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Celle, révoltée, de Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les Nationaux avec la bénédiction de l’Église contre « les mauvais pauvres ».
Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours enchantés de l’insurrection libertaire par laquelle s’ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d’Espagne, des jours qui comptèrent parmi les plus intenses de sa vie.
Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent et qui font apparaître l’art romanesque de Lydie Salvayre dans toute sa force, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, porté par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée.
Le style est très personnel, très original et assez proche de l’oralité, ce qui rend le récit vivant. Et les expressions françaises de la vieille espagnole qui sont en fait la traduction littérale d’expressions espagnoles sont drôles et parfois touchants. On pourrait juste un peu regretter que les passages en espagnol ne soient pas traduits. A travers cette histoire individuelle, l’histoire de sa mère, l’auteure revient sur cette période sombre de l’histoire espagnole où. Mais c’est aussi l’occasion pour jeter un éclairage sur la réaction des autres pays européens, ou plutôt sur la non-réaction de nos pays, par lâcheté ou par complicité, face à la progression de Franco, à ses abominations. Et sur la place de l’Eglise, de ces prétendus catholiques, qui tuaient au nom de la Sainte Religion pour la Sainte Nation.Roman se lisant facilement, style alerte, nécessite un peu d'espagnol, permet de comprendre un peu la guerre d'Espagne.
Ah la grande Lydie Salvayre dont je suis heureuse qu'elle ait eu le prix Goncourt. Je la lis depuis 20 ans pour sa verve, ses idées qui m'avaient fait penser que, justement à cause de ces qualificatifs, elle n'aurait pas le prix. Que dire de plus de ces deux voix entrelacées : celle de sa mère et celle de Bernanos. Emouvant, fort, drôle, tendre sur fond de tragédie espagnole de la guerre civile de 1936 et 1937. En un mot magnifique ! Pour une fois un prix est décerné à un écrivain qui écrit avec sa liberté et non dans les normes pour plaire ! Seul regret : dommage que les phrases en espagnoles ne soient pas traduites en bas de page !
Un livre joliment écrit, un témoignage poignant de cette période sombre de l'Histoire d'Espagne. Le style de l'écrivain est juste parfait et facile à lire. J'ai avalé les pages sans forcer. Je recommande absolument cet ouvrage
Un Goncourt 2014 discutable ... « Pas pleurer », roman de Lydie SALVAYRE, m'est apparu quelque peu atypique . L'histoire se trame par le croisement de deux voix. Ces deux voix se distinguent clairement dans le récit, elles se complètent, se confortent.
L'une, celle de Bernanos, est directement inspirée de son livre « Grands cimetières sous la lune ».
L'autre, prêtée à Montse, jeune fille pauvre qui, à 15 ans, est prise dans le tourbillon des courants de pensées libertaires d'une jeunesse qui refuse cette dictature franquiste et religieuse. Dans la plume de SALVAYRE, cette voix parle une langue fréquemment mal menée, souvent drôle, parfois énervante, notamment par l'abondance de mots, d'expressions, de phrases, de paragraphes entiers écrits en espagnol sans aucune note pour le lecteur qui n'en possède pas le moindre mot.
Un livre à lire pour les idées et le débat qu'il ouvre ! … Pour l'écriture, je devrais dire « les écritures », je suis nettement moins convaincu.
Je m'efforce de lire les prix Goncourt , ne serait-ce que pour me tenir au courant des courants littéraires . Celui-là ne m'a pas passionné . J'ai eu du mal à le finir ! Au travers les souvenirs de sa mère sur la guerre civile d’Espagne, l’auteure nous décrit les tensions et les actes de cruautés entre les différents protagonistes (anarchistes, marxistes, nationalistes) conséquence des problèmes sociaux, économiques, politiques et religieux qui étouffaient en grande partie une population majoritairement rurale.
Ce roman est un témoignage restitué avec une touche d’authenticité due aux tournures "hispaniques" d'une octogénaire rajeunie à l’évocation de ses 15 ans
J’ai eu du mal à me plonger dans le roman, la période historique ne m’inspirant pas plus que ça mais j’ai été prise par la frénésie, les personnages et la tragédie.
Par sûr que le sujet abordé accroche beaucoup de lecteurs en France.
Un livre magnifique. De part son écriture déroutante proche de celle inaugurée par le Nouveau Roman, Lydie Salvayre nous emmène dans les méandres dans son passé. On est pris dans chacune des actions décrites et l'histoire de sa mère est véritablement prenante.
Très bon témoignage sur la guerre d'Espagne. Ce livre nous apprend des choses sur cet événement. J'ai été touchée par ce qui est arrivé à la mère de la narratrice. Mais je trouve l'écriture difficile et pas toujours explicite en ce qui concerne les dialogues. J'ai trouvé intéressant la manière que la narratrice a réussi a mettre les mots employés par sa mère, en fragnol, ou en espagnol. Je ne pense pas que la maîtrise de l'espagnol soit nécessaire pour comprendre le texte.
Quand ce livre est sorti, j'ai eu peur de ne pas l'aimer car il est consacré à l'Espagne et à la guerre civile espagnole entre fascistes et républicains ! Puis, il a eu le Goncourt, puis, j'ai lu le dernier Goncourt que j'ai trouvé un peu léger, une histoire de nounou détraquée et donc, j'ai enfin eu envie de le lire et dès les premières pages, j'ai été happée par le récit, très fort ! Bien sûr, j'ai étudié l'espagnol à l'école en deuxième langue et les phrases entièrement rédigées dans cette langue (et non traduites) ne m'ont pas rebutées, au contraire, j'ai eu un grand plaisir à pouvoir les comprendre.
Finalement c'est vraiment un livre très plaisant à lire qui décrit la guerre de 36 en Espagne vue par Bernanos à Palma de Majorque et aussi par la famille de Montse dans un petit village non loin de Lérima.
Je trouve l'attribution du Goncourt à ce roman amplement méritée.
J'aime beaucoup le mélange français/espagnol, j'ai beaucoup appris sur la guerre d'Espagne dont je ne connaissais pas grand-chose, et j'ai trouvé que ce livre était une belle preuve d'amour et un beau témoignage.
Résumé
Deux voix entrelacées.
Celle, révoltée, de Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les Nationaux avec la bénédiction de l’Église contre « les mauvais pauvres ».
Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours enchantés de l’insurrection libertaire par laquelle s’ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d’Espagne, des jours qui comptèrent parmi les plus intenses de sa vie.
Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent et qui font apparaître l’art romanesque de Lydie Salvayre dans toute sa force, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, porté par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée.
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