Paul à la campagne

Il y a quelques années, j'ai lu la BD "Paul à la maison" que j'avais vraiment adorée, même si je prenais la série en cours de route. Je me suis enfin décidée à faire les choses dans l'ordre en attaquant ce tome 1 qui, bien que toujours plaisant à lire, est clairement moins abouti et nettement plus court.

La BD se compose en réalité de deux histoires, tout d'abord "Paul à la campagne" racontant des souvenirs de vacances en famille, à la campagne donc, mêlant la vie d'adulte de Paul et sa vie d'enfant. J'avais oublié de ça se passait au Canada francophone, avec le côté légèrement dépaysant que ça implique pour moi, et que je trouve très séduisant. J'ai trouvé ça plutôt distrayant, car les thématiques sont assez universelles. Je suis moins fan des scènes avec les animaux que j'ai trouvées un peu violentes (oui, j'ai le cœur fragile) et la fin m'a semblé trop abrupte ; une bonne idée cet ultime parallèle, mais mal amenée.

La seconde histoire "Paul apprenti typographe" est plus courte et plus personnelle encore. Elle raconte comment Paul, enfant, a visité le lieu de travail de son père, qui était donc typographe. Ça a globalement moins d'intérêt, car il n'y a pas l'universalité de la première intrigue, mais c'est instructif, et la fin est pour le coup assez touchante.

J'attends de lire quelques livres de plus pour décider d'où je classe cette saga dans son ensemble. Mais pris individuellement, si "Paul à la maison" était dans ma liste or, "Paul à la campagne" mérite plutôt la simple liste lu aussi, d'un livre pas désagréable, mais qui ne me marquera pas.

Des flops comme celui-ci, arrive rarement dans mes lectures, mais alors là, je n'ai vraiment pas compris l'intérêt de la bande dessiné.

Plusieurs petites histoires (Paul à la compagne, Paul à son cours d'accordéon jeune ...) sans intérêt et sans lien entre elles si ce n'est qu'on nous raconte la vie et la jeunesse de Paul qui n'est absolument pas palpitante. 

La qualité du dessin n'est pas très présente selon moi, trop enfantin. Bref, cela ne m'a pas du tout donner envie de lire les prochains tomes de cette série.  

Après avoir lu "Paul à la maison", je découvre Paul plus jeune, alors qu'il fait une formation en graphisme et qu'il part en appartement avec sa blonde Lucie.

Une fois encore, nous avons une BD qui englobe beaucoup de sujets sociétaires. J'aime la manière dont Paul s'arrête parfois pour monologuer avec sa conscience. Cela lui confère un côté introspectif adorable et cela fait de lui un personnage dont on se sens proche, puisqu'il nous communique le fond de sa pensée. Dans cette histoire, Paul est confronté à toute sorte de situations. Lorsqu'il a la garde de deux petites filles, on sens que son côté paternel est en éveil. Lorsqu'il reçoit des avances de son professeur homosexuel, il s’interroge sur sa sexualité et son rapport entre celle-ci et celle des autres. Lorsque sa tante décède, il est confronté à un premier gros deuil et ce que cette personne laisse en héritage.

C'est une belle Bd, très humaine, très québecoise et toujours cocasse ( surtout avec cette perruche, Coco, qui ressemble à une échalote pliée en deux, et qui se retrouve souvent tête première là où il ne faut pas!)

Il faut être honnête : ce n’est pas particulièrement palpitant.

Paul nous raconte ses souvenirs d’enfance. A la campagne. Dans l’atelier de typographie de son père. Voilà…

Le dessin est simple, presque enfantin, mais il porte assez bien ces souvenirs de jeunesse.

Cela étant, tout le monde en a et quand on ne connaît pas intiment la personne qui les raconte, il faut que ça soit fichtrement intéressant !

Ici, ça n’est pas le cas.

J’ai donc survolé l’opus en m’amusant plus à ne pas comprendre certaines bulles, en bon français qui ne parle pas le canadien…

selon moi c'Est le moin bon de toute la série, n'empeche qu'il est tres beau malgré tout,, petite parentaise; c'set très amusant de voir l'évolution des dessins de michel rabagliati dans cette bd et les autre qui suivent...