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Commentaires de livres faits par Paramount

Extraits de livres par Paramount

Commentaires de livres appréciés par Paramount

Extraits de livres appréciés par Paramount

- Elle est comme toi, Alucard.
- Franchement sublime? suggéra-t-il en se servant un verre. Parfaitement irrésistible ?
- Humble ? proposa le roi.
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- CECI N'EST PAS TON CHEMIN, MIA, murmura le Sans-Atre. ASHLINN DIT VRAI. TU ES BLESSÉE. EN COLÈRE. TU AS BESOIN DE SOMMEIL, D'UN REPAS DÉCENT ET D'UN MOMENT DE DÉTENTE.
- Tric, tu te souviens, à l'époque où on était encore des disciples, de la fois où tu m'as dissuadée de faire quelque chose que j'avais décidé de faire en en appelant à mon côté raisonnable?»
Il inclina la tête. «... NON.
- Moi non plus. Et maintenant, montre-moi le chemin. Ou débarrasse le plancher.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- Quels sont vos ordres, Yan du clan Solo ?
- Toi, dit-il en désignant le premier Noghri, tu restes ici. En cas de pépin. Et toi... Tu vas m'aider à bloquer ces portes. Un coup de blaster dans chaque boîtier de contrôle devrait suffire. Je prends celles-ci, et tu te charges des autres. Vu?
Il avait parcouru le tiers du chemin quand il perçut un son dans les halètements mécaniques et sinistres de la caverne. Il se retourna et vit 3PO qui lui adressait des signes frénétiques depuis le seuil de la salle des pompes.
- Super, grommela-t-il.
Ça, on pouvait compter sur 3PO pour ficher la panique dans n'importe quoi. Il neutralisa une dernière porte avant de rebrousser chemin en courant.
- Capitaine Solo! geignit le droïd doré, soulagé.
Loué soit le Constructeur! R2 me dit que...
- Qu'est-ce que tu essaies de faire au juste ? aboya Yan. Nous mettre toute la garnison sur le dos?
- Certes non, capitaine. Mais R2 dit que...
- Quand tu as à me parler, tu viens me trouver. D'accord?
- Oui, capitaine. Mais R2...
- Et si tu ne sais pas où me trouver, tu te sers de ton comlink, OK? C'est pour ça qu'on t'en a donné un, tu saisis? Tu ne cries sous aucun prétexte. Compris ?
- Oui, capitaine, dit 3PO, dont la patience électronique commençait à s'épuiser. Puis-je continuer ?
Yan soupira et laissa tomber son sermon.
- Oui, c'est à propos de quoi ?
- C'est au sujet de Maître Luke. J'ai surpris l'un des Noghri disant que lui et Mara Jade étaient en route pour la salle du trône de l'Empereur...
- Oui, et alors?
- Eh bien, capitaine, au cours de ses investigations, R2 a appris que le Maître Jedi Joruus C'baoth était retenu prisonnier dans ce secteur.
Yan le fixa.
- Comment ça ? Il n'est pas dans un centre de détention?
- Non, capitaine. Ainsi que je vous l'ai dit...
- Pourquoi tu ne l'as pas dit? vociféra Yan en sortant son comlink. Pour le laisser retomber aussi vite.
- On dirait qu'il ne fonctionne pas, dit 3PO. Je l'ai découvert en essayant de vous joindre, justement.
- Merveilleux, gronda Yan, le sifflement de statique résonnant encore dans son oreille.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Elle s'interrompit : non, ça n'était pas un effet de lumière. Deux phares s'approchaient de la fenêtre.
- Yan...
- Oui, fit-il. On a encore de la compagnie. Formidable.
- C'est peut-être une équipe de secours? suggéra Leia d'un ton hésitant.
- J'en doute. Il y a à peine quinze minutes que les tirs ont commencé. Attends un peu...
Elle se retourna. Les phares s'étaient mis à clignoter. Elle essaya de déchiffrer le rythme, qui semblait correspondre à un code...
- Capitaine Solo! lança soudain 3PO d'un ton excité. Comme vous le savez, je pratique parfaitement six millions de formes de communication...
- C'est Chewie, l'interrompit Yan en agitant les
mains face à la fenêtre.
- ... et ces signaux semblent correspondre à l'un des codes utilisés par les joueurs professionnels de sabacc quand ils voulaient...
- Il faut nous débarrasser de cette fenêtre, dit Yan en jetant un regard en direction de la porte. Leia ?... Elle laissa tomber son blaster et se dressa, le sabrolaser au poing.
- Je suis prête.
- .... tricher avec deux ou trois autres groupes de joueurs... poursuivait 3PO.
- Ferme ça, Bâton d'Or ! lança Yan en écartant Winter et les jumeaux de la fenêtre.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Mon repas consistait en un épais ragoût de poulet et de légumes. J'y plongeai prudemment la cuillère. Ça semblait comestible.
- Est-ce que tout va bien, Paige ?
- Bien sûr. (Je lui souris.) Où as-tu appris à cuisiner?
- J'ai trouvé un livre de recettes à la colonie, que j'ai lu attentivement.
- Tu prévoyais d'organiser un dîner mondain, peut-être ?
- Tu sous-estimes le peu de choses que j'ai eu à faire pendant ces deux siècles passés comme un oiseau en cage. [...]
Afin d'examiner de plus près le contenu de mon bol, j'y plongeai une nouvelle fois la cuillère. Je ne découvris rien d'inquiétant au premier abord, mais je me demandais si le gouverneur, qui n'avait vraisemblablement jamais avalé un aliment solide de sa vie, s'y connaissait assez en cuisine pour éviter de m'empoisonner par inadvertance. Commencer par du poulet me paraissait un peu risqué.
Malgré tout, le ragoût était bien chaud, et il patientait. Je pris mon courage à deux mains, enfournai une grosse cuillerée et mastiquai.
- Waouh, m'exclamai-je, c'est... délicieux. Merci, gouverneur.
Oh, non. Ses yeux rougeoyaient. Cette lueur légère que j'avais fini par associer au contentement.
Je devais le lui dire. Que son ragoût était en tout point parfait - le poulet tendre, les légumes cuits à la perfection -, à l'exception du fait qu'il n'avait pas le moindre goût. Son livre de recettes ne devait pas évoquer l'assaisonnement. Il n'y avait ni sel, ni poivre, ni herbes, ni épices. Rien. Le panais avait lemême gout que la viande, que seule la texture différenciait de l'oignon. Qu'un ragoût fût à ce point dépourvu de saveur me paraissait impossible. Sans doute un exploit sans précédent.

