Un excellent troisième tome.
L'écriture de C. C. Hunter est toujours aussi plaisante à lire. Je suis très attachée à l'univers qu'elle a créé et à ses personnages. Même si je prends toujours beaucoup de temps à enchaîner les tomes de cette série, je n'ai eu aucune difficulté à me remémorer ce qui s'est passé dans les deux premiers tomes. Je dois dire que ce tome répond parfaitement aux attentes que j'en avais.
L'intrigue de ce troisième tome est superbe. L'action, que je trouvais légèrement insuffisante dans le tome précédent, est beaucoup plus présente et excellemment orchestrée par l'auteure. Personnellement, j'ai énormément apprécié la manière dont Kylie s'implique dans les problèmes des fantômes qu'elle peut voir. C'était déjà le cas dans les tomes précédents, mais je trouve qu'elle s'implique beaucoup plus dans la résolution de leurs problèmes dans ce tome. Le fantôme de ce tome, que Kylie appelle Jane Doe lorsqu'elle ignore encore qui il est, m'a énormément plu. Son passé est des plus intéressants et il permet à Kylie d"apprendre de très nombreuses choses.
Pour moi, ce tome est très important du point de vue de l'intrigue générale. Il y a énormément de révélations et de rebondissements. Certains ne m'ont pas réellement surprise, mais d'autres m'ont littéralement abasourdie. C. C. Hunter dissémine savamment quelques indices qui peuvent nous mettre sur la voie des révélations qu'elle fait, mais encore faut-il parvenir à correctement les assembler. Je dois dire que j'aime beaucoup sa manière de laisser son lecteur dans l'attente. Je m'étais rarement autant creusée la tête pour découvrir la nature d'un personnage.
Nous découvrons beaucoup de choses sur l'identité surnaturelle de Kylie. J'en suis ravie, car je pense qu'il était tant pour le lecteur d'en savoir plus sur ce point. Néanmoins, l'auteure ne nous révèle pas tout sur elle et je trouve ça génial. J'aime bien le fait que les révélations se fassent petit à petit et j'aime être dans le flou. Parfois, c'est assez frustrant de tout savoir sur le personnage principal, car il est plus facile de deviner ce qui peut se passer par la suite. Ici, ce n'est pas le cas. Bien sûr, rien ne nous empêche d'essayer de deviner et de tomber juste.
Les personnages de cette série sont toujours aussi attachants. Je trouve qu'ils mûrissent de plus en plus et c'est plaisant. Les problèmes sentimentaux de Kylie sont toujours présents, mais je les trouve moins intrusifs. Kylie prend des décisions auxquelles elle essaye de se tenir, même si ce n'est pas forcément évident. J'adore l'amitié qu'elle entretient avec Miranda et Della. Les scènes entre ces trois-là sont toujours très drôles et très réalistes. Mon avis concernant Lucas et Derek est toujours le même et j'aime beaucoup la manière dont l'auteure exploite ces deux personnages. J'ai adoré l'implication de Perry dans ce tome. C'est l'un de mes personnages préférés dans cette série et je suis heureuse de le voir prendre plus d'importance dans l'intrigue. En fait, j'aime tellement tous les personnages de cette série que je pourrais en parler pendant des heures.
Enfin, les pages de ce roman sont très addictives. Les évènements se sont accélérés et intensifiés pour les élèves de Shadow Falls. Je dois dire que j'avais du mal à lâcher ce livre lorsque je mettais le nez dedans. J'ai même failli oublier de descendre à mon arrêt de bus tellement j'étais prise dans cet univers. En tout cas, j'ai vraiment hâte de lire le quatrième tome de cette série. J'ai bien l'intention de ne pas attendre plus d'un an pour lire celui-ci.

Une lecture laborieuse.
La forme de ce roman est très particulière. Dans ce livre, Siri Hustvedt parle d'un personnage purement fictionnel, sur lequel une narratrice purement fictionnelle a rassemblé plusieurs documents qui vont permettre aux lecteurs fictionnels et non fictionnels de réfléchir dessus. Je trouve que cette manière de raconter une fiction est vraiment très originale et surprenante.
