Commentaires de livres faits par Pauline-213
Extraits de livres par Pauline-213
Commentaires de livres appréciés par Pauline-213
Extraits de livres appréciés par Pauline-213
Malheureusement j'identifie cette histoire après quelques pages comme une lecture pour pré-ado. C'est fou comme j'apprécierai un baromètre plus affuté pour détecter ça avant de me décider à acheter des bouquins (je n'ai pas de bibliothèque au fond de ma cambrousse), maiiis bon, j'ai passé un bon moment quand-même. C'est bien écrit et je sens que j'aurais vraiment pu accrocher en étant plus jeune. Après avoir lu tous les Robin Hobb, disons que tout ça est très gentillet. J'ai du devenir très rigoriste avec les explications de texte des scénarios de fantaisie (je ne supporte plus les "ta gueule c'est magique") que pour l'instant seules Hobb et Dabos (et Novik dans Déracinée !) ont su me fournir sur leur univers.
Je ne lirai donc pas la suite, mais je lui mets tout de même l'argent, car ça a l'air d'être un bon méchoui pour qui n'en veut :3
Cette fois-ci, je n'ai pas réussi à apprécier la protagoniste principale. Je l'ai trouvée beaucoup trop proche du stéréotype du juif décrit par elle-même dans le livre, soit quelqu'un de très matérialiste et avant-tout calculateur, et en l'occurrence ici, très rancunière. Même si l'on essaie de nous en expliquer les raisons, je ne partage pas l'idée que l'on puisse à ce point s'enfermer dans un seul aspect de sa personnalité et de façon systématique tout en étant si jeune. Ou alors c'est une grande traumatisée et je suis passée à côté. Mais je pense plutôt que j'ai senti la façon trop artificielle de l'auteure à vouloir se servir de ce travers comme d'un ressort direct pour déclencher son intrigue principale. Dommage. Le caractère des personnages ne m'a pas semblé crédible alors que j'étais tombée en amour pour ceux de son précédent livre.
Bon, du coup, vous l'aurez compris, quitte à lire une seule histoire dans le genre et tout à fait bien écrite, je vous recommande plutôt Déracinée ^^.
J'ai trouvé reposant cet esprit assez bon enfant entre les différents protagonistes, qu'ils soient ducs ou fermiers. Si vous adhérez au fait que chez des humains vivant aux côtés d'elfes et de nains, un peu plus de sagesse et d'esprit bon enfant leur est possible, malgré la guerre, malgré ce qui leur arrive, alors vous allez passer un très bon moment. Une excellente pause entre deux sagas de Dark Fantaisy. Je recommande !
La saga laisse un goût sur la langue à partir de la fin du tome 2. Donc on retourne immédiatement au début pour relire entre les lignes... Et là tout prend une saveur précise, on se sent en adéquation totale avec l'auteure, son talent, sa précision, la recherche et la qualité de sa plume.
La fin n'est pas décevante. Mieux, elle est carrément innovante et originale. Alors vraiment bravo.
On n'a qu'une envie maintenant, c'est que l'histoire continue sur d'autres arches ! Ce monde à peine effleuré que cite l'auteure, je suis sûre qu'il fourmille déjà dans sa tête. Une préquelle ce serait chouette également. On croise les doigts.
En tous cas, cette histoire est culte pour moi. Elle m'a fait - et c'est bien la seule - en tant qu'adulte (j'ai 28 ans) le même effet que les Harry Potter quand j'en avais 12.
Ces livres m'ont donné envie de dessiner les mondes, les personnages, des scènes cachées, d'écrire même pour eux... Bref une vraie fontaine de jouvence pour mon inspiration et mes émotions. Dingue, non ? Je vous prescris donc ce médicament si vous avez besoin de rouvrir la boîte de Pandore de votre imagination.
Merci Mme Dabos, merci. Je n'oublierai jamais votre histoire. Elle m'a permis de renouer avec la Fantaisie (encore qu'il s'agisse plus d'une forme d'uchronie, et d'un univers Steampunk de surcroît, un exercice très difficile! Chapeau bas).
J'ai décidé que je chercherais sans faiblir des livres de fantasy de cette qualité (parce c'est ma cam!), sachant désormais qu'il est possible d'en trouver, loin des injonctions commerciales à base de vampires ou que sais-je d'ignoble encore ou la fantaisie ne sert que de théâtre bidon pour faire du roman arlequin pour ados.
J'ai récemment eu la chance de tomber sur Déracinée, de Novik, et Gagner la guerre, de Jaworski. Mouhaha, je continue mes pérégrinations, au plaisir de lire du Dabos à nouveau !
