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Et alors ? J'ai un corps et je n'en ai pas honte. En soi, il n'est ni bon, ni mauvais. Ce n'est pas lui le problème : c'est ton regard qui est sale !
(...)
Si tu étais aussi saint que tu le prétends, tu ne craindrais pas la vue d'un corps, même celui d'une femme nue ! C'est ta concupiscence qui te fait voir les femmes comme des tentatrices lubriques. C'est parce que tu es obnubilé par ton propre désir que tu les veux couvertes de la tête aux pieds.
Peau d'homme est une BD intelligente, drôle et émouvante. Elle fait réfléchir sur la condition féminine et sur les inégalités entre les hommes et les femmes. Mais elle ne tombe jamais dans le pathos ou le manichéisme. Les personnages sont attachants et l'histoire est captivante.
Une très belle BD féministe qui fait du bien. J'ai apprécié les couleurs qui correspondent bien avec le fait que l'histoire se déroule en Italie. Spoiler(cliquez pour révéler)Le fait que l'on puisse voir des personnages homosexuels et/ou travestis apportent un réel avantage à l'histoire.
personnages bien écrits et très intéressants mais l'intrigue tourne un peu en rond je trouve. Le style graphique est très beau. Je ne suis pas sûre de la morale de fin Spoiler(cliquez pour révéler)car au final elle garde sa peau d'homme et compte la donner à sa fille, donc ce serait revenir en arrière sur le fait de s'accepter elle en tant que femme ?. Les thèmes abordés (place de la femme, homosexualité, couple libre, s'accepter soi) le sont faits de la bonne façon.
Vraiment pour moi une histoire et une BD incroyable ! Saisissante de vérité ... Dure vérité d'être femme dans un monde d'homme ! Et avec beaucoup d'humour et une histoire magnifique de compréhension et d'entente entre deux êtres !
Une histoire que l’on m’a recommandé et je n’ai pas été déçue. Les thématiques sont très intéressantes et bien amenées. Elles sont toujours beaucoup d’actualité. Entre découverte de soi en tant que femme, acceptation de soi et d’autres comme l’appropriation de la religion pour contrôler les femmes et leurs corps, oppression de l’église de façon générale, la différence d’éducation et de traitements entre homme et femme, la misogynie et le sexisme, ainsi qu’homophobie.
C’était une bonne et belle lecture, avec un jolie graphisme.
Que dire ? C’était une lecture toujours enrichissante, toujours et malheureusement trop réaliste sur ce qui se déroule dans le monde par rapport aux femmes, dans l’espoir que nous mûrissions tous.. En tout cas, c’est une très belle histoire, où Bianca, notre personnage principale s’émancipe et se découvre. Le coup d crayon est très bien, simple s’harmonisant avec les sujets chaotiques de la religion, de la misogynie..
A l’aube de son mariage, Bianca aurait bien aimé connaître son mari malheureusement, elle n’a pas le choix tout est déjà décidé. Sa marraine lui propose alors d’essayer alors une peau d’homme et de partir rencontrer son mari.
Ce fut une lecture plutôt divertissante avec des sujets très intéressants (oppression de l’église, homosexualité, place de la femme). Pour l’oppression de l’église, on a une escalade de la violence sans pour autant que cela soit trop violent, c’est assez effrayant et parfois un peu rageant mais, ça reste une lecture très supportable. Cette partie-là m’a beaucoup fait penser à l’Inquisition, sauf qu’il y aurait dans ce cas un problème concernant la temporalité (étant donné que l’histoire est censée se dérouler à la Renaissance).
Dans cet ouvrage, on nous parle également d’homosexualité à une époque où celle-ci était interdite et personnellement, c’est le premier ouvrage que je lis qui dédie à l’un de ses personnages principaux cette orientation sexuelle. Ce fut une plutôt bonne surprise, j’ai vraiment cru à certains moments que les auteurs allaient lui faire un changement de bord mais, ce ne fut pas le cas (et heureusement).
L’intrigue m’a beaucoup plu au début mais, d’une certaine manière j’ai été un peu déçue ; au lieu de profiter de sa liberté Bianca se « plaint » de son mari qui ne l’aime pas. Personnellement, au vu des sujets qui étaient mis en avant j’aurais pensé à quelque chose d’autre et de plus « profond ». Vers la fin, on sent un léger tournant et une quête de sa liberté mais, j’ai tout de même l’impression que Bianca joue son « rôle » de femme (je ne peux pas forcément en dire plus sans spoiler). De plus, on a aucune évocation du plaisir féminin alors, que le plaisir masculin est d’une importance assez majeure, Bianca indique même que son mari n’en avait que faire de son plaisir. Je trouve ça vraiment très dommage d’avoir ce regard uniquement masculin sur le plaisir alors que cela aurait été tellement plus puissant d’avoir les deux.
Pour les dessins, je trouve qu’ils collent parfaitement à l’ambiance du livre. J’ai beaucoup aimé également les grandes pages pour indiquer les nouveaux chapitres, je les ai vraiment trouvées très belles.
Bianca est un personnage que j’ai beaucoup apprécié suivre d’une certaine manière, elle évolue énormément au fil des pages. Ce qui m’a plu dans son personnage est cette soif de liberté pour la gente féminine et son ouverture d’esprit. Cependant, il y a quelques points qui m’ont quelque peu déplu dans son personnages, il y a une certaine soif de reconnaissance / d’amour quand elle essaye d’obliger Giovani à l’aimer qui me met assez mal à l’aise (le mensonge omniprésent c’est assez étouffant).
Pour conclure, un ouvrage qui était prometteur mais, qui malheureusement, a une vision trop masculine du plaisir et de la place de la femme.
J’ai apprécié cette lecture mais elle m’a laissé un sentiment d’inachevé. Je trouve l’idée du scénario très intéressante ! Je m’étais sûrement mise une attente un peu trop haute, j’ai donc été un peu déçue par le déroulé de l’histoire.
Je m’attendais à voir Bianca découvrir petit à petit l’injustices des inégalités entre hommes et femmes. Ce qui est le cas, mais pas assez en profondeur à mon goût. Spoiler(cliquez pour révéler)Et je n’ai pas vraiment apprécié le côté romance qui prenait beaucoup de place.
Résumé
« Les femmes de notre famille, nous avons un secret, nous avons en notre possession une peau d'homme. Nous l'appelons Lorenzo.
Une fois la peau revêtue, nul ne peut se douter que tu n'es pas un garçon. Ainsi tu pourras voyager incognito dans le monde des hommes. »
[Source : Éditions Glénat 2020]
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