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Extrait ajouté par somerholic 2014-04-16T17:03:43+02:00

Croyez vous que l'on quitte pour toujours sa patrie, sa famille, sa mère, sans que le cœur se brise? Croyez vous qu'on passe sinon du bonheur, mais du moins de la tranquillité au désespoir, sans que le cœur saigne ? Croyez vous qu'on traverse l'océan à mon âge pour aller traîner le reste de sa vie sur une terre étrangère, sans mêler une larme au flots qui vous emportent loin de tout ce qu'on a aimé ?

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Extrait ajouté par phiphi92 2017-07-26T23:34:44+02:00

Le présent seul qui nous réunissait était tout à mes yeux : jetés sur une terre étrangère, où je n'avais que Pauline, où Pauline n'avait que moi, les liens qui nous unissaient se resserraient chaque jour davantage par l'isolement ; chaque jour je sentais que je faisais un pas dans son coeur, chaque jour un serrement de main, chaque jour un sourire, son bras appuyé sur mon bras, sa tête posée sur mon épaule, était un nouveau droit qu'elle me donnait sans s'en douter pour le lendemain, et plus elle s'abandonnait ainsi, plus, tout en aspirant chaque émanation naïve de son âme, plus je me gardais de lui parler d'amour, de peur qu'elle ne s'aperçût que depuis longtemps nous avions dépassé les limites de l'amitié.

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Extrait ajouté par Mondaye 2012-12-16T17:33:23+01:00

Vous vous réveillerez dans un caveau où nul n'est descendu depuis vingt ans, et dans lequel, d'ici à vingt ans peut-être, nul ne descendra encore. N'ayez donc aucun espoir de secours, car il serait inutile. Vous trouverez du poison près de cette lettre : tout ce que je puis faire pour vous est de vous offrir une mort prompte et douce au lieu d'une agonie lente et douloureuse. Dans l'un et l'autre cas, et quelque parti que vous preniez, à compter de cette heure, vous êtes morte.'

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Extrait ajouté par Megami 2012-01-10T22:53:18+01:00

Cette femme étrange, pareille à une de ces fées qui se penchent au bord des torrents et font flotter leur écharpe dans l'écume des cascades, s'inclina sur le précipice et passa comme par miracle, mais pas si rapidement encore que je ne puisse entrevoir son visage calme et doux, quoique pâle et amaigri par la souffrance.

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Extrait ajouté par Megami 2012-01-10T22:52:13+01:00

Je le vis ainsi pour la première fois, entouré de la reconnaissance d’une famille entière et de tout le prestige de l’émotion que m’avait causée cette scène dont il avait été le héros. C’était un jeune homme pâle, et plutôt petit que grand, avec des yeux noirs et des cheveux blonds. Au premier aspect, il paraissait à peine avoir vingt ans ; puis en regardant plus attentivement on voyait quelques légères rides partir du coin de la paupière en s’élargissant vers les tempes, tandis qu’un pli imperceptible lui traversait le front, indiquant, au fond de son esprit ou de son cœur, la présence habituelle d’une pensée sombre ; des lèvres pâles et minces, de belles dents et des mains de femme complétaient cet ensemble, qui au premier abord, m’inspira plutôt un sentiment de répulsion que de sympathie, tant était froide, au milieu de l’exaltation générale, la figure de cet homme qu’une mère remerciait de lui avoir conservé son fils.

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Extrait ajouté par camillou360 2011-12-30T22:27:56+01:00

"Vers la fin de l’année 1834, nous étions réunis un samedi soir dans un petit salon attenant à la salle d’armes de Grisier, écoutant, le fleuret à la main et le cigare à la bouche, les savantes théories de notre professeur, interrompues de temps en temps par des anecdotes à l’appui, lorsque la porte s’ouvrit et qu’Alfred de Nerval entra.

