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Extrait ajouté par marylinestan 2021-04-28T17:06:00+02:00

Publius eut alors la tête qui tourna. Une sorte de torpeur était en train de l’envahir et il ne parvenait pas à s’en échapper. Il clignait vainement des yeux, mais rien n’y changeait. Il perdit un peu plus l’équilibre, s’accrochant à la crinière de son cheval pour ne pas tomber.

C’est alors qu’une voix s’immisça dans son esprit. "Il est temps de renoncer. Ton peuple ne peut posséder toutes les terres !"

— Qui es-tu ? demanda-t-il à voix haute.

Publius Cossus se doutait qu’il ne pouvait s’agir que d’une voix divine.

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Extrait ajouté par marylinestan 2021-04-28T17:03:40+02:00

Tel l’antique héros Publius Horatius Coclès, lui aussi borgne, qui avait su empêcher l’invasion étrusque de Porsenna en défendant seul le pont Sublicius, Luscus aimait afficher une détermination et un courage dont il faisait remonter la naissance à ce soir où il avait justement perdu son œil au cours d’une rixe dans une taverne du Subure. L’œil survivant s’en était alors retrouvé renforcé au centuple, tout comme le reste de son corps et de son esprit.

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Extrait ajouté par marylinestan 2021-04-28T17:02:22+02:00

— Des rumeurs, répondit calmement Aulus alors que l’esclave au fond de la pièce dressait l’oreille sans le montrer, avant de quitter les lieux.

— Peut-être, dit la dame, mais plusieurs personnes me l’ont affirmé et les esclaves en parlent aussi.

— Oui, les esclaves parlent, renchérit Aulus. Celle qui était là à l’instant et qui a tout entendu doit aussi avoir une langue. Et avec un peu de malchance, elle comprend très bien le latin !

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Extrait ajouté par Liloulitdeslivres 2021-01-29T10:26:05+01:00

_ Aucun des grands personnages de cette cité n'est arrivé de la même façon au pouvoir et surtout, n'a ttenu les rênesde sa famille ou n'a affronté les événements de la même façon. Les Fabii s'appuient sur leur puissance militaire, les Aemilii sur leur réseau de clientèle et leurs qualités diplomatiques, nous sur notre puissance foncière. Et aucun d'entre nous n'est à la tête de Rome ! Cela prouve donc que le succès ne réside pas dans une attitude mais das l'adaptabilité aux circonstances. Et comme ces dernières changent tout le temps. Il est impossible de l'emporter à tous les coups.

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Extrait ajouté par Liloulitdeslivres 2021-01-27T16:27:48+01:00

Bien sûr, le forgeron n'était pas dupe : il savait que le mutisme de l'esclave n'était pas dû à son incompréhension de la situation, mais résultait d'un ordre qu'il avait eu, ce qui lui paraissait encore plus suspect. Car, comme tous les Romains, Asinellius se méfiait des nouveautés technologiques qui, au mieux étaient inutiles, au pire pouvaient débouher sur des problèmes bien réels. Cependant, c'était l'esclave du neveu de Lucius Valerus Potitus, un des hommes les plus importants de Rome, et le forgeron en était également bien conscient.

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Extrait ajouté par Liloulitdeslivres 2021-01-27T15:31:36+01:00

Les lances claquèrent sur les boucliers gaulois et les épées furent dégainées, presque au même moment où les premiers cavaliers romains percèrent l'arrière-garde ennemie. Les morts et les blessés commençaient à se multiplier chez les Gaulois qui se défendaient pourtant avec la rage du désespoir, et la bataille tourna bientôt à l'avantage des Romains. Des membres furent tailladés, coupés, d'autres transpercés et les cris pleuvaient de toutes parts. Camillus n'était pas resté pour savourer la vue de cette victoire pratiquement aquise, il était parti avec le reste de ses troupes au-devant du chef ennemi avant que celui-ci ne s'enfuie.

Il restait moins d'une centaine de gaulois lorsque ceux-ci décidèrent de se rendre.

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Extrait ajouté par Liloulitdeslivres 2021-01-27T15:30:56+01:00

Herminia faisait partie de ces matrones qui, encore à cette époque, tissaient elles-mêmes la laine, comme cela seyait aus Romaines de sa condition depuis plusieurs siècles. Le tissage révélait en effet la féminité dans ce qu'elle avait de plus sacré et primitif, c'est-à-dire qu'il valorisait sa fonction de mère : en tissant, la matrone déroulait aussi le fil de la vie qui commençait à l'enfantement et s'arrêtait lorsque ce fil était coupé, tel l'ouvrage des Moires chez les Grecs. La métaphore était plus qu'un simple symbole psychologique, elle pénétrait profondément la psychologie culturelle de nombreuses civilisations orientales, jusqu'en Occident. Cela expliquait le nombre d'indigitations qui étaient affectées au processus de l'enfantement et au nouveau-né chez les Romains.