Qu'est-ce que j'aimerais une rubrique spéciale "Haute fantaisie" dans les rayons, ou chaque bouquin serait étudié selon son réel degré d'intérêt pour la fantaisie en premier pan - qu'ils insèrent ensuite ce qu'il veulent, je n'ai aucun problème avec les sous-genres, mais qu'on inverse pas la donne !
On n'a pas assez d'une vie pour lire tout ce qui est beau, alors j'aimerai autant ne pas me noyer au milieu de tous ces auteurs qui utilisent le succès de Twilight pour faire du roman de gare déguisé en Steampunk, ou donjon et dragons, ou vampire. Meh.
Heureusement qu'il y a Booknode ! Mais même là, parfois je me fais avoir ^^. Me voici donc en train de commenter ce livre, dans le but d'aider toute personne qui se reconnaitrait dans ma situation.
C'était décevant parce que j'ai eu l'impression de lire un brouillon décousu, dont certaines parties du monde (il y a notamment 2 continents) commençaient à avoir une texture, mais en gros on a l'Asie et l'Europe et tout son folklore magique, donc, devinez quoi, en Asie, les dragons sont vénérés et font partie de leur quotidien, alors qu'en Europe, on parle de démons et d'enfer... Youpi.
Je peux faire avec un scénario moyen si l'écriture rattrape en profondeur ce que l'histoire n'a pas su proposer - après tout c'est très délicat de renouveler toujours ce genre déjà identifié qu'est la fantaisie. Mais je n'ai pas trouvé plus de substance aux personnages, à leur histoire, à leurs sentiments.
Comment avoir de l'émotion pour ces personnalités schématiques où la pensée post-adolescente de l'auteure semble transparaître dans chacun d'entre eux, même le plus ancien des personnages ? C'est trop simpliste, ça sent le suivi volontaire de l'injonction commerciale actuelle, ce qui a le don de m'exaspérer. Même si je sais que c'est pour gagner leur croûte, ces auteurs pourraient prévenir...
Ce serait bien de considérer les ados comme des futurs adultes, et d'ouvrir un peu leurs horizons en sortant des schémas habituels, non ? Ah ? Vous voulez dire que parce que c'est un couple de lesbiennes c'est inhabituel ? Eh bah, on n'est pas sorti du sable, hein. Pas de substance, pas de roman ! J'ai bien cherché à lire entre les lignes, mais... rien. Tout simple. Les pensées de chacun couchées sur le papier, comme si on avait besoin d'un tuto.
Selon mon expérience de la fantaisie (et croyez moi, j'adoore quand elle possède certains passages érotiques bien amenés), il faut tout de même faire l'effort de construire un monde cohérent, avec pas seulement des gentils et des méchants. La fantaisie n'est pas un théâtre folklorique pour scènes érotico-commerciales. C'est une recherche d'un univers à la fois capable de nous soustraire et de nous faire réfléchir sur notre propre monde.
Si vous voulez un peu de subtilité, lisez la Passe-Miroir, lisez Déracinée (de Novik). Là vous goûterez à des univers bien ancrés et à une écriture recherchée, quelque soit ensuite votre avis sur le scénario et leur façon de l'aboutir. Et en plus, elles ont de chouettes couvertures ;)
Je suis ravie de voir que non, la fantaisie n'est pas indigne d’intéresser "quiconque ayant dépassé la maturité intellectuelle d’un adolescent" - contrairement malheureusement à la majorité des bouquins "du genre" en ce moment, ou plutôt ceux qui utilisent la fantaisie comme théâtre pour y faire évoluer des romances immatures, ces mêmes livres qui envahissent les rayons du genre et font disparaître les histoires réellement dignes de cet univers.
J'ai 28 ans et ici aucun soucis, vous êtes bien tombés dans un bouquin de fantaisie. Dans un décor style Assasin's Creed, à la limite de l'uchronie, vous ne trébucherez pas sur des elfes à tous les coins de rue (même s'il y en a), mais évoluerez dans un monde cohérent façonné avec subtilité par l'auteur.
Personnellement, il m'a fallut passer le cap du ton particulier du protagoniste, s'exprimant sur un ton très caustique, qui pourrait paraître lourd pour qui tombe dedans sans être prévenu.
Mais si finalement on cherche l'originalité, et que l'on fait la part des choses, ce ton est tellement en adéquation avec le personnage, et l'humour dissimulé derrière tellement caustique et satisfaisant qu'en s'accrochant un peu on se plonge petit à petit dans une histoire machiavélique, aux retords politiques très cyniques, très...cohérents.
Une vérité fantastique bien déroulée, des personnages réalistes, un protagoniste très au courant de sa situation (un assassin sur le fil qui, s'il veut sauver sa peau, se doit de tenir son rôle au mieux) qui nous permet de passer dans les coulisses du pouvoir et d'embrasser les pires travers de la nature humaine, d'une façon fabuleusement décomplexée.