... J'en fus incapable. Que quelqu'un d'autre lui brise le cœur. Déterminée à finir ma portion quitte à me voir servir des ragoûts fades jusqu'à la fin de mes jours, je levai les deux pouces pour le féliciter et en repris une cuillerée.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Voilà où conduit l'amour. Dans les histoires, l'amour guérit les blessures, répare ce qui est cassé, permet d'avancer. Mais l'amour n'est pas une formule magique, une bénédiction à murmurer ou un baume miracle. C'est un lien fragile et unique qui se renforce avec le temps, avec les épreuves surmontées et la confiance honorée. La mère de Zoya se trompait. Ce n'était pas l'amour qui l'avait détruite, c'était son absence. Elle avait pensé que l'amour survivrait tout seul. Elle n'avait pas fait l'effort de l'alimenter, l'avait laissé se consumer. Le lien s'était brisé.

Voilà où conduit l'amour. Ce n'était plus Sabina qu'elle entendait. C'était la voix de Liliyana, courageuse et déterminée dans l'allée de l'église, tenant tête à tous pour protéger une enfant qui n'était même pas la sienne. Voilà où conduit l'amour.

Depuis combien de temps Zoya refusait-elle de s'attacher ? Depuis combien de temps accordait-elle si peu d'importance à cette précieuse connexion ? C'est pour cette raison qu'elle s'était interdit d'accueillir les pouvoirs que lui avait offerts le dragon. Ils exigeaient d'elle qu'elle ouvre son cœur, et elle avait refusé, trop effrayée à cause de ce qu'elle pourrait perdre.

Ma fille. Nous te voyons.

Spoiler(cliquez pour révéler)
Elle n'avait pas réussi à protéger David, mais Genya ne s'était pas détournée d'elle. Elle avait laissé le Darkling s'échapper, mais Alina ne
l'avait pas maudite. Et Nikolai lui avait offert son royaume, il lui avait offert l'amour qu'elle avait cherché toute sa vie, même si elle avait eu si l'avait peur de le reconnaître, même si elle avait été trop lâche pour regarder le jeune homme dans les yeux et admettre que ce n'était pas l'avenir de Ravka qu'elle voulait préserver mais son propre petit coeur fragile.