Cependant, cette forme fait que la lecture de ce livre est vraiment très compliquée. Personnellement, j'ai eu un mal fou à le lire et j'aurais sans doute abandonné ma lecture si je n'avais pas été dans l'obligation de la terminer. Ce livre n'est pas structuré en chapitres, mais en documents. Les documents sont de différents types. Il y a des extraits des mémoires d'Harriet Burden, des textes écrits par les enfants de Harriet, par ses amis, par des critiques, des interviews de différentes personnes qui l'ont connu... Cette hétérogénéité ne m'a pas particulièrement dérangée, car ces documents sont classés de manière cohérente.
En revanche, la plume de Siri Hustvedt ne m'a pas séduite du tout. J'admire la manière dont elle réussit à changer son style d'écriture en fonction de la personne qui parle dans chacun des documents. Mais, je trouve que son écriture est beaucoup trop savante et qu'elle fait énormément de digressions. Le personnage d'Harriet Burden est une femme très intelligente et du coup, son personnage emploie des termes et évoque des sujets très compliqués. En fait, certains sujets étaient tellement compliqués que même les notes ne m'aidaient pas à comprendre où elle voulait en venir.
Pour finir, le thème abordé dans ce livre est très intéressant. Cependant, je trouve qu'il a été abordé d'une manière beaucoup trop compliqué. Je ne conseillerais jamais ce livre pour quelqu'un qui souhaite se détendre en lisant. En revanche, je pense qu'il peut être intéressant de le lire pour un lecteur qui s'intéresse à la figure des femmes artistes. Mais, je pense que même un lecteur intéressé par ce sujet devrait privilégier un livre moins complexe.

J'ai adoré ce roman.
Le contexte historique de ce roman est très intéressant. La période du Second Empire est l'une des périodes que je connais le moins bien. L'histoire du XIXe siècle est l'une des périodes de l'histoire de France sur laquelle mes enseignants se sont le moins attardé dans ma scolarité et je trouve ça dommage, car c'est l'un des siècles les plus troubles d'un point de vue politique. Néanmoins, dans ce roman, Émile Zola est loin d'être impartial. Nous sentons clairement qu'il est du côté des républicains. En faisant cela, il critique clairement la conquête du pouvoir par Louis-Napoléon Bonaparte.
J'aime énormément la manière dont l'auteur raconte l’ascension de Pierre et Félicité Rougon, tout en s'arrêtant sur chacun des membres de la famille des Rougon-Macquart. Émile Zola débute son roman en décembre 1851 puis, il fait un énorme retour en arrière pour nous raconter l'histoire de ses personnages principaux. Il va revenir sur la manière dont cette famille s'est construite avec le personnage d'Adélaïde (tante Dide). L'histoire de cette famille est vraiment très intéressante et j'aime beaucoup la manière dont l'auteur met en avant le principe d'hérédité qui régit cette saga.
Ce roman des origines est excellent. Il détaille la généalogie des Rougon-Macquart en s'arrêtant sur chacun des personnages qui en font partie. J'ai aimé découvrir l'histoire de tous ces personnages, même si je ne suis pas forcément attachée à chacun d'entre eux. Ils ont tous des personnalités très différentes et ils recherchent tous à atteindre un but plus ou moins précis. La relation entre Pierre et son demi-frère Maxime peuple l'intrigue de rebondissements. Le lecteur comprend assez rapidement que ces deux personnages sont prêts à tout pour atteindre leurs buts respectifs.
Les deux personnages que j'ai préférés sont ceux de Silvère et de Miette. La romance entre ces deux personnages est pleine de tendresse. Je trouve leur relation trop mignonne. Le contexte dans lequel il se retrouve fait que leur personnalité s'exprime davantage et qu'elle se développe un petit peu plus. J'ai également apprécié le personnage d'Eugène, le fils de Pierre et Félicité. Il n'est pas très présent dans l'intrigue, mais je trouve qu'il a énormément d'importance dans l'accomplissement du projet de ses parents. En tout cas, j'ai trouvé que les personnages créés par l'auteur étaient très bien travaillés.
Pour terminer, j'ai vraiment adoré ce roman. Si "La bête humaine" m'avait légèrement déçue, "La fortune des Rougon" m'a agréablement surprise. Je ne m'attendais pas à aimer autant ce roman. En tout cas, j'ai l'intention de lire la suite de cette saga. Je ne sais pas encore quand, mais j'ai envie de découvrir comment vont évoluer la vie des différents protagonistes des romans écrits par cet auteur.