Don Benvenuto est bien conscient de ce qu'il est, et, bien que ses pensées n'aient aucune complaisance envers personne, on découvrira qu'il est plus fin et mieux éduqué qu'il n'en a l'air. Plusieurs strates le recouvrent, faisant de lui une présence authentique qui reste à l'esprit plusieurs mois après la lecture.
Cette subtile profondeur est d'autant plus appréciable que je la trouve rare aujourd'hui, tant les personnages peuvent être stéréotypés et bâclés dans d'autres histoires.
Je garde un très bon souvenir de ce livre que j'ai lu l'année dernière, souriant à l'idée même du personnage et de ses réflexions.
Bien joué M. Jaworski, j'essaierai d'autres de vos écrits avec plaisir !
Dans l'ensemble, l'histoire est prometteuse, un bel univers, des personnages très détaillés, une certaine ouverture d'esprit. Malgré beaucoup de répétitions et de longueurs tout le long des 3 tomes, ça reste addictif à lire (je me suis concentrée parfois sur les dialogues j'avoue, délaissant quelques descriptions répétitives).
En revanche, je ne suis pas convaincue DU TOUT par la scène finale, et c'est super dommage parce que ça tient à un fucki**g détail.
BREF. Pas cohérent du tout. Et pourtant l'auteure est assez douée pour nous mettre dans l'émotion, ce qui fait que j'ai été en deuil pendant plusieurs jours (c'est comme ça que je fonctionne de base quand je termine un bon livre dont la fin est triste), mais avec la désagréable sensation que ce n'était pas justifié.
Pour le reste, en voulant creuser ce problème de plausibilité de l'action, j'ai relu tous les passages avec Akkarin pour tenter de comprendre, après toutes les révélations du dernier tome, la cohérence du personnage. Eh bien là encore, je n'ai rien trouvé de normal, ou alors que le personnage avait un gros problème d'ego et de perversité. Notamment pour son meilleur ami, Lorlen, qui pourtant A VU des trucs, il est mal dans sa peau (on ressent très bien la souffrance et la solitude des persos embarqués malgré eux dans l'histoire, merci l'auteure ! j'ai bien souffert xD si ça avait été cohérent je lui filait un oscar). Il est son meilleur ami, et en plus il pourrait l'aider, parce qu'il est haut placé et très bien vu de tous. Mais non. Mais enfin, Akkarin ? on ne laisse pas les gens dans la terreur comme ça ! Le mal est fait et a été vu, raconte leur le meilleur côté de toi-même maintenant ! Et mieux, arrêtes de violer la conscience des autres en te disant que c'est la meilleure solution, espèce de sale type.
Du coup, après réflexion, je n'aime pas Akkarin. C'est un égoïste irresponsable trop fier pour faire confiance aux autres et être subtile dans ses décisions, ce qui mène évidemment la Kyralie à être exposée à sa perte.
Je perçois, dans cette absence prolongée de partage de son secret avec qui que ce soit, une volonté de l'auteure de laisser planer le mystère le plus longtemps possible. Je n'ai aucun soucis avec l'idée, mais dans ce cas là, on prépare un scénario plausible, on part pas sur des actes gratuits ou incohérents avec la volonté finale des personnages juste pour que ça colle avec l'idée de garder du suspense.
Akkarin avait mille possibilités de se faire aider bien avant en révélant l'otage Ichani, ne serait-ce qu'à Rothen et à Lorlen en même temps qu'à Sonea, pour que chacun vérifie la véracité de ses propos. Comme elle le dit : pourquoi elle seule ?
Ils auraient été bien plus forts à quatre. Mais alors il n'y aurait peut-être pas eu de séance de bisous ? C'est super léger comme excuse. La survie de toute la Kyralie est en jeu quand-même...
Au passage je n'ai rien contre un peu de ship. JE LIS pour le ship ^^ en général, si l'histoire n'a pas un tout petit peu d'érotisme à un moment donné, je m'ennuie. Mais là, déjà ça restait un peu timide à mon goût (je vous conseille vivement "déracinée" de Novik pour ça ^^) et surtout, en tous cas pour moi, c'était du coup amené maladroitement.
Enfin, si l'ancienne guilde elle-même a indiqué dans ses vieux bouquins qu'elle laissait la magie noire à la portée de la nouvelle guilde pour stopper l'ennemi, personne ne réfléchit ou bien ? Je veux bien croire que la politique se passe aussi niaisement parfois, mais là, chaque fois qu'il y a un semblant de lucidité sur le sujet dans les propos des hauts mages, ils se rattachent systématiquement sur la question de la crédibilité d'Akkarin - on peut arrêter deux secondes et vérifier l'authenticité des livres ? On arrête de niaiser et on s'y met ? Sarrin ne pouvait pas raconter ses découvertes ? Dire que cette magie n'avait auparavant rien de manichéen ?
