Pauline Carel, Tome 2 : Je pensais t'épargner

Si les premières pages sont très particulières on plonge vite ensuite dans l'intrigue sans savoir vraiment où l'autrice compte bien nous emmener.

Je dirais que ce thriller comporte 4 personnages principaux formant chacun deux "couples" au sens large du terme.

Il y a d'un côté Nicolas et son épouse Émily, dont on ne sait pas toujours lequel croire.

Puis ce duo Alexane la flic, et Pauline l'avocate.

Les personnages sont très bien travaillés, on cerne aussi bien leur complexité que leur psychologie.

Petronille Rostagnat m'a une fois encore baladé du début à la fin avec un suspense qui monte doucement, des fausses pistes et des rebondissements.

Une histoire percutante sur un sujet peu abordé, un récit qui devient de plus en plus captivant et marquant au fil des pages.

Quant au dénouement final il m'a tout simplement stupéfaite, et c'est sur ses 2 dernières pages que le titre prend tout son sens.

Encore un excellent moment de lecture que je passe avec la plume de Pétronille.

Peut-être en ai-je trop lu mais c'est un policier sans surprise pour moi. Il y a tous les codes et c'est un bon roman. Mais si j'ai lu jusqu'au bout c'est pour le terminer, pas par addiction au suspens. Désolée....

Avec ce deuxième opus de la série Pauline Carel (qui rejoint la série Alexane Laroche) je ne savais pas que j'allais me prendre une telle claque. Lu en une journée, il m'était impossible de le lâcher.

On pense comprendre, puis on se doute que ce n'est peut-être pas si simple pour tout simplement être cueillis à la fin....

L'autrice sait nous manipuler. Les chapitres sont courts ce qui donnent un excellent rythme au récit. Un vrai page-tuner, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. C'est documenté, on sent tout le travail de recherche mais c'est amené de manière fluide. Nous ne sommes pas noyés sous trop de technique, juste ce qu'il faut.

Je n'ai pas lu la série d'Alexane Laroche (pour le moment), mais cela ne m'a pas gêné pour la compréhension. De même, celui ci, est tout à fait compréhensible sans avoir lu le précédent.

Pétronille Rostagnat a un talent fou pour dépeindre la noirceur, pour surprendre ses lecteurs. Allier ses deux protagonistes est bien joué. On voit les deux côtés, la flic qui tente de demasquet le coupable et l'avocate qui veut sauver son client. J'ai adoré voir l'évolution de Pauline, ses fêlures, son combat pour construire une histoire avec Xavier.

Je ne peux que vous conseiller de foncer découvrir cette plume pleine de talent.

A noter une superbe couverture, que je trouve sobre mais terriblement classe et efficace.

Ce n'est pas mon premier roman de cette autrice et encore une fois c'est une réussite !

Bon il ne faut pas être sensible car ça parle de maltraitance et de meurtre d'enfant.

Dans ce roman le prologue nous plonge directement dans l'ambiance : ça va être glauque.

La plume est toujours aussi fluide et agréable à lire. L'histoire est passionnante et les pages se tournent toutes seules...

On retrouve Alexane, commandante de la police et Pauline, avocate. Bien évidemment nous avons d'autres points de vue : celui du suspects, Nicolas et de sa femme Emily...

J'aime vraiment la façon d'écrire de Pétronille qui nous plonge dans l'univers, qui nous fait douter, qui nous écœure de l'humain... Cependant j'ai malheureusement vite compris le fin mot de l'histoire, mais cela pourra en surprendre plus d'un (j'essaie de pas spoil) 😉

J'aime beaucoup que l'on ait le point de vue de deux femmes qui travaillent sur la même affaire mais n'ont pas du tout la même façon de l'appréhender.

J'ai d'ailleurs adoré Pauline dans ce roman, je l'ai trouvé beaucoup plus attachante. Alexane, au contraire, m'a un peu énervé avec sa façon d'agir son "il n'y a que les preuves qui comptent" et finalement elle ne peut s'empêcher d'avoir un comportement différent avec le suspect et sa femme...