Juris l'avait toujours su. Il avait tout vu. Ouvre la porte. C'était l'amour qui l'attendait de l'autre côté. C'était terrifiant. Ouvre la porte. Le dragon savait que ce moment viendrait.
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- Pourquoi est-ce que tout n'est pas aussi simple que la guerre? Deux ennemis face à face dans des combats loyaux, est-ce trop demandé?
- Ravka adore nous maintenir en haleine. Tu devrais être contente, toi qui aimes les défis.
- J'aimerais surtout un peu de répit. Je ne me souviens pas la dernière fois que j'ai pu faire une bonne nuit de sommeil.
- Et quoi encore? Dormir toute une nuit pourrait te mettre de bonne humeur. Et j'ai besoin que tu sois la plus grincheuse possible.
- Continue à enchaîner les inepties et tu seras servi.
- Très tentant. J'ai hâte !
Zoya jeta ses cheveux par-dessus son épaule.
- Tu parles. Si je me mets vraiment en colère, tu iras te cacher sous tes couvertures pour réciter tes prières.
- Une façon originale de m'attirer dans un lit, mais qui suis-je pour juger tes méthodes ?
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- Pourquoi mon scientifique le plus talentueux est-il le préposé à la bouilloire?
- Parce qu'il trouve que personne ne prépare le thé comme il faut, répondit Adrik en sortant d'un tiroir un paquet de biscuits au chocolat, qu'il posa sur la table.
- J'ai mis au point un processus, expliqua David en dégageant de ses yeux ses cheveux bruns ébouriffés.
Il était encore plus pâle dans la faible lumière du laboratoire. Même si Nikolai admirait sa capacité de travail, il était évident que le fabrikator avait besoin de vacances.
- Mon amour, dit Genya doucement. Pas besoin de dix-sept étapes pour faire infuser du thé.
- Si on veut s'y prendre correctement, c'est une nécessité.
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J'attrapai mon manteau au passage et lançai un « Salut, Pieter » à l'esprit tapi dans un coin. Il me répondit d'un rougeoiement las, que je ressentis, à défaut de le voir. Il était de nouveau déprimé. Le fait d'être mort avait tendance à lui peser.
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date : 29-03-2021
Spoiler(cliquez pour révéler)
A côté de la grappe, un serviteur se tenait dans une telle immobilité qu'on l'aurait cru lui-même taillé dans la glace. Les yeux baissés, il portait un coussin blanc sur lequel reposait une haute couronne en argent [...]. Le Staryk s'est arrêté devant elle, son regard s'attardant un instant sur la délicatesse et la sophistication de l'ouvrage, puis il s'est tourné vers ses gens, le visage aussi impassible que la pierre. Sans me regarder, il a déclaré d'une voix glaciale. "Contemplez devant vous ma dame, votre reine."
Mon regard s'est porté sur la mer scintillante de ces visages impossiblement gelés, dont la désapprobation était palpable : eux non plus n'arrivaient pas à m'intégrer dans ce décor, et ils ne le souhaitaient pas. Il y avait bien quelques sourires dans les cercles les plus proches, mais cruels et tristement familiers: je côtoyais de tels sourires depuis ma plus tendre enfance, ceux qu'on m'adressait quand on me racontait l'histoire de la fille du meunier, ceux qu'on me réservait quand je venais frapper à la porte pour la première fois. Sauf que cette fois, je n'en étais pas la cible : j'étais trop insignifiante pour ça. C'est à lui qu'ils souriaient de la sorte, avec une pointe d'incrédulité. Tous ces nobles se délectent de voir leur propre roi s'abaisser à épouser ce petit bout brun de mortelle. Il s'est empressé de prendre la couronne, comme pour mettre fin à son humiliation le plus vite possible.
[...]
Mais quand le roi s'est tourné vers moi, la couronne entre les mains et au visage une expression de froid mécontentement, je n'ai pas attendu qu'il la laisse tomber lourdement sur ma tête : j'ai posé d'autorité les mains dessus. Il m'a jeté un regard consterné à défaut d'autre chose, auquel j'ai répondu par une noire détermination. La colère familière montait en moi, non pas froide, mais si chaude que paumes me démangeaient et que de la vapeur aurait pu s'élever de mes joues. La couronne s'est d'ailleurs échauffée au contact de mes mains, et tout autour de moi les sourires acérés se sont évanouis lorsque des filaments d'or se sont mis à fuser de sous mes doigts pour se mêler à l'argent, s'étendant progressivement à toute sa surface, s'enroulant autour de chacun des délicats motifs spiralés.
Le roi Staryk est resté immobile, les lèvres serrées tout au long de la transmutation, jusqu'à ce que la couronne entre nos mains brille d'une vive lueur solaire, incongrue sous ce ciel couvert. La foule a poussé un soupir collectif, à peine un murmure, une fois l'opération terminée. Il l'a tenue ainsi encore un moment, puis nous l'avons placée ensemble sur ma tête. [...] j'ai gardé la tête haute et me suis tournée pour leur faire face. Plus aucun sourire n'était visible, et la désapprobation avait laissé place à de la circonspection. J'ai scruté leurs froids visages et décidé qu'ici non plus, je ne m'excuserais pas.
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- Amidala, dit la reine, j'espérais pouvoir vous offrir ce poste, afin que vous représentiez Naboo et les mondes voisins du Secteur Chommel au Sénat.
Padmé se retrouvait rarement à court de mots, et même dans ces situations exceptionnelles, elle disposait toujours d'une réplique idéale et farfelue à la fois pour combler le silence. Mais cette fois, elle ne dit rien. Désarmée, ou moins armée qu'elle ne l'avait jamais été, elle paraissait tout à fait désarçonnée. [...]
En raison de sa position, Saché était la seule personne vers laquelle Padmé pouvait se tourner sans révéler qu'elle cherchait un avis extérieur. De toute évidence, l'idée de devenir sénatrice ne lui avait jamais traversé l'esprit, mais maintenant qu'on la lui avait proposée, elle ne pouvait reculer.
Saché se rappela la dernière fois qu'elles s'étaient trouvées au bord de ce genre de gouffre. À l'époque, placée derrière Padmé, elle n'avait pas vu son visage. Le Jedi aux cheveux longs leur avait expliqué qu'elles devaient se rendre sur Coruscant, mais il avait adressé sa requête à Sabé en la prenant pour la reine. Elles s'étaient entraînées en prévision de situations semblables, répétant les mots exacts que Padmé pouvait employer pour communiquer avec elles sans révéler leur mascarade, mais n'avaient jamais eu l'occasion de s'en servir dans un contexte plus délicat. Sans hésitation, Padmé avait utilisé la formule indiquant qu'elle partirait et, par nécessité, Saché était restée en arrière.
[...]
Sabé trouvait l'idée pertinente, mais Padmé ne pouvait pas la voir : c'était donc à Saché de transmettre le témoignage de soutien venu des coulisses.
Et pourtant, elle ne parvint pas à prononcer la formule consacrée : elle n'aurait eu aucun sens dans ce contexte. Le regard de Padmé demeurait toutefois rivé au sien, et elle savait qu'il lui suffisait de remuer imperceptiblement les lèvres pour exprimer le message.