Bref ^^, ça se lit si on est prêt à être plus convaincu par la force de l'ambiance que par la qualité du scénario (J'ai lu bien moins bon que ça). Si vous sentez que l'histoire peut vous plaire, je vous le recommande, ça reste addictif à lire. Si vous n'aimez pas les mauvaises fins, alors je vous le déconseille, ou alors comme moi, vous aurez potentiellement la sensation d'être en deuil pour rien :) Vous pouvez toujours vous arrêter 15 pages avant la fin ? Vous passerez un bon moment ^^
Ce n'est pas ce genre d'évasion que je recherche.
Je ne sais à qui cela peut faire du bien de lire ce genre de livre, à part certains cyniques qui auraient besoin d'être confortés dans leur négativisme, ou l'inverse, à vous de choisir. Ou bien des profs, ou des gens patients et vraiment curieux d'accorder du temps à ce style si particulier.
Pourtant j'ai lu "Voyage au bout de la nuit", que j'ai apprécié. Allez comprendre. Je l'ai trouvé mieux, bien mieux ficelé, et justifié, pour le moins, dans son contexte historique qui était une guerre mondiale. Si vous deviez choisir un seul livre du genre "pendons-nous mais baisons avant, la vie c'est trop terrible", choisissez plutôt celui-là.
Comme le dit très bien la "chronique écrite" du site de la "Salle 101" :
" "Le merle" est en effet une satire de l'humanité, mais peut tout aussi bien servir de recueils d'aphorismes, ou de rassemblement hétéroclite de délires très sérieux."
Je recommande vivement à qui possède un esprit ouvert à cet humour subtile et souhaite passer un bon moment.
À lire absolument pour tous les curieux de la science.
La seule histoire qui s'étale sur plusieurs siècles (avec les autres tomes) sans m'avoir ennuyée. Pourtant je n'aime n'aime pas l'idée, en général, de suivre plusieurs générations. Ici ça passe presque inaperçu.
Gemmell, si vous ne le connaissez pas, est un auteur incontournable de la fantasy.
Mon conjoint m'a offert tous les tomes, suite à notre engouement pour le jeu (et le fait d'avoir appelé notre chienne Ciri peut-être ?).
Les premières pages sentent vaguement le teaser pour adolescent pré-pubère (scène de cul bonjour) mais à part ça tout va bien.
Le décor se met en place rapidement et, à vrai dire, pour avoir lu toute la saga, la dynamique des livres du Sorceleur est pour moi à la fois super chouette et rare, créée par tous ces dialogues si réalistes et si vivants. On est véritablement projeté au coin du feu à partager le bout de gras avec eux.
Je recommande vivement au moins pour tous ceux qui ont joué au jeu. C'est comme un bonus de cinématiques, bien qu'avec quelques dissemblances au niveau du scénario.
Rien de gênant pour moi, qui trouve de toute façon le jeu de meilleure facture, mais qui salue l'origine de l'idée et la richesse du décor proposé par l'auteur initial.
Si vous voulez tailler le bout de gras avec la fine équipe de Geralt et faire plus ample connaissance avec le monde qu'il côtoie, alors n'hésitez pas !
Le premier me semblait un peu gentillet, avec des personnages stéréotypés pour la plupart mais un drôle de seigneur du froid qui était un bon personnage attachant, aussi avais-je envie d'en savoir plus sur le pourquoi du comment et pouvais-je encore trouver l'histoire prometteuse.
Je m'aperçois avec cette suite que tout cela est assez gratuit. L'amour coup de foudre ça commence à me courir, voyez-vous. On peut amener des nuances ou des rebonds, qui donneront la saveur - la profondeur - et des éléments de compréhension pour qui veut tomber amoureux un jour (car non c'est pas toujours la mécanique Disney qui opère dans le cœur des gens) avant de créer un attachement quelconque entre des personnages ? ça me paraît injuste qu'un tel seigneur tombe sous le joug d'une gamine stéréotypée à fond dans une époque stéréotypée à fond. Je ne dis pas que la chasse aux sorcières n'a jamais existée dans notre monde et de façon plus caricaturale encore, je dis simplement qu'il y a des manières d'écrire bien plus construites qui n'utiliseront pas seulement ce contexte comme ressorts de l'histoire. Parce que là, du coup, c'est cousu de fil blanc, et on s'ennuie sec.
Malgré l'ambiance fort intéressante des petits démons et de la Russie médiévale que j'affectionne particulièrement, je passe donc mon tour, me disant une fois de plus que le budget fantaisie est trop orienté pour le secteur de la préadolescence (je ne blâme donc pas du tout l'auteur), considéré comme le plus rentable. C'est bien dommage, vraiment. Car dans la fantaisie pour adultes il y a des monuments.