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Evie veillait sur Layla[...]Dix minutes s'étaient écoulées depuis le départ de Mark lorsque Layla leva les yeux de son dessin.
Elle ouvrit la bouche,et c'est alors que le miracle se produisit:
-Dis,de quoi elle est morte,ta maman?demanda Layla à l'adolescente.
Afficher en entierLa vie nous met parfois dans des situations dont nous ne pouvons nous extraire qu’en renonçant aux valeurs que nous défendons.
Afficher en entierAutomne 1993
Un dimanche matin dans leur appartement
Elle l'observe par le trou de la serrure de la salle de bains. Il est sous la douche et, comme d'habitude, il transforme la pièce en sauna. A tue-tête, il chante (faux) une chanson de U2. Puis il ferme le robinet d'eau chaude, tire le rideau de la douche et pousse un cri de joie. La vapeur s'est condensée sur le miroir, laissant apparaître une inscription. TU VAS ÊTRE PAPA!
Afficher en entier"Souvent déjà, elle a cru toucher le fond, persuadée qu'elle ne pourrait pas tomber plus bas. Mais, à chaque fois, cela s'est révélé faux. Car le fond est beaucoup plus profond qu'on ne se l'imagine."
Afficher en entier"Il lui parle exactement de ce qu'elle a vécu, de cette nécessité de s'endurcir pour rester vaillante face au pire, de cette armure inviolable qu'elle s'est patiemment construite au fil des années et qui lui permet de ne pas sombrer. Mais, au détour des chapitres, Evie a également trouvé une mise en garde, une chose dont elle avait déjà eu l'intuition sans pouvoir la formuler clairement: il ne faut pas trop se protéger, sinon on ne ressent plus rien. Notre cœur devient de glace, on n'est plus qu'un mort vivant et la vie perd à jamais toute sa saveur."
Afficher en entier"Il n'y a rien de mieux qu'un roman pour faire comprendre que la réalité est mal faite, qu'elle n'est pas suffisante pour satisfaire les désirs, les appétits, les rêves humains." (Mario Vargas Llosa)
Afficher en entierConnor est maigre à faire peur.
Peut-on perdre quinze kilos en deux mois?
Loreena lui explique que, malgré un apport calorique important, les grands brulés subissent un catabolisme intense qui épuise leur organisme et les rend vulnérables aux infections.
Sa main droite est profondément atteinte.
Le 25 décembre, on est obligé de l'amputer d'une phalange.
Joyeux Noël !
Afficher en entierPage 164.
Dans la tête de Connor
Entre la vie...
...et la mort
Je vole.
Non je tombe.
Une chute libre vers le ciel qui dure une éternité.
Je suis léger. Je m'élève. Je glisse sur un tapis ouaté. Je nage dans un bain de lumière.
Je suis bien.
Je vois tout. Je comprend tout.
Que tout est déjà écrit.
Que tout a un sens: le Bien, le Mal, la Douleur...
Je suis bien.
Mais je sais que ça ne durera pas.
Et je sais que je vais tout oublier.
Afficher en entierChapitre 19 page 150
Sept heures du soir. C'est l'hiver. L'école est déserte. Dans l'une des salles de classe, au dernier étage, la lumière vient de s'allumer.
Mark, dix ans, se dirige vers la petite bibliothèque posée contre le mur au fond de la pièce. A vrai dire, "bibliothèque" est grand mot pour qualifier l'étagère de contreplaqué sur laquelle reposent quelques dizaines de romans bon marché. Chaque soir, après que son père a commencé à vider quelques canettes de bière, Mark vient terminer ses devoirs dans cet endroit où il aime être au calme. Son père est alcoolique mais il n'est pas violent.
Après trois ou quatre Budweiser, il a juste pris l'habitude d'insulter Reagan, le Congrès, la municipalité, les Noirs, les Asiatiques, les Latinos, son ex-femme et finalement la société tout entière, responsable de sa misère et de son malheur.
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" Il y a bien les souvenirs, mais quelqu'un les a électrifiés et connectés à nos cils, dès qu'on y pense on a les yeux qui brûlent. "
Mathias Malzieu ( chapitre 18 : Survivre)
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