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« quant à ses yeux... ils étaient immenses, d’un bleu très foncé, parsemé de paillettes argentées, semblables à des étoiles. Je n’avais jamais vu un tel regard. »
Afficher en entier« Quelque part, j’étais émerveillée et l’idée d’exploiter ce nouveau corps qui était mien, ainsi que ses multiples possibilités m’excitait. J’étais un peu comme une gamine à qui on aurait donné une baguette magique. »
Afficher en entier« si je comprenais bien, il y avait deux catégories de vampires. Les gentils et les méchants. Paye ton manichéisme. »
Afficher en entier« Toute cette histoire me paraît aberrante. L'histoire de ma vie, de ma propre vie, est une aberration totale et tu me demandes ce qui me fait peur, là-dedans ? »
Afficher en entier– Heureusement qu'ils sont là, dans un sens. Ils protègent les victimes des Capulet en les vengeant.
– En les vengeant ? répétai-je, étonnée.
– Oui. Ce sont des sortes de... justiciers.
– Cela existe encore, de nos jours ? rigolai-je franchement.
Non mais, il valait mieux dédramatiser, à ce stade. Il n'y avait pas que ma famille qui était bizarre, c'était toujours ça de pris, pour moi.
– Ce ne sont pas des justiciers ordinaires. Ils sont violents et effrayants. Leur chef, Dimitri Draven, est aussi bizarre que Tybalt. Il ressemble à un ange et dégage une aura qui séduit tout le monde.
– Dimitri Draven, répétai-je. C'est un étranger ?
– Je crois qu'il est américain. Quant à mon petit-ami, il est anglais.
Afficher en entierWilliam resta inébranlable.
– Non, tu as besoin de comprendre ce qui t'arrive, d'être encadrée et soutenue. Je ne te laisserai pas tomber. Je trouve que tes parents sont complètement inconscients de ne pas t'y avoir préparée plus tôt mais on ne peut pas revenir en arrière. Alors dis-moi. Qu'est-ce qui te fait le plus peur, dans le fait d'être un vampire ?
– Ça n'existe pas. Et ce qui m'arrive ne colle en rien au mythe. Toute cette histoire me paraît aberrante. L'histoire de ma vie, de ma propre vie, est une aberration totale et tu me demandes ce qui me fait peur, là-dedans ?
Afficher en entier– Qui est là ?
Au début, personne ne répondit, à part l'écho. Puis j'entendis un grognement et vis des yeux rouges. Mon cerveau m'ordonna de fuir mais mon corps refusa de lui obéir. J'observai la silhouette aux yeux rouges s'approcher. Il s'agissait d'un loup. Sans doute un lycan. J'inspirai profondément pour garder mon sang froid et retrouvai l'usage de mes jambes. Néanmoins, je ne battis pas en retraite. Je m'approchai de l'animal et fis appel à tous mes pouvoirs psychiques, pour le neutraliser. Sans succès. Il s'approcha et avant que je puisse réagir, il bondit sur moi. Je perdis l'équilibre...
Afficher en entier— C'était ton premier baiser ?
— Oui.
J'étais sincère.
— Au moins, c'était une expérience intense, ajoutai-je.
Tybalt sourit.
— Toutes les filles trouvent mes baisers intenses, dit-il.
À nouveau, je le trouvais prétentieux.
— Oui, mais pas de cette manière, fis-je remarquer.
Afficher en entierJe la lui pris en silence, incapable de refuser. Il m'enlaça et nous commençâmes à tourner doucement sur la piste. Jamais je n'avais été aussi près de lui. La proximité de nos corps m'emplissait de chaleur. Son regard brillant me donnant le tournis et m'empêchant de danser correctement, je posai ma tête sur son épaule. Mon visage était tout près de son cou blanc, suscitant une irrésistible envie d'y planter mes dents. Par je ne sais quel miracle, je me contins. Pendant que nous dansions, le temps sembla s'arrêter. Plus rien d'autre n'existait que Dimitri et la voix sensuelle du chanteur qui me donnait des frissons dans le dos. Sans réfléchir, je posai mes lèvres sur sa peau, les dents serrées. Elle était douce comme de la soie sur ma bouche. Je la retirai rapidement, sachant qu'il était préférable de ne pas prolonger ce contact dangereux. De plus, ce baiser prendrait sûrement un sens spécial pour Dimitri.
Afficher en entierLe lendemain matin, ma soif apaisée, je décidai de me rendre au lycée à visage découvert. Je bannis les sweats à capuche, mis une jupe et laissai mes cheveux libres. J'enfilai des bottes et descendis. Ma mère me complimenta sur ma tenue. Nous prîmes sa 4L verte et elle me déposa au lycée. J'aperçus Vanille à l'entrée, sans William, ce qui me surprit. Je m’imaginais les voir s’embrasser passionnément. Leurs baisers interminables étaient dignes d’une étreinte de cinéma et n'avaient rien à voir avec les pelles que se roulaient goulûment les autres couples de notre âge. Je vins à la rencontre de ma nouvelle amie.
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