Une pièce de théâtre que j'ai beaucoup moins apprécié que les précédentes.
J'étais assez impatiente de lire cette pièce, car elle a marqué un tournant dans la carrière de Molière. En effet, c'est à partir de cette pièce que de nombreuses critiques fusèrent à propos de l'auteur et de certaines de ses œuvres. L'intrigue dépeint les mœurs sociales du XVIIe siècle et je peux comprendre que certaines scènes aient pu choquer le public de l'époque. Néanmoins, je trouve que la querelle autour de "L'école des femmes" est plus une querelle d'hommes qu'une querelle autour de la pièce. Après tout, si nous lisons bien les textes des auteurs qui étaient contre cette pièce, je trouve qu'ils étaient plus contre la personne de Molière que contre sa pièce en elle-même.
L'intrigue est plaisante à lire et à découvrir. J'aime énormément les quiproquos en tout genre et dans cette comédie, il y en a à revendre. L'auteur fait étalage de ses talents de dramaturge en combinant plusieurs ressources du théâtre classique. Pour ma part, le dénouement a su me surprendre, car je n'avais jamais étudié cette comédie. Du coup, je ne m'attendais pas forcément à la manière dont les scènes de l'acte V s'enchaînent.
Le gros souci que j'ai eu en lisant cette pièce, c'est que le personnage d'Arnolphe ne m'a pas du tout plu. C'est un personnage qui oscille constamment entre le ridicule et le pathétique. Il m'a été impossible de m'attacher à ce personnage, même si le hasard est contre lui. Dans la pièce, Arnolphe est le personnage qui a le plus de texte et il a plusieurs scènes de monologues. J'ai trouvé ces scènes vraiment fastidieuses à lire, car elles ne font que formuler la pensée d'Arnolphe. Or, le spectateur n'a pas besoin qu'Arnolphe le dise pour comprendre dans quel état émotionnel il se trouve.
J'ai bien aimé les scènes dans lesquelles Horace se confie à son ami et la façon dont évolue le personnage d'Agnès. Je trouve que ce duo représentant l'amour et la jeunesse est agréable à suivre. Les mésaventures traversées par ces personnages introduisent plusieurs rebondissements et ils permettent à l'auteur de développer le thème de l'éducation des femmes. Pour finir, cette pièce n'est pas celle que je préfère de Molière, mais elle reste assez drôle à lire. Puis, elle m'a permise d'enrichir ma culture générale.

Une lecture très intéressante.
Jean-François Ducis est l'un des premiers auteurs à transposer les pièces de William Shakespeare sur la scène française. Je suis assez admirative du travail de cet auteur, car il n'a pas travaillé à partir du texte original écrit par Shakespeare. Il n'a jamais appris le français donc, il s'est servi de traductions françaises des pièces de Shakespeare pour travailler. De plus, ces traductions n'étaient pas toujours très fidèles aux textes anglais.
Cette pièce de théâtre reflète l'une des versions de "Hamlet" qui étaient la plus connue en France au XVIIIe siècle et l'une des rares qui étaient représentées sur la scène française. Je dois dire que les modifications opérées par l'auteur pour mettre cette pièce au goût des Français de l'époque sont excellents. Nous sentons clairement que Jean-François Ducis s'inspire de Corneille et de Racine pour créer une nouvelle intrigue susceptible de plaire au français. J'aime beaucoup la manière dont il a imité la pièce de William Shakespeare. Néanmoins, je trouve que sa pièce manque d'originalité par rapport à l'époque. Je trouve que cet "Hamlet" rassemble des éléments du "Cid" de Corneille et du "Britannicus" de Racine. Du coup, je reste plus admirative du "Hamlet" écrit par William Shakespeare que celui écrit par cet auteur.
Néanmoins, l'intrigue de cet "Hamlet" est plus agréable à lire et plus facile à aborder, surtout lorsque le lecteur est habitué à lire des pièces de théâtres françaises du XVIIe siècle. Les personnages de cette pièce sont moins nombreux que dans celle de Shakespeare. J'aime le fait que les personnages soient moins nombreux, car ils me semblent plus importants. J'aime également les changements que l'auteur a opéré par rapport aux caractères des personnages et aux liens qui les unissent. Mais, je trouve dommage que la complexité psychologique du personnage de Hamlet ait totalement disparue.