Bref, vous l'aurez compris c'est un roman glaçant, une histoire très intéressante que j'ai adoré et que je vous recommande à 200% !

Avec ce titre, je me suis réconciliée avec Petronille Rostagnat. En effet, j'avais lu l'un de ses premiers polars que j'avais trouvé sympathique, mais sans plus. Cette fois, ce ne fut pas le cas. J'ai beaucoup aimé l'intrigue et le thème abordé, que je ne vais pas divulguer afin de ne pas spoiler l'histoire J'ai aimé côtoyer la brigade de la Commandante Laroche, autant les anciens, que l'intégration du petit nouveau, fort prometteur. J'ai aussi apprécié le personnage de Pauline Carrel. Avocate antipathique au départ, avec sa réputation d'impitoyable défenderesse des pires individus devient attachante au fil des pages lorsque l'on apprend ses motivations.Tout commence par le meurtre sordide d'une petite fille retrouvé dans un coffre et un coupable est tout désigné, mais est il réellement coupable ? Quel secret inavouable le maintien dans ce silence. Rythmé et addictif avec un twist final. J'aurai juste préféré une fin un peu moins ouverte sur certains personnages, mais je suis convaincue par cette auteure.

L'auteure attire immédiatement l'attention du lecteur avec son prologue. Ensuite, les protagonistes de l'histoire interviennent successivement : les policiers, le propriétaire du véhicule dans lequel on a retrouvé le cadavre d'une enfant, son fils, sa femme, l'ex-mari de celle-ci et son avocate. Plus on avance dans l'histoire, plus on connaît leurs sentiments, leurs souvenirs, leurs passés et l'existence de secrets.

Le final est plutôt réussi mais il est triste et un peu prévisible.

J'ai bien aimé le personnage de l'avocate. J'espère pouvoir lire d'autres romans dans lesquels elle intervient.

Quand on retrouve le cadavre d'une petite fille dans le coffre d'une voiture abandonnée sur un parking, c'est le choc. L'incompréhension arrive plus tard quand personne n'a déclaré cette disparition. Tout accuse le propriétaire du véhicule qui a quitté le domicile conjugal. Mais quel lien obscur pouvait -il bien entretenir avec la victime ?

L'auteure nous offre un récit habile et haletant sur fond de violence intrafamiliale. Les premières images de cette petite fille recluse au fond d'une cave, font mal.

Puis on oriente notre attention sur une dispute, un départ précipité. Et de là, on pense deviner, tout comprendre, tout savoir, tout en mesurant quand même, que c'est trop facile. Les ramifications sont, bien sûr, plus noueuses et nombreuses. Deux femmes prennent à cœur cette histoire, Alexane Laroche enquêtrice, et Pauline Carel avocate. Avec des caractères différents et bien trempés, elles se retrouvent néanmoins sur une sensibilité sous-jacente et un but commun.

L'écriture est addictive et persuasive, et on se laisse balader par des apparences volontairement trompeuses. On est rivé aux réactions et à la psychologie des personnages. Et on ressent quelque chose de malsain et passé sous silence.

L'auteure aborde ici des tabous et remue un peu quelques clichés, que nous pourrions avoir. Les éléments s'enchaînent et contredisent pour nous faire douter. J'ai été touchée par le passif de Pauline qui a décidé d'exorciser ses vieux démons et de s'en sortir. J'ai eu du mal à cerner ce père de famille perdu, un peu éteint, avant que je sache pourquoi. J'ai ressenti beaucoup de douleur pour son petit garçon Noah.

Et jusqu'au bout, j'ai été spectatrice d'un drame latent et ahurissant où les dommages collatéraux n'en ont pas fini d'enfler.