Nous ne manquons pas de courage, Altesse.

Padmé inspira avec retenue, et ce fut Amidala qui se retourna pour faire face à la reine.
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- Qu'est-ce que tu attends ? demanda Dormé. De la part du Sénat, je veux dire.
- La respectabilité. Je veux que mes mots et mes efforts comptent.
- Et si tu ne l'as pas, c'est parce que chacun te croit trop jeune et inexpérimentée. Ils ne te considèrent pas comme une vraie sénatrice.
- Ils vous croient trop proche du Chancelier Palpatine, ajouta Mariek. Trop proche de votre propre planète.
[...]
- Deux options s'offrent à toi si tu veux mon avis, dit Dormé [...]. La première consiste à accepter de vivre dans l'ombre de Palpatine. Rapproche-toi de lui et exploite son influence autant que possible.
- Et l'autre ? demanda Cordé.
- C'est tout le contraire, répondit Dormé. Amidala a du charme désormais. Sers-t'en. Trouve quelqu'un qui s'oppose au Chancelier, pas de façon violente ni extrême, mais suffisamment pour creuser un fossé entre vous deux aux yeux du public, et continue de creuser jusqu'à ce que tu aies dégagé une identité qui te soit propre.
- Voilà qui écarte Bonteri, dit Versé. Non pas qu'elle le caresse dans le sens du poil, mais elle ne s'est jamais opposée directement à lui.
Padmé était un peu déçue. Elle appréciait déjà beaucoup la Sénatrice Bonteri, et aurait été honorée de travailler avec elle. Mais elle savait également qu'il était hors de question d'entrer dans le cercle des proches de Palpatine. Même s'il l'y autorisait, elle ne voulait pas s'imposer un tel carcan.
- Ne vous inquiétez pas, dit-elle. Je connais le sénateur idéal.
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date : 11-03-2021
Quelque chose se cogne contre sa cheville, quelque chose d'à la fois doux et insistant. Il baisse les yeux reconnaît le museau aplati de son bien-aimé chat persan.
« Tiens, salut, dit-il. Comment tu es descendu jusqu'ici? »
Le chat ne répond pas.
« Il paraît que tu me cherchais. » Le chat ne daigne ni confirmer ni démentir cette information.
Zachary jette un coup d'oeil derrière lui et constate, sans surprise, que la porte par laquelle il est arrivé a disparu. À la place se trouve une falaise, une très haute falaise avec peut-être une structure au sommet, c'est difficile à dire sous cet angle.
Le chat donne à nouveau des petits coups de museau sur la jambe de Zachary pour attirer son attention dans l'autre direction, vers une étendue rocheuse qui se termine par une crête derrière laquelle semble s'élever une lueur.
Zachary entend des vagues.
« Tu viens ?» lance-t-il au chat.
Non seulement le chat ne répond pas, mais il ne bouge pas non plus. Il reste assis et se lèche tranquillement une patte.
Zachary fait quelques pas en avant, en direction de la crête. Le chat ne le suit toujours pas.
« Tu ne viens pas? »
Le chat le regarde en silence.
« Très bien, rétorque Zachary, même si ce n'est pas ce qu'il veut dire. Tu peux parler, non? ajoute-t-il.
- Non », répond le chat.
Après quoi il courbe la tête, fait demi-tour et s'éloigne dans la pénombre, laissant Zachary cloué sur place. Ce dernier le suit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse, c'est-à-dire pas longtemps, puis se met en route vers la crête.
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date : 10-03-2021
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« Le parlement des chouettes annonça sa décision aux étoiles, qui l'approuvèrent. La lune était contre, mais cette nuit-là était une nuit sans lune et elle ne put émettre son opinion. [...]
La décision fut donc prise, et le Destin fut réduit en lambeaux, Dépecé par des dizaines de becs et de griffes. Ses cris résonnèrent jusqu'au plus profond des terres et jusqu'au plus haut des cieux, mais personne n'osa intervenir, à part une petite souris courageuse qui se glissa dans la mêlée, se faufilant ni vu ni connu au milieu du sang, des os et des plumes, et réussit à s'emparer du ceur du Destin pour le mettre à l'abri. [...]
Quand la frénésie retomba, il ne restait plus rien du Destin. [...]
