Pas de loi

Mamie Marie garde ses petits enfants pour permettre à sa fille Sabine de sortir. Mais voilà, le lendemain Sabine ne rentre pas. La police ne prenant pas au sérieux Marie, elle décide de mener elle-même son enquête.

En parallèle, nous découvrons l'équipe de police qui enquête sur une affaire de meurtres multiples. Ophélie, médium, leur apporte assistance.

En apparence, ce sont deux affaires biens distinctes, mais doit-on se fier aux apparences?

La lecture de ce livre est fluide et rapide, et l'auteure nous emmène rapidement au cœur de l'histoire, si bien que je l'ai lu d'une seule traite. L'histoire est bien écrite et nous amène à nous poser des questions. Nous nous retrouvons nous aussi un peu enquêteur dans cette énigme.

J'ai adoré le personnage de Mamie Marie qui est très attachante, et aussi très forte qui mène de front son enquête tout en prenant soins de ses petits enfants.

L'auteure de part son écriture arrive à nous faire ressentir tout ce que ressent Marie: peine, colère, doute…

L'alternance entre l'enquête de Marie et celle des enquêteurs donne une lecture rythmée et qui nous donne une bonne visions des avancées. L'intrigue est bien menée, bien écrite et à aucun moment je n'ai pu imaginer la fin, qui bien qu'elle soit ouverte n'est pas frustrante.

Merci beaucoup à Echo Editions car cela a été une belle découverte. J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture.

[SERVICE PRESSE].

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Pas de loi d’Emilie Courts.

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Je remercie ma partenaire de m’avoir sollicitée pour ce service presse.

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Mon résumé :.

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Sabine est une jeune mère de famille débordée. Après avoir confié les enfants à sa mère, un inconnu passe la prendre en bas de chez elle et voici Sabine disparue. Marie, sa mère et Frédéric, un ancien amant, vont mener l’enquête.

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Sabine est une jeune maman débordée. Avec deux enfants de quatre et deux ans, un passé de dépressive alcoolique, elle tente de s’en sortir. Un samedi soir, après une fête, Sabine disparaît.

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Marie est une grand-mère dynamique. Ancienne psy, elle profite de sa retraite. Lorsque sa fille lui dépose les petits sans donner signe de vie le lendemain, elle s’inquiète et se rend à la gendarmerie. Elle se rend rapidement compte qu’elle va devoir se débrouiller toute seule, Sabine étant majeure. En parallèle, la découverte de quatre cadavres lors d’une rave party ayant eu lieu au beau milieu d’une grange, va voir ressortir le nom de Sabine.

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Mon ressenti final :.

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Si ce roman court se lit facilement, j’ai été déçue par le déroulé de l’enquête.

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Nous découvrons Sabine et Marie, qui visiblement, n’entretiennent pas de très bonnes relations. Sabine a un passé compliqué et on sent que Marie lui en tient rigueur. Cependant, nous n’apprendrons pas grand chose de plus. Je ne peux donc que supposer que Marie et sa condition de psy ont pesé sur la vie de Marie.

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En parallèle de l’enquête de Marie, nous suivons celle de la police. Détails intéressants, un des policiers semble amoureux de sa supérieure et réciproquement. Également, une de leur collègue, Ophelie, est médium. Quel dommage d’avoir seulement survolé ce point si original et de ne pas l’avoir exploité à fond !.

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L’écriture de l’auteure reste très agréable et cohérente, cependant. L’enquête est somme toute agréable à suivre. Nous cherchons ce qui a bien pu se passer et nous faisons la connaissance de Julian, dealer et pire encore. Le sujet est original et bien amené, mais à mon sens, pas assez exploité. Surtout que certaines situations et descriptions sont bien expliquées et accrocheuses !.

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La fin m’a laissé un goût amer, j’aurais aimé plus de précision dans les faits. Celle-ci laisse le lecteur décider de ce qu’il veut comprendre et je n’aime pas être dans cette situation inconfortable de ‘fin ouverte’.

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Pour autant, cela ne m’aura pas empêché de passer un agréable moment de lecture. J’ai dévoré ce roman en un après-midi et je n’hésiterais pas à découvrir un nouveau roman d’Emilie, en plus de ceux déjà lus.

