Commentaire de Underworld

Une lecture sans prise de tête pour passer un agréable moment de détente.

Sarah fantasme sur le directeur des ressources humaines de la société pour laquelle elle travaille. Nicolas, cet homme au regard entêtant, au sourire enjôleur, à l’humour dévastateur est la seule bonne raison de continuer à travailler en subissant les caprices de sa patronne tyrannique, Chiara, la directrice financière.

Sarah se voit attribuer le poste d’assistante du président-directeur général, Alexandre Kennedy, un homme exigeant, autoritaire, égocentrique, colérique, d’une arrogance sans nom mais également capable à l’occasion d’un trait d’humour. Il exerce sur elle une attirance magnétique. Alexandre ne lui cache pas que ses attentes sont… élevées. Il exige de Sarah qu’elle soit joignable jour et nuit, qu’elle participe à ses côtés aux soirées professionnelles et autres événements liés à la société, y compris pendant son temps libre. Sarah n’arrive plus à distinguer la limite entre sa vie professionnelle et sa sphère privée. Alexandre a la faculté de souffler le chaud et le froid et de lui faire perdre le fil de ses pensées. Il la déstabilise en permanence.

Un triangle amoureux s’installe impliquant Sarah, Nicolas, le beau gosse sexy au charme ravageur et Alexandre, cet homme mystérieux, puissant, exigeant, au magnétisme étrange et déroutant. Je me demande si le choix de Sarah se serait porté sur le même homme s’il n’y avait pas eu ces révélations… J’ai eu la fâcheuse impression qu’elle s’est rabattue sur un second choix.

J’ai trouvé particulièrement irréaliste que Sarah ne se soit même pas donné la peine de lire son contrat de travail avant de le signer. Ce n’est pas cohérent avec la personnalité de Sarah : une femme intelligente, méticuleuse, ayant le souci du détail…

Cette histoire très courte aurait mérité d’être plus développée. En si peu de pages, je ne suis pas arrivée à m’attacher aux personnages.