La chouette qui avait dévoré les yeux du Destin développa une vue formidable, plus acérée qu'il n'en avait jamais été donné à aucune créature mortelle jusque-là. Le parlement la couronna alors Roi des chouettes. [...]
Dans les cieux, les étoiles scintillèrent de soulagement, mais la lune était pleine de chagrin. [...]
Et ainsi le Temps se remet à couler comme il se doit, les événements qui autrefois étaient destinés à se produire sont laissés au hasard à la place, et le Hasard ne tombe jamais amoureux de personne pendant un long moment. [...]
Mais le monde est étrange et les fins n'en sont jamais vraiment, n'en déplaise aux étoiles. [...]
Il arrive, à l'occasion, que le Destin parvienne à se régénérer. [...]
Le Temps, lui, attend toujours. »
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date : 10-03-2021
- Lequel des deux êtes-vous ? l'interroge Simon en l'observant attentivement. Le coeur ou la plume ? Vous portez l'épée, mais pas les étoiles. C'est troublant. Vous ne devriez pas être là. Vous étiez censé être ailleurs.
Zachary ouvre la bouche pour lui demander de quoi il parle, au juste, mais au lieu de ça il dit la seule chose vers laquelle ses pensées ne cessent de le ramener:
- J'ai vu un lapin.
- Vous avez vu...
Simon le regarde d'un air bizarre et Zachary n'est pas sûr d'avoir prononcé correctement tant il a l'impression que ses pensées sont détachées de son corps.
- Un lapin, répète-t-il, si lentement que le mot lui paraît encore une fois déformé. Très grand. Comme un éléphant mais... en lapin.
- Le lièvre céleste n'est pas un lapin, le corrige Simon avant de tourner son attention vers les cordages et le gréement au-dessus de leurs têtes. Si vous avez vu le lièvre, ça veut dire que la lune est là. Il est plus tard que ce que je pensais. Le Roi des chouettes va arriver.
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date : 10-03-2021
-C'est une armoire? s'enquiert-il tout à coup en désignant meuble de l'autre côté de la pièce.
- Oui, répond Zachary, décontenancé par cette question prosalique
- Tu l'as inspectée?
- Comment ça ? rétorque Zachary, mais il comprend en voyant la mine incrédule de Dorian. Ah. Non. Non, je ne l'ai pas inspectée.
C'est, pense-t-il alors, la seule armoire en bonne et due forme qu'il ait jamais eue, et après le temps considérable qu'il a passe enfermé dans des placards, au propre comme au figuré, il n'arrive pas à croire qu'il n'ait pas encore vérifié si celle-ci cachait une porte pour Narnia.
Dorian lui confie la bouteille de vin et se dirige vers l'armoire.
- Je n'ai jamais été un grand fan de Narnia, avoue-t-il en caressant les portes en bois sculptées. Trop d'allégories directes à mon goût. Même si je dois reconnaître qu'il y a un certain romantisme. La neige. Le gentil faune.
Il ouvre les portes et sourit, bien que Zachary ne puisse dire ce qui le fait sourire.
Il tend un bras afin d'écarter les rangs suspendus de lin et de la cachemire, lentement, délicatement.
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Faisant durer son geste plutôt que de se précipiter pour toucher directement le fond de l'armoire. Prenant son temps. Il n'a même pas besoin de mots pour raconter une histoire, fait remarquer une voix quelque part dans la tête de Zachary, et soudain donnerait tout pour être à la place de ce pull sur lequel Dorian a la main posée, et
il est si troublé par cette idée qu'il met un moment à percevoir que Dorian est entré dans l'armoire et a disparu.
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date : 10-03-2021
Zachary se retourne vers la fête, regarde les ballons qui flottent autour des lustres, les danseurs qui virevoltent, une fille en train de peindre des lignes de prose sur la peau d'une autre fille avec de la peinture dorée, sans doute la même qui a précédemment été empruntée pour écrire sur le mur. Un homme passe devant lui avec un plateau de petits gâteaux dont le glaçage est orné de poèmes. Quelqu'un lui tend un verre de vin, mais tout de suite après le verre n'est plus là et il ne se rappelle pas où il est passé.