Ouh là ! Impossible de dire quoi que ce soit sans vendre quoi que ce soit !

Tout ce que je peux dire c'est que c'est extrêmement bien mené.

Très peu d'informations nous sont données au départ, et on découvre tout en même temps que l'enquête. Ça me brûle la langue, alors je m'arrête là !

Malgré tous les romans qui constituent déjà ma P.A.L (Pile A Lire), j’ai tout de même décidé d’accepter ce service presse, proposé par les éditions ECHO. Une petite lecture bien sympathique pour terminer le week-end en beauté.

« Couteau de cuisine, rave party, deux grand-mères ou une grand-mère et sa copine ou une grand-mère et sa fille… Merci Ophélie, vraiment ! »

Ce policier est agréablement surprenant. J’avoue que la fin m’a autant surprise qu’intriguée, puisqu’il n’est fait mention nul part que ce roman soit un premier tome ou qu’il y aura une suite. C’est donc une fin ouverte ? Je suppose. Ce qui ne diminue en rien les qualités de ce roman, qui parvient à nous présenter de multiples personnages et intrigues sans jamais nous perdre, au contraire. Au fil du récit, le lecteur devient omniscient, ayant les éléments de réponse avant les personnages grâce aux points de vues alternés des policiers et de Marie, la maman de Sabine. Ce qui permet également au lecteur de se faire sa propre théorie sur ce qui est arrivé à Sabine, ne se doutant pourtant pas une seule seconde de ce que la fin nous réserve.

Je suis rarement fan du point de vue alterné dans un récit car je finis souvent par être perdue sur ce qui se passe, à quel moment et avec quels personnages, mais vu qu’ici l’histoire se déroule simultanément, cela aide à ne pas se sentir perdu et à pouvoir suivre l’action. Je dirais que le petit bémol arrive au dernier chapitre, avec l’alternance des points de vue des policiers et Frédéric, qui m’a un peu embrouillé l’esprit. Mais on finit par se focaliser sur un seul point de vue et avec l’arrivée des réponses, j’ai pu re-rentrer dans le récit sans aucun problème. C’est un roman avec assez peu de descriptions de lieux, ce qui est à la fois surprenant et vraiment agréable car nous sommes libre d’imaginer les décors comme on le souhaite (notamment sur les locaux de la police ou l’appartement de Sabine).

« Tout est une histoire de clés. Les trouver et les activer au bon moment. »

J’ai beaucoup aimé les personnages de Marie et d’Ophélie, les deux femmes que personne ne veut vraiment écouter jusqu’à ce qu’elles soient les seules à détenir les clés permettant de débloquer la suite de l’affaire. Je ne sais pas d’ailleurs pourquoi Ophélie est si peu mentionnée, je trouve ses interventions toujours agréable et un peu mystique (j’adore le côté mystique des thrillers !). Et elle a l’air d’avoir un lourd passé qui n’est jamais mentionné, tout comme Marie d’ailleurs. Les deux femmes semblent avoir vécu des choses similaires dans leur jeunesse mais le roman ne s’attarde jamais vraiment dessus, ce qui est un peu dommage. La psychologie des personnages est quelque chose de réellement passionnant, surtout dans un thriller. Si jamais il doit y avoir une suite, ou une autre histoire (peut-être racontée du point de vue de Sabine, ou d’Ophélie ?) j’espère que ces personnages seront mieux mis en avant.

En dehors de ça… Parlons de l’intrigue. Une portée disparue, une mère inquiète, une sombre histoire de drogues et de meurtres… Et au final, l’histoire tourne surtout autour de la disparition de Sabine, qui devient centrale surtout après la moitié du roman. Du coup, je suis perplexe : et les meurtres ? Des gens sont morts, on tease une énorme connexion avec Sabine, Marie et Ophélie pendant tout le récit et au final… La fin ouverte m’a laissée un peu sur ma faim. Pour autant, j’ai passé un très bon moment dans cette histoire et je suis ravie d’avoir pu chroniquer ce roman et découvrir cette parution, que j’aurai probablement eu peu de chance de lire autrement. Je guetterai les prochaines sorties de cette auteure avec un œil affûté !