Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
À trois reprises, Shimamura se retire dans une petite station thermale, au cœur des montagnes, pour y vivre un amour fou en même temps qu'une purification. Chaque image a un sens, l'emprise des signes se révèle à la fois net et suggéré. Le spectacle des bois d'érable à l'approche de l'automne désigne à l'homme sa propre fragilité.
" ... Le rideau des montagnes , à l’arrière plan , déployait déjà les riches teintes de l'automne, ses rousseurs et ses rouilles , devant lesquelles pour Shimamura , cette unique touche de vert timide , paradoxalement , prenait la teinte même de la mort "
Shimamura se rend dans une station thermale au Japon plusieurs fois afin de se ressourcer, loin de la vie agitée qu'il mène à Tokyo. Sa relation étrange avec une jeune geisha, Komako, est un éloge à la beauté.
Ici, les longues descriptions poétiques du pays de neige succèdent aux nombres états d'âme de la jeune geisha qui ne veut admettre son amour ou sa passion pour Shimamura, qui revient à plusieurs reprises lui rendre visite, troublé par la relation passionnelle qu'ils entretiennent. Un troisième personnage, Yoko, vient rendre l'ensemble encore plus nébuleux, complexifiant davantage la relation entre Komako et Shimamura.
Le style est particulier, contemplatif et sensible. Il ne plaira pas à tout le monde, il faut être dans un état d'esprit serein et avoir du temps pour s'imprégner de ces descriptions et de ces sentiments, parfois en adéquation avec la nature mais d'une lenteur certaine. Car la nature n'est jamais complètement isolée et étrangère des passions qui enivrent les personnages.
Par exemple, la neige et sa symbolique font partie intégrante du récit. Elle représente une dualité inquiétante entre la pureté ("la toile Chijimi n'existe que parce que la neige existe") et sa dangerosité qui émane de son côté sauvage et de sa nature première puisqu'elle peut provoquer des chutes ou des glissements à tout moment.
Une écriture incroyable, des descriptions magnifiques qui témoignent d'un grand talent et un grand travail de traduction
Mais... un personnage principal beaucoup trop teinté par les meurs des années 1950 : misogyne, sexiste, considérant chaque femme qu'il croise comme (au choix) une conquête potentielle, une vieille décrépie sans intérêt ou une fille "trop vierge" pour être conquise au lit.
Un sentiment d'écœurement tout au long du récit en lisant les pensées de ce jeune homme détestable (mais PAS écrit pour l'être, pourtant)
Un peu déçue, heureusement que l'écriture rattrape le personnage horrible
Le plume de l'auteur nous transporte aisément dans un monde lent, onirique, où la nature règne en maîtresse implacable et influence profondément la vie, mais aussi les sentiments des gens.
Si j'ai plusieurs fois eu la conscience de manquer de clés de compréhension de par les codes sociaux du tacite bien différents de ceux utilisés dans notre occident, je n'en suis pas moins tombée un peu amoureuse de ce pays de neige.
Lu en 2017. Je m'étais engouffrée dans ce froid, dans cette blancheur immaculée, en quête de réconfort.
J'avoue que je n'avais pas tout saisi des sentiments du héros, mais je m'étais laissée volontiers envoûter par la poésie des mots, la sensualité de Komako, le mystère de Yôko. Deux êtres vivant une passion peu ordinaire, faite de séparations, de code d'honneur, de rituels, le tout dans un écrin de pudeur et de délicatesse, même lorsque les geishas sont ivres mortes...
Une plume métaphorique, voire fantasmagorique, qui célèbre la nature purificatrice de ce "Pays de neige" comme une allégorie de l'amour.
« Pays de Neige », le livre de l’éphémère ne peut pas plaire à tous les occidentaux que nous sommes.
L’absence de chronologie, l’implicite aussi important que l’explicite, les images suggérées, la poésie des paysages et des mots, autant de spécificités ou caractéristiques propres à Yanusari Kawabata que l’on retrouvera dans " le grondement de la montagne" et qui ne peuvent pas satisfaire le pragmatisme et la logique cartésienne propres à notre civilisation. Pour autant, cette histoire entre Shimamura, un oisif venu de Tokyo aux thermes, et Komako, une geisha n’est ni une pamoison, ni une histoire d’amour ni une passion charnelle plutôt un état d’osmose troublant et envoutant !! Pour connaître de leurs rapports exacts, il faudra au lecteur lire entre les lignes.
Les 3 passages que j’ai préférés sont l’épisode du train avec toute la poésie et la fantasmagorie de la vision dans la vitre, la description de La Voie Lactée : « une arche de paix sur la mer déchainée » et l’incendie, métaphore du retour à la vie réel.
« Pays de Neige » pourra permettre au lecteur de ne plus se méprendre sur ce qu’était réellement une Geisha : une femme de compagnie recherchée et facturant ses engagements, maîtrisant les arts, la danse, la musique, le théâtre, l’art oratoire et pouvant, le plus souvent d’ailleurs avec son protecteur attitré, monnayer ses prestations charnelles.
Un bref roman contemplatif dont je ne sais pas trop quoi penser.
J'ai sans aucun doute apprécié la plume de l'auteur qui a véritablement su me transporter dans ce pays de neige magnifiquement décrit, mais... mais. Mon avis se résume à des "mais".
C'était à la fois poétique et libidineux, avec des scènes déstabilisantes et des dialogues parfois absurdes, un carré amoureux plutôt singulier et une fin des plus tronquées... mais ce n'était pas désagréable pour autant.
J'ai comme l'impression que le style de Kawabata suinte une atmosphère de "lubricité esthétique" accompagnée de gorgées de saké. Et c'est franchement déstabilisant.
J'ai presque le sentiment d'avoir lu une description des coutumes locales à travers des tranches de vie.
J'ai beaucoup apprécié la poésie, l'atmosphère et les personnages de ce court roman de Kawabata. Il réussit à sublimer une histoire d'amour qui paraîtrait assez banale sans la qualité de son écriture.
Une écriture douce, qui nous transporte avec légèreté, au cœur de l'hiver japonais. Ce court roman nous offre d'imaginer mille paysages enneigés, de découvrir de doux personnages, et d'apprécier un calme et une délicatesse que l'on ne croise que rarement d'une telle intensité. Pourtant je pense qu'il faudrait le relire plusieurs fois avant de s'imprégner de cette ambiance que je ne connais que très peu afin d'apprécier pleinement la subtilité de cet univers.
Ce roman offre une jolie écriture poétique et de superbes descriptions du Japon enneigé, et des geishas... J'aurais aimé être plus sensible à l'histoire des personnages, ils m'ont semblé bien intrigant et j'ai l'impression d'être passée à côté de leurs états d'âme. Mais leur mystère, leur pudeur et tous ces non-dits sont surement voulu de la part de l'auteur. Sans doute mes yeux occidentaux ne me permettent pas de comprendre tout à fait ce classique japonais.
Résumé
À trois reprises, Shimamura se retire dans une petite station thermale, au cœur des montagnes, pour y vivre un amour fou en même temps qu'une purification. Chaque image a un sens, l'emprise des signes se révèle à la fois net et suggéré. Le spectacle des bois d'érable à l'approche de l'automne désigne à l'homme sa propre fragilité.
Afficher en entier