Zachary parcourt la foule du regard à la recherche de Dorian. Il se demande s'il a réussi il ne sait comment à se perdre dans le temps, qui s'écoule désormais de façon étrange et lente, et, si c'est le cas, ce qu'il est censé faire pour en sortir. Ses yeux tombent alors sur un homme à l'autre bout de la pièce, également appuyé contre le mur, un homme avec des tresses blanches sophistiquées qui ont été trempées dans l'or, mais à part ça le Veilleur est exactement tel que Zachary le connaît. Ni plus jeune ni plus vieux d'un seul jour. Il observe quelqu'un dans la foule, mais Zachary ne voit pas qui. Il a beau chercher des indices pour essayer de savoir à quelle époque ils peuvent être, les tenues et les modes sont si variées que c'est difficile à deviner. Les années 1920? 1930? Il se demande si le Veilleur peut le voir, il se demande quel âge il a et qui il fixe si intensément.
En suivant la direction de son regard, il s'engouffre sous une arcade et débouche en haut d'un escalier illuminé de bougies et de lanternes qui projettent des reflets dorés mouvants et chatoyants sur les vagues qui s'étalent dans l'obscurité.
Zachary s'arrête et contemple la surface étincelante de la mer sans Étoiles.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Il fait un pas en avant, un deuxième, mais quelqu un le tire alors en arrière. Un bras s'enroule autour de son torse et une main lui couvre les yeux, apaisant les remous des vagues et tamisant la lumière dorée des flammes.
Une voix qu'il reconnaitrait entre mille chuchote à son oreille: "Et voilà comment la lune trouva le moyen de conserver son amour."
Dorian le ramène vers la piste de danse. Zachary sent la marée humaine autour d'eux même si, toujours privé de regard, il ne peut pas la voir, mais il la sent vraiment, sans aucun décalage, bien qu'à cet instant tous ses sens soient tendus vers la voix dans son oreille et le souffle dans son cou, laissant Dorian les emmener, lui et l'histoire, où bon lui semblera.
"Une auberge qui se tenait autrefois à un certain carrefour se situe désormais ailleurs, poursuit Dorian, dans un endroit plus profond et plus sombre où peu de gens la trouveront jamais, sur les rivages de la mer sans Étoiles."
Dorian ôte sa main des yeux de Zachary et lui fait faire un demi tour sur lui-même, de sorte qu'à présent ils dansent face à face au centre de la foule. Les cheveux de Dorian sont striés de traînées d'or qui descendent jusque dans son cou et sur l'épaule de son manteau. " Elle y est toujours, dit-il, et il marque une pause si longue que Zachary pense que l'histoire est terminée, mais alors Dorian se penche encore plus près de lui. "C'est là que va la lune quand on ne la voit plus dans le ciel. "
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[Thrawn] se tourna vers Faro et inclina la tête en signe de remerciement pour son observation.
- Je serai dans mon bureau en attendant, commodore, si vous avez besoin de moi.
- Entendu, amiral.
- Amirale, dit-il avec un salut en direction d'Ar'alani.
Il tourna les talons et s'éloigna à grands pas en direction de la passerelle arrière.
- Ses oeuvres d'art? demanda doucement Ar'alani
Faro hocha la tête.
- Je ne crois pas qu'il possède quoi que ce soit qui ait été créé par les Grysks eux-mêmes, dit-elle. Mais il a des copies holographiques d'oeuvres de certaines de leurs victimes.
Ar'alani émit un petit bruit de gorge.
- Vous désapprouvez l'usage de cette compétence? demanda Faro.
- Ce mot n'a pas de sens, rétorqua Ar'alani avec une pointe de dédain. Mes opinions, qu'il s'agisse d'approuver ou de désapprouver, n'ont pas de prise sur la réalité.
