb ricane.

- Parce que j'en suis un.

- Pourquoi fais-tu cela? je lui demande.

Ce n'est pas le vrai Caleb, le Caleb avec lequel j'ai grandi. Il est endurci, est mauvais et je déteste ça.

- Je ne fais rien. C'est moi, ma chérie. C'est à prendre ou à laisser.

« J'ai pris une décision stupide parce que je me croyais invincible, et maintenant je vais le payer pour le reste de ma vie.»