Le personnage de Hamlet est moins difficile à comprendre dans cette pièce et je trouve ça un peu dommage. Chez Shakespeare, j'aimais la complexité de son personnage et la folie qui l'entourait. Or, le soupçon de la folie de Hamlet n'est pas du tout exploité ici. En revanche, j'aime énormément le relation qu'il entretient avec Ophélie. Cela permet à ce personnage d'être plus présent et de jouer un véritable rôle dans l'intrigue. Le personnage de Gertrude est celui que je préfère dans cette pièce de théâtre. L'auteur a beaucoup travaillé sur l'histoire de ce personnage et sur son rôle dans l'intrigue. J'apprécie la manière dont elle interagit avec les autres personnages. Je regrette le sort qui lui est réservé dans l'acte V.
Enfin, l'intrigue de cette réécriture de la pièce de William Shakespeare reste globalement la même. Hamlet doit accomplir la vengeance que son père espère. En revanche, Jean-François Ducis change les grandes lignes entourant cette tragédie de vengeance, ce qui la rend assez différente de celle que nous connaissons. Ma préférence va à la pièce de William Shakespeare, car elle est plus complexe, mieux écrite et plus originale. Néanmoins, la pièce de Jean-François Ducis reste très bonne. Il voulait que sa pièce plaise au français de l'époque et je trouve que c'est chose faire. Il est parvenu à reprendre des éléments classiques du théâtre de l'époque pour les introduire dans l'intrigue shakespearienne. En tout cas, j'ai appris beaucoup de cette lecture et je l'ai apprécié.

Une bonne comédie-ballet.
Molière est un auteur dont j'aime énormément la plume. Pour moi, c'est toujours un plaisir de lire ses textes et d'en découvrir plus sur le talent incontestable de cet auteur. Il se trouve qu'au collège, j'avais étudié de nombreux extraits de cette œuvre, sans jamais la lire en entière. C'est même grâce à ces extraits que j'avais découvert l'écriture de Molière. Il était donc temps pour moi de la lire.
J'ai bien aimé cette pièce, même si la partie ballet me semble moins bonne que la partie comédie. Le texte de la comédie est très bien écrit et très drôle. Le texte chanté du ballet est également très bien écrit, mais le fait qu'il ne soit pas tout le temps écrit en français peut rendre la lecture plus difficile. Je pense que les intermèdes chantés m'ont moins plu pour la simple et bonne raison que ce sont des parties du texte qui ne sont pas destinées à être lues. Certes, les pièces de théâtre n'étaient pas non plus faites pour être lus, mais cela se fait naturellement de nos jours. Or, les textes de ballets restent faits pour la représentation.
L'intrigue de cette pièce est assez simple, surtout lorsque nous connaissons bien les pièces de Molière. Personnellement, j'aime beaucoup ce genre d'intrigue, car c'est toujours l'un des personnages les moins nobles du théâtre, qui permet d'atteindre le dénouement heureux. Les personnages sont tous très bons, même s'ils ne sont pas très originaux. J'ai adoré les personnages de Toinette et de Béralde. Les scènes où ils conversent avec Argan sont extrêmement drôles et elles insistent sur le rôle important joué par ces deux personnages.
Pour finir, cette pièce m'a fait passé un bon moment de lecture et de détente. Le fait que ce genre d'intrigue soit bien connu m'a permise de passer un agréable moment avec une pièce que je connaissais déjà bien. La fin de la pièce m'a énormément plu et m'a beaucoup fait rire. Enfin, je suis contente d'avoir découvert les intermèdes chantés, car ce sont des passages que je n'avais pas vu au collège et dont je n'avais même pas connaissance. Puis, je trouve que ça rend la fin de la pièce encore plus comique.

Un premier tome sympathique.
Tout d'abord, je suis légèrement déçue par cette lecture. En lisant le résumé, je m'attendais à avoir un coup de cœur, mais ce n'est pas le cas. L'écriture de Laurell K. Hamilton est facile à lire et fluide, mais je trouve qu'il lui manque quelque chose. Cela provient sans doute du fait que l'histoire est racontée du point de vue d'Anita et que je m'attendais à un personnage ayant plus de mordant. Le résumé laissait présagé une Exécutrice pleine de caractère et sûre d'elle. Personnellement, au cours de ma lecture, ce ne sont pas les traits de la personnalité d'Anita qui m'ont le plus frappé. Du coup, à ce niveau-là, je me suis sentie d'emblée désabusée.