- Alors qu'est-ce qui vous pose problème à ce sujet ?
Ar'alani lui décocha un regard perçant. Faro soutin son regard, se forçant à ne pas ciller. Ar'alani était peut-être une amirale et, par conséquent, d'un rang supérieur au sien, Faro n'en était pas moins commodore et, qui plus est, la commandante du vaisseau où elles se trouvaient actuellement.
A sa grande surprise, le regard d'Ar'alani s'adoucit et quelque chose ressemblant à un sourire flotta sur ses lèvres.
- Très bien, commodore. Vous êtes forte et sûre de Mitth'raw'nuruodo vous a bien choisie.
- Merci, dit Faro. Même si, en toute honnêteté, mon affectation au Chimaera était le fait du Haut Commandement de la Marine Impériale, pas de L'Amiral Thrawn lui-même.
- Je ne faisais pas référence à votre poste, précisa Ar'alani, mais plutôt à votre statut de protégée. Je n'éprouve rien d'autre que du respect pour les compétences de Mitth'raw'nuruodo. Ce que je désapprouve, c'est son positionnement.
Un autre demi-sourire.
- Contrairement à vous, lui a choisi le sien, ajouta-t-elle.
- Vous voulez parler de son service pour l'Empire.
- Oui.
Ar'alani se tourna légèrement pour regarder par la baie d'observation avant.
- De graves menaces pèsent sur l'Ascendance. Les Grysks et leurs vassaux, principalement, mais d'autres également. Nous avons besoin de lui, qu'il offre son nom et son histoire à notre cause. Mais jusqu'à maintenant, il s'y refuse.
Elle se retourna vers Faro.
- Sa vie ici est-elle vraiment meilleure ?
Faro repensa à Batonn, à la mission que l'Empereur lui avait confiée aux côtés du Seigneur Vador puis à sa position dans le conflit de pouvoir qui opposait le Grand Moff Tarkin et le Directeur Krennic.
- Sa vie ici est précaire. Mais c'est apparemment le lieu où il pense nous servir tous au mieux L'Ascendance y comprise.
Ar'alani émit à nouveau le même son de gorge.
- Cette affirmation n'a aucun sens.
- Vraiment? rétorqua Faro. Réfléchissez-y. Les Grysks ont clairement des vues sur l'Empire. Leur présence ici en est la preuve. Demandez-vous ce qui arriverait à l'Ascendance s'ils devaient réussir à ren verser l'Empire, ou à s'emparer de ne serait-ce qu'une portion significatrice des ressources impériales. Est-ce vraiment ça que vous voulez voir ensuite frapper à votre porte?
Ar'alani resta silencieuse quelques instants. Puis elle se tourna à nouveau vers la baie d'observation.
- Il existe d'autres façons de procéder, murmura-t-elle.
- Peut-être, dit Faro. Si c'est le cas, je suis certaine que l'amiral serait plus que ravi de l'apprendre.
Elle fit un geste en direction de la baie et ajouta :
- Mais pour l'instant, c'est cette bataille que l'Amiral Thrawn a choisi de mener. Et pour ma part, j'ai bien l'intention de l'aider à la remporter.
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- Lieutenant Ivant, veuillez vous rendre immédiatement sur la passerelle, annonça la voix du Commandant en second Khresh dans le haut-parleur.
- Bien reçu, répondit Eli en levant intérieurement les yeux au ciel.
La grande majorité des noms chiss était composée de multiples syllabes séparées en trois parties distinctes, la première identifiant la famille de la personne, la deuxième étant son prénom spécifique et la troisième indiquant une sorte de facteur social qu'Eli n'avait pas encore déterminé. Comme utiliser des titres multisyllabiques à tout bout de champ avait tendance à alourdir les conversations voire, pire encore ordres urgents -, la convention voulait que l'on utilise le nom central pour tout sauf pour les situations les plus formelles. [...]

