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Extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2018-10-02T16:09:23+02:00

Un mois s’est écoulé. Un mois que mon père est mort. C’est toujours aussi dur, je me demande si la douleur que je ressens finira par s’estomper. Il ne se passe pas un jour sans que j’erre en pyjama dans son appartement. Je ne mange quasiment plus rien. Je n’ai plus envie de sortir. Mon monde est devenu sombre. Comment continuer à vivre sans lui ?

J’aime cet intérieur autant que je le déteste, tout ici me rappelle qu’il n’est plus là.

J’ai obtenu ma licence pro dans l’immobilier quelques jours avant son décès. L’impression que son cœur n’attendait que ça pour lâcher. Je devais commencer ma carrière avec lui dans son agence, il était tellement fier de moi. Cela fait seulement quinze jours que j’ai appris que ses affaires n’allaient pas aussi bien qu’il voulait me le laisser croire. Je culpabilise de n’avoir rien vu. Mes examens m’ont tant absorbée. Et puis, il ne m’a jamais vraiment parlé de ses soucis. Il s’est toujours montré fort devant moi.

Alors que je l’ai quitté tout souriant devant son établissement, ce jour-là, son cœur a soudainement cessé de battre peu après mon départ. Il s’est écroulé sur le trottoir, face à la porte d’entrée. Seul. J’aurais dû être avec lui.

Pourquoi suis-je allée à la fac ? Mes effets restés dans mon casier auraient pu attendre. Je ne peux pas m’empêcher de culpabiliser. Chaque matin. Chaque soir. Chaque nuit. Les médecins m’ont pourtant répété à plusieurs reprises que je n’aurais rien pu faire. Mais c’est plus fort que moi, je m’en veux terriblement.

Assise sur mon canapé, je ressasse tout ça, encore et encore. J’ai les cheveux en bataille et je tiens un mug de café froid dans ma main gauche.

Les dossiers que le comptable et le notaire m’ont transmis sont étalés sur la table basse. Je saisis un document, j’essaie de le lire, mais les mots se croisent et mes yeux se troublent. Ils me conseillent tous les deux de vendre l’agence pour rembourser les dettes que mon père a accumulées.

Il me reste moins d’une semaine pour prendre une décision. Je sais que je n’ai pas le choix, que je dois céder. Je ne pourrai jamais payer ce qu’il doit, pourtant je n’arrive pas à m’y résoudre.

Je suis épuisée par tout ça. J’aimerais tellement que ça soit un cauchemar. Je veux me réveiller et le voir boire son café dans le salon, son journal posé devant lui. J’ai encore du mal à croire qu’il n’est plus là. Tous les soirs, je me dis qu’il va finir par rentrer du travail et tout redeviendra normal. Mon père a toujours fait en sorte que je ne me soucie de rien, cependant, aujourd’hui, je me retrouve seule à devoir gérer tout ça. Je dois décider alors que lui-même n’a pas réussi. Je pose ma tasse, j’ai soudainement envie de vomir et l’odeur du marc me retourne l’estomac.

Je devrais également vendre l’appartement et repartir à zéro. J’ai eu tort de rendre la clé de mon logement. J’ai cru que je pouvais vivre ici. Néanmoins, c’est trop difficile, cet endroit regorge de souvenirs. Il faut que je trouve le courage de vider ses effets personnels.

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