Ensuite, je ne savais pas réellement à quoi m'attendre par rapport à l'intrigue. Au début de ma lecture, j'ai pris plaisir à découvrir un univers où les vampires sont intégrés à la société. Cependant, je trouve qu'il n'y a pas suffisamment d'explication sur la manière dont l'existence des vampires fut découverte et sur la manière dont la société a réagit à cette découverte. Je pense que cela m'aurait permis de mieux comprendre les relations qui se sont installées entre les humains et les vampires. De plus, je trouve qu'une société où les créatures surnaturelles se mêlent aux humains est de plus en plus répandue dans les séries de bit-lit. De ce fait, je trouve l'univers créé par Laurell K. Hamilton moins bien exploité et moins original que ceux créés par d'autres auteures. Mais, il ne faut pas oublier que ce roman a été publié pour la première fois aux États-Unis en 1993. Si je prends en compte cette première date de publication, je suis obligée d'admettre que l'auteure a bien fait preuve d'originalité, même si elle se ressent moins aujourd'hui.
J'ai beaucoup aimé l'intrigue globale de ce premier tome. L'action se met très rapidement en place et je dirais même qu'elle se met peut-être un peu trop vite en place. Pour ma part, j'ai été légèrement perturbée par le fait que nous soyons aussi rapidement plongés dans l'action. Je pense qu'au début, j'ai eu un peu de mal à m'immerger dans l'univers dans lequel vit Anita et que du coup, une mise en place aussi rapide de l'intrigue m'a un peu prise au dépourvu. Quelques pages de plus avant la mise en place de l'intrigue ne m'aurait pas dérangé. En revanche, au fur et à mesure que l'intrigue avançait, j'ai trouvé qu'il était plus facile de s'immerger dans l'univers.
Les rebondissements sont vraiment très nombreux dans ce premier tome. Je ne m'attendais pas forcément à ce que les évènements s'enchaînent aussi rapidement et à ce qu'Anita vive autant de choses. En tout cas, il est absolument impossible de s'ennuyer en lisant ce livre. Néanmoins, j'aurais aimé un petit peu plus de descriptions lors de certaines scènes. À certains moments, j'avais quelques difficultés à m'imaginer certains passages avec précisions. Puis, je trouve certaines descriptions un peu inutiles. Par exemple, à plusieurs reprises, la narration nous rappelle qu'il fait très chaud et que du coup, Anita ne peut pas porter ses armes discrètement sans qu'elle bouille sur place. Cette précision est la bienvenue, mais je pense qu'il n'est pas nécessaire de le rappeler aussi souvent.
Enfin, je n'ai pas été totalement satisfaite par les personnages. Anita Blake est un personnage que j'apprécie, mais auquel j'ai eu un peu de mal à m'attacher. Elle ne correspond pas vraiment aux attentes que j'avais en achetant ce roman, mais ce n'est pas forcément une mauvaise chose. L'une des choses que j'aime le plus chez ce personnage, c'est son humanité et sa vulnérabilité. Anita n'est pas une héroïne invulnérable et invincible, c'est même tout le contraire. Elle se sent très souvent submergée par tout ce qui lui arrive et elle a peur de ses ennemis. J'aime également sa manière de ne pas perdre la face à face à ses ennemis, même si je regrette qu'elle n'est pas un peu plus de caractère.
Au niveau des personnages secondaires, je ne me suis pas réellement attachée à eux, si ce n'est à Phillip. Je trouve que c'est un personnage très intéressant, car il reflète les problèmes de la société. Son problème est transformé pour être introduit dans une société où les vampires sont connus de tous, mais cela reste un problème qui a encore un écho dans notre société actuelle. J'ai été très touchée par son personnage et par tous les évènements qui lui arrivent dans ce tome. Ronnie et Edward sont des personnages que j'aime bien. Ils ont une place différente dans la vie d'Anita, mais je trouve qu'ils forment un entourage intéressant dans sa vie. Puis, il y a le personnage de Jean-Claude. J'aime beaucoup ce personnage, car je ne parviens pas à le cerner. Il n'est pas très présent dans ce premier tome, mais à chaque fois qu'il était mentionné dans l'histoire, je me demandais ce qu'il avait derrière la tête.
