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« Au moins, ces putains de clebs vont perd’ not’ trace un moment”, dit Patrice, en toussant et recrachant encore un peu d’eau de la rivière.
Quelques effluves de son odeur me parvinrent et je me demandai si les chiens allaient vraiment perdre la trace. Regardant derrière moi, j’imaginai les rednecks à nos trousses, et les limiers arrivant au bord de la rivière. Pas besoin d’un intellect supérieur à la moyenne pour conclure qu’on avait changé de bord, pour ainsi dire. »
Extrait de
Pas Sidney Poitier
Percival Everett
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Afficher en entier« Comme la plupart des gens, je suis plus intelligent que certains, moins que d’autres, plus maigrichon que la plupart, plus gros qu’un tout petit nombre, mais plus troublé que moi, ça ne s’est jamais vu. J’ai toujours vécu avec le trouble pour partenaire dans la course poursuite interne qui se menait à mes trousses. L’unique question qui ne me troublait pas, mais semblait échapper aux autres, était que la seule chose vouée à devenir obsolète, nécessairement usée et fatiguée, c’était la vérité. »
Extrait de
Pas Sidney Poitier
Percival Everett
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Afficher en entierJ'étais donc de mauvaise humeur à l'atterrissage à National Airport mais, comme à l'accoutumée, n'en laissai rien paraître à Maggie. On pourrait dès lors s'interroger sur la fonction qu'occupait dès lors ladite mauvaise humeur, et ma seule réponse est : satisfaire un tourment personnel.
Afficher en entierComme la plupart des gens, je suis plus intelligent que certains, moins que d'autres, plus maigrichon que la plupart, plus gros qu'un petit nombre, mais plus troublé que moi, ça ne s'est jamais vu.
Afficher en entierL'examen :
1- Imaginez un contextualisme radical et formidable, décrivant d'une hypostasie du langage et en anticipant une forme liquéfiée, un langage qui n'existerait que sous sa forme de flux. Comment le locuteur peut il éviter de se laisser happer dans le tourbillon de ce flux de langage dépourvu d'orientation ?
2- Le "je" est-il mon corps ? Et le rêve, l'image spéculaire ? Quel rapport au noeud borroméen ? En d'autres termes, pourquoi n'y a-t-il pas de symptôme trop grand pour ses caleçons ?
3- Quel peut bien être le ressenti de qui brûle du feu d'une ardeur missionnaire ? Ne soyez pas timide dans votre réponse.
Nous nous regardâmes les uns les autres, en proie à des degrés divers de confusion, de panique et de colère. Et, comme des imbéciles, nous nous mîmes au travail. Ou du moins les autres s'y mirent. Après avoir lu et relu les questions 1 et 2, j'écrivis sur ma feuille "Je ne sais pas". A la question 3, je répondis : "Atroce", puis ajouter "Putain".
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