N'ai pas réussi à m'impliquer réellement dans l'histoire. Un peu tiré par les cheveux. Et puis cette histoire de thérapie de groupe... bof.

Ah quel trésor ! Un bijou littéraire. Une enquête familiale, mais aussi une étude comparative entre les notions de crimes contre l'humanité et de génocides. Deux thèses (pas si assimilables finalement...)
soutenues respectivement par deux juristes en vue du procès de Nuremberg, procès dont le verdict fut orienté a minima en raison d'un... point virgule.

Un roman déroutant... Déroutant comme le début consacré à un exposé technique, comme ce voyage CLE en Chine, comme cette fin totalement inattendue, presque décevante. Les pressentiments, les craintes et l'angoisse du personnage/narrateur ont emmené ce dernier sur la mauvaise route. L'important était ailleurs.

Roman où la psychologie a une part prépondérante, partagée avec les faits très violents. Ces derniers semblent par trop nombreux et trop précisément décrits lors de la lecture de la première partie. Énumération qui, finalement, semble justifiée si l'on veut bien comprendre le long et douloureux travail de reconstruction d'un corps et d'un esprit anéantis.

Surprenant (quoique chez Houellebecq...), dérangeant, entêtant, enivrant. Un bon cru même si ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur.

Je pensais en prenant ce livre en main, avoir affaire à un vaudeville moderne, sans le comique de situations mais avec la succession de scènes grivoises prévisibles. Le thème de l'échangisme pouvant le laisser penser, la couverture aussi. Et finalement, non. Bien sûr quelques scènes, une ou deux, sont assez chaudes mais restent anecdotiques. Ce qui prime dans ce livre c'est la mise en opposition de deux couples (l'un jeune l'autre moins, l'un fauché l'autre aisé) mais aussi cette rencontre (la routine pour l'un et l'expérience nouvelle - souhaitée mutuellement ? - pour l'autre) qui va servir de tremplin à une réflexion mutuelle, à une remise en question de chaque couple. La structure très théâtrale du roman, avec l'avant (préparation), le pendant (la rencontre) et l'après (le ressenti) est certes banale mais logique et intéressante. N'hésitez pas à vous plonger dans ce bon moment saupoudré de surprises et de contre-pieds savoureux.

Roman bien plaisant se lisant très vite et laissant une bonne impression même si quelques hasards et coïncidences m'ont gêné, d'autant que la structure et l'intrigue reposent en partie sur ces éléments bancals. Dommage.

Ouh là là... chaud devant ! Comment peut se dévoiler ainsi ? C'est fort.

A la fois édifiant et consternant... Je n'aurais pas pu m'imaginer...

Un de mes premiers livres, celui qui a contribué à faire naître ma voracité littéraire.

Vertigineux et tellement bien écrit. On y retrouve les ingrédients propres à Beigbeder.

Un de mes préférés dans la bibliographie de Sieur Houellebecq.

Mon premier livre de Philippe Djian. Je l'ai dévoré. Peut-être le meilleur avec le recul.

Un très bon moment de lecture. Bien mieux que le film.

Envoûtant comme tous les romans de Kundera.

Passionnant ! J'ai découvert cet auteur en lisant ce livre. La violence, un thème récurrent chez Fabrice Humbert.

Présumant que toute l'histoire se résumait a ce titre, je n'étais guère inspiré en abordant ce roman. J'avais raison et tort à la fois. Raison car le lecteur a bien affaire à sept mariages, pas un de moins, pas un de plus. Pas de surprise. La succession de mariages et donc, forcément, de séparations, constitue bel et bien le fil rouge de cet ouvrage. Mais la frustration que l'on peut pressentir en se lançant dans ce récit linéaire et "spoilé" par le titre, et c'est là qu'intervient mon tort, est totalement estompée par l'enchaînement, bien souvent déroutant, des faits qui font que ces deux êtres attendrissants en viennent à s'unir sept fois, parfois avec la désapprobation des juges... L'auteur narre l'histoire comme s'il confiait le fruit d'une enquête qu'il aurait menée, tentant, avec brio, de faire croire au lecteur que ces deux êtres, un homme d'affaire aussi rusé que Bernard Tapie et une cantatrice aussi talentueuse que la Callas, ont réellement existé. L'auteur avoue, en quatrième page de couverture : "Parfois, je me demande même s'ils existeraient sans moi".

Une succession de scènes très crues avec en filigrane une histoire à la "je t'aime moi non plus" sado-maso. Ce livre mettant en exergue des pratiques outrageusement outrageantes est totalement inadapté aux âmes sensibles et doit donc être rangé sur l'armoire la plus haute. Il serait même préférable de ne point le conserver.