Très tôt, Ar'alani avait expliqué à ses officiers et aux membres d'équipage [...] qu'il fallait l'appeler Lieutenant Vanto ou Lieutenant Eli'van'to. Mais manifestement, l'explication n'avait pas suffi pour la majorité d'entre eux. Quelqu'un ayant pris à la lettre la conversion par Ar'alani d'Eli Vanto en un nom chiss en trois parties en avait extrait un nom central qui avait rapidement fait l'unanimité.

Au début, Eli s'était demandé s'il s'agissait d'une insulte déguisée, dirigée contre lui ou contre l'amirale qui avait osé introduire cet étranger dans leurs rangs. Mais Ar'alani ne s'était pas offusquée de ce manque d'égard vis-à-vis de ses ordres, en tout cas pas publiquement, et finalement, Eli avait décidé de voir cela comme une façon bien à eux de l'accepter comme l'un des leurs.

Et cela aurait pu être pire. Heureusement qu'il ne leur avait pas précisé que l'initiale de son deuxième prénom était S ou il se serait retrouvé affublé du nom d'Isvant qui ressemblait un peu trop à « il se vante » à son goût.
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Anakin avait donné à la première salve ce qu'Obi-Wan aimait appeler « une chance de reconsidérer les choses » en déviant les décharges en direction du bois plutôt que de les retourner à l'envoyeur. Mais avec un ratio de neuf contre un, c'était un luxe qu'il ne pouvait plus se permettre.
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Les pièces de monnaie de la République se présentaient sous trois formes : les moins communes étaient en cuivre, les cadettes en fer, et les plus précieuses en or. Ces dernières s'avéraient aussi rares qu'un collecteur d'impôts sympathique - presque aucun plébéien n'avait l'occasion d'en voir une de son vivant.
La monnaie itreyenne portait à l'origine le nom de « souverains », mais vu la propension de ce peuple à assassiner brutalement ses rois, le terme était tombé en désuétude de nombreuses décennies plus tôt. Les cuivres étaient parfois appelés "mendiants", désormais, et les fers "prêtres", étant donné qu'il s'agissait des personnes qui les manipulaient avec le plus d'enthousiasme. Il n'y avait pas de mot argotique communément accepté pour les pièces d'or - toute personne assez riche pour en posséder n'étant sans doute guère du genre à accepter un surnom. Ou à manipuler son propre argent. Pour les besoins de la discussion, nous allons donc les appeler des "branleurs vernis".
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- En effet, monseigneur. Plus spécifiquement, l'usine séparatiste de Mokivj que nous avons autrefois prise d'assaut.
Vador se redressa de toute sa taille.
- Que vous avez autrefois prise d'assaut, corrigea-t-il. Personne d'autre à bord du Chimaera n'était présent.
- Bien sûr, dit Thrawn en inclinant la tête. Ma langue a fourché.
L'espace d'un long moment, ils se dévisagèrent en silence. Faro réalisa qu'elle retenait son souffle, sensible au surcroît de tension dans le cockpit. Il y avait quelque chose qui se passait devant elle, quelque chose d'enfoui en profondeur.
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- On commence par attendre.
Il y eut un autre temps de pause.
- Attendre quoi ?
- De voir si Padmé a eu vent du raffût qu'on vient de faire. Si elle est libre et seule, elle saura que je suis là et trouvera un moyen de nous contacter.
- Elle reconnaîtra votre arme ?
- Elle reconnaîtra mon style. Et la prison est le premier endroit où elle viendra me chercher.
- Est-ce que le fait de tomber aux mains de l'ennemi fait partie de votre style ?
- Non, grommela Anakin.
Thrawn avait le don de porter sur les nerfs lorsqu'il le voulait.
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date : 28-09-2020
- Bon, dit-il.
Il avait déposé une pile de livres sur la table, et les renversa d'une poussée.
- Pour les classer dans l'ordre : darendetal
Il agita une main en direction de la table.
- Darendetal, marmonnai-je en même temps que lui.
Le sort étranglé jaillit de ma gorge. Les livres se mirent à trembler et, l'un après l'autre, se redressèrent et se replacèrent tels des oiseaux ornés de bijoux dans leur reliure rouge, jaune, bleue ou marron.
Cette fois, je ne m'écroulai pas par terre : je me cramponnai simplement des deux mains à la table et m'appuyai contre elle. Il considérait sa pile renouvellement reformée en fronçant les sourcils.
- Quelle est cette idiotie? S'étonna-t-il. Il n'y a pas le moindre ordre à cela... Regarde.
J'obtempérai. Les ouvrages formait une pile raisonnablement droite, classée par couleurs.
- Par couleurs? S'exclama-t-il d'une voix aiguë. Par couleurs? Tu...
Il était furieux après moi, comme si j'y étais pour quelque chose. Peut-être le fait de puiser sa force en moi influait sur sa magie?
- Oh, fiche le camp! Gronda-t-il.
Je m'enfuis à toute jambes, secrètement ravie : si je nuisais à sa magie d'une manière ou d'une autre, j'en étais fort aise.
P.44
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- Le fait d'être gaucher était jadis considéré comme un signe d'influence démoniaque. La main sinistre, ce genre de choses.
- Et c'en était un?
- Un quoi ?
- Un signe d'influence démoniaque.
- Pas du tout. Les démons sont ambidextres.
- Est-ce qu'on aura à en combattre un jour?
- Certainement pas. Les démons sont confinés dans une sorte de paysage infernal situé derrière le Voile, et nous ne sommes pas assez payés pour nous occuper de ceux qui parviennent à le franchir.
- Depuis quand on est payé?
- Précisément.
P.334
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Ils avaient assisté à une série de transformations orchestrées par la Wolf's Head, qui s'étaient déroulées sans incident - Shane Mackay avait quand même eu du mal à redescendre: il avait fallu l'enfermer dans la cuisine le temps que le malheureux abandonne sa forme de coq. Il s'était ruiné le nez à force de picorer la table, et un de ses amis avait passé une heure à lui arracher consciencieusement de minuscules plumes blanches.
P.201
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