En conclusion, j'ai bien aimé ce premier tome. Je ne suis pas encore certaine de lire cette série dans son intégralité, mais je vais lire le second tome. J'ai envie de voir comment l'intrigue va évoluer, comment les choses vont se passer pour le personnage d'Anita et de replonger dans l'écriture de Laurell K. Hamilton, en étant dans d'autres dispositions.

Une bonne fin de trilogie.
J'avais hâte de lire ce dernier tome, mais je n'avais pas spécialement envie de dire au revoir aux personnages de cette série. Kerstin Gier est une auteure dont j'apprécie l'écriture, car je trouve qu'elle retranscrit des évènements assez réalistes. L'intrigue reste immergée dans le fantastique et les personnages vivent des choses assez incroyables. Néanmoins, je trouve qu'ils ont tous des réactions que je qualifierais de normales. Ils réagissent d'une manière naturelle par rapport à la manière dont ils ont été élevés, tout en restant fidèles à leurs personnalités et à leurs convictions. J'aime énormément les personnages créés par cette auteure, ainsi que l'intrigue qu'elle a construite.
L'intrigue de cette trilogie est poussée à son paroxysme dans ce troisième tome. Les évènements s'accélèrent et les révélations sont extrêmement nombreuses. J'aime le fait qu'il y ait autant de rebondissements et de révélations. Cependant, je pense qu'il aurait peut-être été plus judicieux de les disséminer un peu plus dans la trilogie. Je pense qu'une ou deux révélations auraient pu intervenir un peu plus tôt, dans le tome 2 par exemple. Cependant, j'ai tout de même adoré la présence de chacun de ces nouveaux éléments. Certains d'entre eux m'ont beaucoup surprise et d'autres beaucoup moins. En tout cas, ce dernier tome conclut très bien la série.
Les voyages dans le temps de nos héros sont toujours excellents et très bien décrits. L'enquête de Gwendolyn est très prenante et nous avons hâte de savoir le fin mot de l'histoire créée par Kerstin Gier. La romance entre Gwendolyn et Gideon prend un nouveau tournant. Je n'ai pas particulièrement apprécié ce côté-ci de l'histoire. J'aime énormément le couple formé par ces deux personnages. Pourtant, je trouve le comportement de Gideon avec Gwendolyn un peu disproportionné. La raison pour laquelle il se comporte ainsi nous permet de l'excuser, mais je pense qu'il aurait pu trouver une autre solution, surtout que son stratagème est totalement inutile. Heureusement, j'aime énormément les disputes entre ces deux personnages.
Pour finir, j'aime énormément l'importance de la famille dans ce tome. La plupart des membres de la famille Montrose sont là pour aider Gwendolyn et j'ai adoré la solidarité dont ils font preuve. Personnellement, je trouve ça bien que les membres de la famille de Gwendolyn interviennent dans le déroulement de l'intrigue, car elle s'y trouve en plein cœur. Enfin, je regrette la fin de cette série. Je pense que Kerstin Gier pouvait encore exploiter certains détails, voire certains personnages, pour écrire un hors-série ou un préquel sur Lucy et Paul. Cela dit, toutes les séries ont une fin. Je relierais probablement cette série dans plusieurs années et j'espère lire d'autres livres de Kerstin Gier d'ici là.

J'ai adoré cette tragédie.
J'aime énormément les pièces de théâtre qui s'inspirent de la mythologie et celles qui s'inspirent de l'histoire romaine. Du coup, je ne suis pas réellement surprise d'avoir aimé cette pièce. Néanmoins, je ne m'attendais pas à l'aimer à ce point. Racine est un auteur que j'apprécie de plus en plus. Je trouve que ses vers sont merveilleusement bien écrits et qu'ils sont très fluides.
L'intrigue de cette tragédie est très intéressante. Néron est l'un des empereurs romains sur lequel je connais le plus de choses et pourtant, j'ignorais tout de son histoire avec Britannicus. Donc, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet épisode sur le début de son règne. J'aime énormément la manière dont Racine utilise la figure de l'entre-deux. Néron est celui qui la représente le mieux selon moi, car son personnage est représenté dans une situation où il est en pleine hésitation. Toute la pièce nous montre l'état de bascule dans lequel il se trouve, entre la figure de l'empereur juste et celle du monstre sanguinaire qu'il peut devenir.