Lecture très instructive et divertissante. J'ai apprécié certaines notions abordées, notamment l'Histoire (ainsi que ses contre-vérités...) et le destin. Le fil rouge du livre à la "Da Vinci Code" (certes moins intense) et les scènes de régression sous hypnose, avec un retour dans des temps anciens, voire très anciens, constituent l'aspect récréatif du roman. C'est mon premier "Bernard Werber". Sûrement pas le dernier.

Qui était Robert Desnos ? Son nom est celui qu'arborent des établissements, scolaires notamment, mais quel homme était-ce ? Cet ouvrage, écrit avec brio et lyrisme par Gaëlle Nohant, nous permet de découvrir ce grand personnage. Porté par la poésie, il était amoureux des femmes (surtout d'une), de Paris, de la Vie. Il fut l'ami fidèle de compagnons tels que Jacques Prévert, Jean-Louis Barrault, Aragon, ... mais ce fut aussi un résistant, un déporté au courage exemplaire. Livre exceptionnel qui mériterait de figurer dans toutes les bibliothèques.

Roman tout aussi plaisant que les "Chaussures italiennes" du même auteur. On y retrouve l'atmosphère scandinave, ces autochtones taciturnes qui ne connaissent pas le vouvoiement mais qui cachent leurs maux ou leurs mystères. Émouvant de lire cet ultime roman d'Henning Mankell dans lequel, d'ailleurs, la mort est souvent évoquée, planant comme un pygargue à queue blanche sur les contrées nordiques.

Adepte de la photographie, j'ai été attiré par la quatrième de couverture évoquant le destin tragique d'Antonia, photographe corse. Le livre est finement construit, avec une succession de pans de la courte vie de l'héroïne et de faits historiques immortalisés par un cliché. Autant d'images accrochées au fil rouge que constitue la cérémonie des obsèques menée par le parrain prêtre. Sont évoqués notamment la finalité de la photographie, les conflits, les relations amoureuses (difficiles), les querelles intestines dans les rangs nationalistes corses. Lecture plaisante.

N'ai pas vraiment apprécié cette balade irlandaise que j'ai trouvé particulièrement ennuyeuse par moment. Si je devais présenter en quelques mots ce roman, je dirais qu'il s'agit d'une sorte de tableau-conte poétique lacéré par les rudes conséquences de l'incursion d'un ogre en fuite dans un paysage paisible et verdoyant. Un sentiment de décalage à la fois temporel, géographique (un peu) et thématique intervient dès le début de la lecture.

Difficile d'émettre un commentaire après une telle prose soporifique... Le titre, plutôt racoleur, vous en conviendrez, est à mon sens (volontairement ?) inapproprié. "Du genre" aurait mieux convenu. Le genre féminin, le genre masculin. Il m'a été difficile de ne pas me noyer dans cet étang socio-politico-économique vaseux, brassé par l'étendard de la parité. Seul mon souhait de suivre l'évolution des principaux protagonistes, grâce à des chapitres "entractes" bienvenus, m'a tenu éveillé jusqu'au terme de ce récit de campagne électoral "peopolisé".

J'ai lu "Les loups à leur porte" avec un certain plaisir. Aussi, je n'ai pu résister à la tentation de me plonger assez vite dans ce nouveau roman, d'autant que les retours des lecteurs m'y ont encouragé. Dans ce nouveau roman, qui est un peu une suite puisque l'auteur y fait quelques rappels habiles de certains faits émergeant du précédent (ce qui, au passage, ne nuira aucunement aux lecteurs ayant fait l'impasse sur le premier), j'ai retrouvé l'atmosphère particulière que l'auteur a su distiller dans son premier coup d'essai. Atmosphère qui ressemble à celle dont nous recouvrent ces auteurs comme Stephen King ("Misery"), Douglas Kennedy ("Cul de sac") ou, surtout, à mon sens, Donald Ray Pollock ("Le diable tout le temps"). L'auteur est parvenu à sortir un second roman à la quasi hauteur du premier (il me manque un petit quelque chose, que je n'arrive décidément pas à définir), ce qui, paraît-il, n'est pas une mince affaire.

Huis clos étouffant et éprouvant ! Outre la noirceur générale de l'histoire, certaines scènes sont particulièrement sanguinolentes, sulfurisantes, vitriolantes et

Spoiler(cliquez pour révéler)

FOURNIRETesques. Ravi de connaître le dénouement mais aussi de me tourner vers un horizon littéraire plus léger et moins glauque.