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"Il est arrivé un matin, au petit matin, le cinquième jour de la fermentation, quand le miel prend sa première amertume. C'était l'année où le Prince
adouba son aîné, l'année où il lui confia la ville pendant qu'il guerroyait pour son Roi sur d'autres rivages. Il est arrivé avec le vent de mer, un havresac au bout du bras droit, le chat sur l'épaule gauche."
C'est ainsi que Vini, l'épistolière, recueille Parleur et le présente à ses amis : Mescal le magicien, Halween la Mante, Gabar l'Ours, Teng le Gros, Qatam le guerrier, le Vielleux...
C'est ainsi depuis des siècles sur la Colline, sous le joug des Princes de Macil et de la Citadelle... Parce qu'on naît pauvre et qu'on le reste, en redoutant la
Garde et les questeurs d'impôts, en tremblant devant le Prévost ou le Connétable, en agonisant doucement. C'est ainsi, mais le frère de Vini écrivait que ce ne pouvait pas toujours l'être. Et Parleur dit que cela doit changer.
Classer ce livre dans l’une des listes proposées par Booknode plutôt qu’une autre n’a pas été une mince affaire. Que faire en effet lorsque l’on apprécie grandement les premières pages d’un roman, en déteste la moitié, mais, comme par magie, en adore les dernières au point de verser quelques larmes? « Chroniques d’un rêve enclavé » d’Ayredhal aura été le seul roman à ce jour à me confronter à un tel choix, et pour cette raison, il valait bien l’or.
Au-delà de la Fantasy de base et des artifices du genre, « Chronique d’un rêve enclavé », c’est avant tout l’histoire de la Colline, quartier défavorisé de la ville de Macil, et du combat que mènent ses habitants en quête d’égalité pour une vie plus juste. Menée par Parleur et sa bande de libres penseurs, la population de la Colline trouve le courage de prendre son destin en main … avec les conséquences que cela implique. Une histoire originale, vous l’aurez compris, et qui nous touche au plus profond de notre âme, que ce soit en bien ou non.
De mon côté, je vous avoue que si j’ai peiné dans ma lecture dès la page 80 de ce roman, c’est en grande partie dû au personnage de Parleur qui, sous couvert de servir le bien commun, manipule sans remords les Collinards –comprenez par-là les habitants de la Colline- et installe ainsi subrepticement dans le quartier de la Colline un régime communiste qui lui sera fatal. Parleur use constamment de Grands Mots, qu’il emploie pour qualifier les Grands Principes à l’aide desquels il embarque l’ensemble des Collinards dans son projet fou -oui, le sien avant tout !-. Ma colère envers ce personnage a failli me faire abandonner ce roman ; pourtant, je ne regrette pas d’avoir poursuivi ma lecture. La fin vous expliquera pourquoi.
Je finirai ce commentaire par un petit coup de gueule vis-à-vis des éditions « Le Livre de Poche ». Les fautes de mise en page flagrantes s’enchaînent dans ce roman, et en rendent la lecture difficile. Incroyable, tout de même.
Ahhh, si je me laissais aller, je débuterais par une série d’éloges !!!
Tout d’abord, avec un tel titre, impossible de ne pas céder à son appel ; il promettait tellement… Une ébauche de rêve à lui tout seul *_*
Et je peux vous dire que le réveil m’a trouvée toute chamboulée, bouleversée même ^_^
Je ne connaissais pas l’écriture d’Ayerdhal, voilà encore une lacune que je regrette d’avoir si tardivement corrigée ! Et surtout, pourquoi faut-il qu’un tel auteur nous ait quittés le 27 octobre 2015 ? En lisant sa biographie, je me dis que nous avons perdu un grand Monsieur ce jour-là, et cela me rend triste…
D’emblée, j’ai été conquise par les moments de grâce où la plume du poète Karel se faisait l’intermédiaire de l’auteur, et derrière ses mots, je ressentais toute l’inspiration et la justesse d’Ayerdhal. De même, à travers les paroles de Parleur, toute sa pertinence, son humanisme, et son désir d’abolir les inégalités !
Cette histoire est une utopie, de la trempe de celle qui nous nous font toucher du doigt combien la fraternité pourrait changer le monde, pourrait même nous sauver nous-mêmes.
Un rêve qui prend peu à peu réalité en haut d’une colline, et qui veillées après veillées, défie les injustices et le pouvoir des puissants.
C’est aussi un récit qui vous prend aux tripes et vous fait aimer ses personnages au point de souhaiter ardemment qu’ils survivent. On se surprend à ne plus vouloir les quitter, à trembler pour eux, à vouloir protester à leurs côtés en s’exposant sans broncher aux bâtons de la Garde, ou en entonnant la Gigue de la Gabelle, cette chanson de protestation contre une taxe de plus, les condamnant à d’arbitraires et cruelles restrictions au profit de ceux qui les rançonnent sans cesse davantage.
Ce roman est une ode à la liberté, un hymne à la solidarité, un cantique à la gloire des affranchis, une symphonie de la fraternité, et évidemment un chœur de mille voix qui résonnera longtemps dans mon esprit après l’avoir perçu…
Coup de cœur donc pour ce roman magnifique, qui a remporté le Prix Ozone ! J’ai envie de dire « seulement ? » tellement je le place tout en haut, parmi les grands ! ❤
Des personnages travaillés, un roman prenant qui fourmille d'idées, une de ces merveilles qui vous extrait de votre carcan de certitudes à grand renfort de claques littéraires: définitivement à lire et à relire.
Résumé
4éme Edition J'ai Lu n°4317
"Il est arrivé un matin, au petit matin, le cinquième jour de la fermentation, quand le miel prend sa première amertume. C'était l'année où le Prince adouba son aîné, l'année où il lui confia la ville pendant qu'il guerroyait pour son Roi sur d'autres rivages. Il est arrivé avec le vent de mer, un havresac au bout du bras droit, le chat sur l'épaule gauche."
C'est ainsi que Vini, l'épistolière, recueille Parleur et le présente à ses amis : Mescal le magicien, Halween la Mante, Gabar l'Ours, Teng le Gros, Qatam le guerrier, le Vielleux...
C'est ainsi depuis des siècles sur la Colline, sous le joug des Princes de Macil et de la Citadelle... Parce qu'on naît pauvre et qu'on le reste, en redoutant la
Garde et les questeurs d'impôts, en tremblant devant le Prévost ou le Connétable, en agonisant doucement. C'est ainsi, mais le frère de Vini écrivait que ce ne pouvait pas toujours l'être. Et Parleur dit que cela doit changer.
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