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Paris, capitale de la toile à peindre : XVIIIe-XIXe siècle



Description ajoutée par Aralorn 2013-12-26T00:22:14+01:00

Résumé

Qui sont les ancêtres des Lefranc & Bourgeois et des Sennelier - enseigne familière à tout arpenteur des quais de la Seine à Paris ? C'est leur histoire qui nous est contée ici, particulièrement effervescente dans les années qui suivent la Convention et dans la première moitié du XIXe siècle. Elle mobilise chimistes, savants, fabricants, artistes et directeurs d'institutions : les noms de Chaptal, Mérimée et Nieuwerkerke côtoient ceux de David, Lefranc et Belot. L'auteur retrace le parcours de ces hommes qui, portés par leur engouement pour la peinture, ont placé toiles, enduits et pigments au centre de leurs recherches. Un récit tourné vers les inventions et leurs inventeurs qui mêle plusieurs histoires, celle de l'industrie, de la culture et de l'art.

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Classement en biblio

extrait

"Au siècle où Paris est devenue la capitale des arts et des peintres, elle s'est aussi affirmée comme un centre majeur de production du support le plus unanimement adopté pour la peinture, la toile. Au XIXe siècle, Paris fut l'un des foyers les plus actifs de l'inventivité et de la recherche dans ce domaine, à l'échelle nationale et internationale, en même temps que les caractères techniques et les standards de formats des supports parisiens s'imposaient largement à la communauté cosmopolite des artistes actifs en France. Pour cette raison, l'intérêt de connaître l'histoire et les qualités particulières des toiles manufacturées et vendues à Paris dépasse largement un cadre local et concerne une bonne partie de la production des plus grands peintres figurant dans tous les musées et toutes les collections du monde.

L'objet que nous étudions ici, la «toile à peindre», s'entend essentiellement comme un support de textile ayant reçu les couches préparatoires appropriées pour servir à la peinture, et disponible prêt à l'emploi dans le commerce, que ce soit en châssis ou au mètre. C'est donc le visage moderne d'un produit manufacturé qui par ailleurs procède d'une longue histoire. Les origines de l'utilisation de la toile comme support indépendant pour la peinture sont immémoriales, et les plus anciennes attestations connues à ce jour d'un tel usage remontent au IIe siècle ou au me siècle de notre ère en Égypte et au ive siècle en Europe. Support concurrent du panneau de bois - initialement très répandu -, la toile gagne progressivement du terrain, sa pratique apparaissant notamment, du Moyen Âge au XVe siècle, dans des manuscrits provenant d'Italie, de Byzance ou de l'ère germanique. À Venise et Trévise, elle est attestée dès le début du XIVe siècle, notamment pour des établissements franciscains. Une technique de peinture à détrempe sur textile très fin, ou tüchlein, est connue en Flandres des années 1460 à 1500 et en Allemagne au XVIe siècle. En France, la toile devient le support pictural ultra-majoritaire au cours des XVIIe et XVIIIe siècles - des sondages dans une collection publique montrent que les occurrences de la toile par rapport à d'autres supports (bois, pierre) passent de 93% à 97% pendant cette période.

La toile destinée à la peinture se définit d'abord par les opérations la transformant en un support de peinture, et secondairement par une spécialité de fabrication textile. De manière générale, n'importe quelle toile, à de rares exceptions près, est susceptible de servir de support de peinture. Pour l'époque que nous étudions, la principale utilisation de la toile est la peinture à l'huile, pour le tableau de chevalet ou le format monumental, mais elle a servi à d'autres techniques picturales ou graphiques et à la décoration. Elle a été employée, souvent comme substitut du papier, pour la détrempe, le pastel, l'aquarelle, le dessin, le fusain, les fixés sous verre et le calque, ainsi que pour les tentures, le décor d'appartement ou de théâtre et l'imitation de tapisserie. Marginalement, elle a aussi été appliquée à la peinture «photogénique» et à la phototypie. Les textes européens des XVIIe et XVIIIe siècles mentionnent l'utilisation de toiles d'usages divers - ameublement, habillement, voiles de navires -, mais nous verrons que dans le contexte professionnel parisien, des toiles spécialement destinées à la peinture ont existé précocement.

En pratique, les fibres les plus utilisées sont le chanvre, le lin, le coton, la ramie, le jute et la soie. Si, dans l'absolu, l'on peut peindre directement sur une toile brute, les exemples en sont très rares, et les professionnels ont généralement fourni aux peintres des toiles couvertes au moins d'un encollage, et, dans l'immense majorité des cas, de couches préparatoires opaques, blanches ou colorées, huileuses ou aqueuses. L'objet comme ses fabricants sont marqués par une emprise très forte de la tradition et à la fin du XVIIIe siècle, le support de toile des artistes est déjà façonné par une longue histoire que nous interrogeons ici."

(source : http://www.amazon.fr/Paris-capitale-toile-peindre-XVIIIe-XIXe/dp/2735507459/ref=sr_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1388013243&sr=1-3&keywords=jean-pierre+babelon)

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Paris, capitale de la toile à peindre : XVIIIe-XIXe siècle

  • France : 2011-06-30 - Poche (Français)

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