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Extrait ajouté par Liloulitdeslivres 2021-01-27T15:29:13+01:00

_ Nous autres Romains n'avons connu que le sang et le fer depuis que nous sommes nés, expliquait-il. Entourés d'ennemis, devat combattre pour survivre, prenant l'habitude de regarder derrière nous à chaque fois que nous avançons. Et malgré tout, nous avons su nous imposer et conquérir notre espace vital dans cette région fertile et disputée, sans jamais renoncer. Cette ascension, nous la devons à tout un peuple et à nos glorieux ancêtres.

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Extrait ajouté par Cedric-97 2020-08-05T12:10:44+02:00

⸺C’est par là, Centurion !

La matrone, encore effrayée, désigna à Lucius Titinius la porte enfoncée au bout du couloir. Par sécurité, celui-ci posta plusieurs hommes à l’entrée de la demeure, ainsi que dans l’arrière-cour sur laquelle débouchait un des petits couloirs devant eux. Juste au cas où le (les ?) meurtrier serait encore sur les lieux ou déciderait d’y revenir.

⸺Il répondait pas, alors j’ai app’lé les voisins et ils ont enfoncé la porte du cellier.

Titinius avança avec un autre soldat, l’épée à la main, et entra lentement dans la pièce. Il jeta un regard circulaire pour s’assurer qu’il n’y avait aucun danger, mais il comprit que l’endroit était vide. La femme, qui l’avait suivi jusqu’à l’entrée mais qui refusait de pénétrer dans la salle, ajouta :

⸺Comme les crieurs ont demandé qu’on alerte la garde si on avait vu que’que chose d’étrange, mon fils est parti vous prév’nir…

⸺Tu as bien fait, Femme, répondit le centurion presque machinalement et sans s’occuper d’elle.

Son mari se trouvait bien là, une lance plantée dans le thorax, cloué littéralement au mur, à droite de l’entrée. Un meurtre, il y en avait fréquemment, en tout cas rien qui ne méritait que Titinius ne se déplace lui-même pour constater. S’il avait pris la peine de venir jusqu’ici, tout au nord de Rome, au fond du Quirinal, c’était parce que les circonstances de la mort étaient particulières. Et comme le tribun consulaire Lucius Valerius Potitus lui avait demandé d’enquêter sur les évènements étranges qui se multipliaient à Rome et dans ses périphéries rurales, le moindre phénomène ou évènement inhabituel l’intéressait.

Il s’approcha du corps, alors que le soldat qui l’avait accompagné s’était posté à l’entrée de la pièce, puis l’observa attentivement. C’était un homme d’un âge assez avancé pour sa condition sociale, plus de cinquante ans, de corpulence tout à fait habituelle. Le centurion observa de plus près la lance. Elle était tout à fait normale, mais ce qui l’était moins c’était la manière dont elle était plantée. En bougeant un peu le corps, il constata en effet que la pointe était presque complètement enfoncée dans le mur. La chose était impossible en lançant l’arme sur un homme, même avec un recul d’une bonne dizaine de pas. Et là, il n’y avait pas deux pas devant le mais ce qui l’était moins c’était la manière dont elle était plantée. En bougeant un peu le corps, il constata en effet que la pointe était presque complètement enfoncée dans le mur. La chose était impossible en lançant l’arme sur un homme, même avec un recul d’une bonne dizaine de pas. Et là, il n’y avait pas deux pas devant le cadavre pour atteindre le mur d’en face. Le meurtrier avait donc enfoncé la lance dans le corps de l’homme à bout portant.

Mais dans ce cas, pourquoi il n’y avait aucune trace de combat visible ? La pièce était en effet toujours en bon ordre et les vêtements de la victime étaient intacts. Le meurtrier n’était pas apparu ainsi subitement ! Le propriétaire des lieux l’avait forcément vu.

Il regarda autour de lui : il n’y avait aucune fenêtre dans la pièce. La porte était la seule sortie possible et donc…la seule entrée !

Sauf s’il connaissait son meurtrier et qu’il était entré avec lui ici, pensa Titinius.

Même ainsi, deux autres questions se posaient : pourquoi la porte était-elle fermée de l’intérieur et que voulait l’assassin ? Car dans un tel cas, il lui apparaissait évident que le crime avait été prémédité.

Le centurion jeta de nouveau un regard sur la pointe de la lance plantée dans le mur et fronça les sourcils.

Même avec beaucoup de force, c’était impossible d’enfoncer autant une pointe dans un tel mur !

⸺Que faisait-il dans un cellier tout seul ? finit par demander le centurion à l’épouse qui restait devant la porte d’entrée.

⸺Il venait souvent ici pour s’isoler un peu, mais je sais pas c’qu’il faisait.

⸺Il fermait la porte à chaque fois ?

⸺Oui. Il ne voulait pas qu’on l’dérange.

⸺Quelqu'un est-il entré avec lui aujourd'hui ?

⸺Non, il était tout seul.

Voilà au moins une réponse, bien que ce soit celle qui lui importait le moins.

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