En tant que Maman le sujet m’a fait un peu peur... et pourtant ! Livre dévoré en 24 heures... le plaisir de retrouver Alexane et son équipe, Pauline l’avocate justicière... et une histoire où des tabous sont évoqués avec pudeur : les hommes battus et la maltraitance sur enfant... souvent les larmes ont effleurés mes yeux, mon cœur a battu plus fort... comme d’habitude Pétronille a su distiller le suspens sans effusion de sang, sans cadavres à toutes les pages... du bon thriller psychologique !

Elle sait être précise sur des détails mais sans entrer dans le voyeurisme…

On se prend, bien évidemment, à espérer une amitié entre Alexane la forte tête et Pauline la rebelle… si elles savaient à quel point elles se ressemblent sur certains traits de leur caractère ! Et la fin... que je sentais arriver... ne m’a pas déçue... Déjà hâte de lire le prochain roman de cette auteure que je suis depuis le début et qui n’a jamais déçue !

Comme d'habitude avec cette auteur, je n'ai pas été déçu, bien au contraire . Ce tome ( je conseille fortement de lire les précédents romans , même si c'est une histoire indépendante) a été celui qui m'a le plus touché émotionnellement , au regard des thématiques abordées . Les chapitres sont courts, il a du rythme et une folle envie de connaître le dénouement de l'intrigue , pas aussi simple qu'il n'y parait . Les personnages sont tous intéressants , certains provoquent de l'empathie, d'aitres beaucoup moins... Dans toute cette noirceur, il y a quand même un peu d'amour.. La première et la dernière scène marquent les esprits .Et c'est toujours aussi bien écrit

Le retour de vacances s’avère plutôt abrupte pour la commandante Alexane Laroche: à peine le temps d’accueillir Côme, le petit nouveau, que l’équipe est appelée dans une fourrière où le cadavre d’une fillette de huit ans est découvert dans le coffre d’une voiture abandonnée… Le père de la victime est un commercial en passe de tout perdre : travail, famille et domicile conjugal, car tout l’accuse, notamment une plainte récente de son épouse pour maltraitance. Nicolas Rousset est défendu par l’avocate Pauline Carel, réputée pour avoir innocenté les pires criminels.

En guise de prologue, nous assistons au calvaire d’une petite fille séquestrée dans une cave, que quelqu’un vient subitement libérer… Puis le récit s’enchaîne habilement sur des chapitres courts et addictifs, de façon à ce que l’on ne cesse de tourner les pages : le roman se lit très vite, trop peut-être. Chaque chapitre alterne les points de vue des personnages : Nicolas Rousset, Emily la mère, Alexane Laroche ou l’avocate Pauline Carel, ainsi le lecteur doute, se questionne sur la tournure d’une intrigue complexe qui brise les codes, où chaque protagoniste possède ses drames et secrets.

Je n’ai pas du tout été dérangée par le fait qu’il s’agisse d’une suite aux enquêtes de la commandante Laroche, son passé est habilement évoqué de façon à mieux cerner le personnage. Celui-ci s’oppose à un autre personnage féminin fort au caractère imposant: Pauline Carel dont le passé trouve un écho dans cette enquête sordide.

Le récit de l’enquête est très pointilleux, l’auteure semble bien renseignée sur les procédures, les techniques scientifiques, ainsi que sur le Bastion, le nouveau 36. L’ensemble est efficace : ce drame familial aux multiples ramifications ne m’a pas laissée de marbre et plonge dans le sordide, la cruauté inexplicable et choquante. Dans ce thriller psychologique, l’auteure aborde un sujet qui, me semble t-il, est d’une part tabou dans la réalité et d’autre part assez rare dans le monde littéraire, un sujet à contre-courant qui à défaut d’être approfondi est suffisamment évoqué pour nous questionner. Mais chut, je n’en divulgue pas plus, je vous laisse découvrir par vous-même de ce dont il s’agit…

Je remercie les Editions Marabout et Babelio pour cette lecture obtenue dans le cadre d’une Opération Masse Critique.