Ceux qui ont lu mon Voyage en Suisse se rappelleront peut-être ce jeune homme qui servait de cavalier à une femme mystérieuse et voilée qui m’était apparue pour la première fois à Fluelen, lorsque je courais avec Francesco pour rejoindre la barque qui devait nous conduire à la pierre de Guillaume Tell : ils n’auront point oublié alors que, loin de m’attendre, Alfred de Nerval, que j’espérais avoir pour compagnon de voyage, avait hâté le départ des bateliers, et, quittant la rive au moment ou j’en étais encore éloigné de trois cents pas, m’avait fait de la main un signe, à la fois d’adieu et d’amitié, que je traduisis par ces mots : «Pardon, cher ami, j’aurais grand plaisir à te revoir, mais je ne suis pas seul, et… » À ceci j’avais répondu par un autre signe qui voulait dire : «Je comprends parfaitement.» Et je m’étais arrêté et incliné en marque d’obéissance à cette décision, si sévère qu’elle me parût ; de sorte que, faute de barque et de bateliers, ce ne fut que le lendemain que je pus partir, et de retour à l’hôtel, j’avais alors demandé si l’on connaissait cette femme, et l’on m’avait répondu que tout ce qu’on savait d’elle, c’est qu’elle paraissait fort souffrante et qu’elle s’appelait Pauline."

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Extrait ajouté par H0LLYJ0NAS 2011-10-19T16:08:51+02:00

"-Ecoutez Alfred, un jour ou l'autre, il aurait fallu que je vous avouasse ce terrible secret; vous avez le droit de le connaître. Ce soir vous le saurez, ce soir vous lirez dans mon âme; ce soir, vous disposerez de plus que ma vie, car vous disposerez de mon honneur et de celui de toute ma famille , mais à une condition.

-Laquelle, dis-je, je l'accepte d'avance.

-Vous ne me parlerez plus de votre amour; je vous promets, moi, de ne pas oublier que vous m'aimez."

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Extrait ajouté par H0LLYJ0NAS 2011-10-19T16:08:51+02:00

"-Voyez comme je suis égoïste, lui dis-je en m'approchant d'elle, je préfère vos larmes à votre sourire. Les larmes sont confiantes, et le sourire est dissimulé; le sourire, c'est le voile sous lequel le coeur se cache pour mentir. Puis quand vous pleurez, il me semble que vous avez besoin de moi pour essuyer vos pleurs... Quand vous pleurez, j'ai l'espoir que lentement, à force de soins, d'attentions, de respect, je vous consolerai, tandis que si vous étiez consolée déjà, quel espoir me resterait-il ?"

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Extrait ajouté par _Ambre_ 2011-06-16T21:38:05+02:00

"Vous avez voulu que la carrière du crime fût complète pour moi, Pauline : vous avez tout vu, tout entendu : je n’ai donc plus rien à vous apprendre : vous savez qui je suis, ou plutôt ce que je suis.

Si le secret que vous avez surpris était à moi seul, si nulle autre vie que la mienne était en jeu, je la risquerais plutôt que de faire tomber un seul cheveu de votre tête, Pauline.

Mais une indiscrétion involontaire, un signe d’effroi arraché à votre souvenir, un mot échappé dans vos rêves, peut conduire à l’échafaud non seulement moi, mais encore deux autres hommes. Votre mort assure trois existences : il faut donc que vous mourriez.

J’ai eu un instant l’idée de vous tuer pendant que vous étiez évanouie ; mais je n’en ai pas eu le courage, car vous êtes la seule femme que j’aie aimée, Pauline : si vous aviez suivi mon conseil, ou plutôt obéi à mes ordres, vous seriez à cette heure près de votre mère. Vous êtes venue malgré moi : ne vous en prenez donc qu’à vous de votre destinée.

Vous vous réveillerez dans un caveau où nul n'est descendu depuis vingt ans, et dans lequel, d'ici à vingt ans peut-être, nul ne descendra encore. N'ayez donc aucun espoir de secours, car il serait inutile. Vous trouverez du poison près de cette lettre: tout ce que je puis faire pour vous est de vous offrir une mort prompte et douce au lieu d'une agonie lente et douloureuse. Dans l'un et l'autre cas, et quelque parti que vous preniez, à compter de cette heure, vous êtes morte.

Personne ne vous a vue, personne ne vous connaît ; cette femme que j’ai tuée pour mettre Max et Henri d’accord sera ensevelie à votre place, ramenée à Paris dans les caveaux de votre famille, et votre mère pleurera sur elle, croyant pleurer sur son enfant.

Adieu Pauline. Je ne vous demande ni oubli ni miséricorde : il y a longtemps que je suis maudit, et votre pardon ne me sauverait pas. "

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Extrait ajouté par rabanne73 2023-03-05T10:52:04+01:00

On ne s'occupe pas assez, chez nous, de la dernière demeure de ceux qu'on aime : on pare leur lit d'un jour, et on oublie leur couche de l'éternité.

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