J'aime beaucoup l'ironie tragique de Racine dans cette pièce. La manière dont il s'en sert avec le personnage de Britannicus est assez remarquable. Il utilise la connivence du public pour représenter Britannicus comme un personnage qui comprend mal son environnement. À chaque fois que Brintannicus entre dans une scène, il n'est pas dans le bon état d'esprit par rapport aux évènements qui vont se dérouler dans la scène. Je trouve que cela permet d'accentuer le contraste entre la figure de Néron et de Britannicus.
Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants que les principaux. Je pense notamment aux personnages de Narcisse et de Burrhus. Burrhus est un personnage historique que je connais très peu, mais j'aime l'influence qu'il essaye d'avoir sur Néron. À l'inverse, le personnage de Narcisse est un personnage presque inexistant dans les "Annales" de Tacite, mais que Racine développe pour en faire le parfait comploteur. Je trouve que ce personnage est l'un des plus intéressants de cette pièce de théâtre. J'ai été très surprise par le personnage d'Agrippine. Agrippine est une femme dont je trouve les actes absolument horribles. Néanmoins, je trouve que Racine la dépeint d'une manière plus attendrissante. Personnellement, j'aurais préféré que son côté manipulatrice soit un peu plus développé.
Enfin, j'aime énormément le message véhiculé par Racine avec cette pièce. Dans ses deux préfaces, nous comprenons clairement que Racine souhaite répondre aux nombreuses critiques qui lui sont faites, tout en ayant l'envie de se démarquer du théâtre de Corneille. Cette pièce illustre parfaitement les différences entre le théâtre de Corneille et celui de Racine. Nous percevons la manière dont Racine s'est inspiré de Corneille en reprenant le thème de la tragédie romaine. Cependant, nous remarquons surtout tous les éléments qui lui permettent de s'en dissocier et de s'en démarquer.

Un excellent dernier tome.
J'avais emprunté les deux premiers tomes à ma mère et je les avais adorés. Il me fallut un certain temps pour me procurer le tome 3 et une fois en ma possession, j'en repoussais sans cesse la lecture. Je l'ai si bien mis de côté que cela fait presque dix ans que j'ai commencé cette série. J'en appréhendais énormément la lecture, car j'avais peur de ne plus me souvenir des éléments des tomes précédents. Malgré tout ça, j'avais vraiment hâte de lire ce dernier tome et je n'ai pas été déçu.
En débutant ma lecture de ce troisième tome, je me suis peu à peu remémorée les intrigues des tomes précédents, notamment grâce aux nombreuses allusions que les auteures disséminent tout le long du roman. Je n'ai pas eu la moindre difficulté à me replonger dans les mystères entourant les habitants de Ty Kern, ainsi que dans les nombreux secrets de familles qui se recoupent dans ce dernier tome. J'ai pris énormément de plaisir à redécouvrir la plume de Nicole Jamet et de Marie-Anne Le Pezennec.
La plume de ces deux femmes est très addictive. Je n'ai pas eu la possibilité de lire ce roman d'une traite à cause de mes révisions et de mes examens, mais cela ne m'a pas empêché de dévorer chacune de ses pages. L'intrigue est géniale. Je ne m'attendais pas forcément à ce que l'intrigue de ce tome revienne sur les intrigues des tomes prétendants, mais j'en suis ravie. Nicole Jamet et Marie-Anne Le Pezennec mettent un point final à l'histoire qu'elles ont créée, en répondant à l'intégralité des questions dont nous ignorions les réponses. Elles sont parvenues à me surprendre à de nombreuses reprises et j'ai été totalement abasourdie par certaines révélations.
Les personnages de ce troisième tome sont tous des personnages des autres tomes, même s'il y a quand même quelques exceptions. J'aime toujours autant les personnages de Marie et Lucas, même si je dois dire que la façon dont évolue leur relation dans ce tome m'a un peu déçu. J'aimais beaucoup l'alchimie qu'il y avait entre eux, mais dans ce tome, elle est peu présente. En fait, nous savons qu'ils s'aiment, même si la situation dans laquelle ils se retrouvent les plonge dans le doute. Personnellement, je trouve ça dommage que ce couple doute autant l'un de l'autre, surtout après tout ce qu'ils ont vécu ensemble. J'ai eu un énorme coup de cœur pour le personnage de Pierre-Marie. Dans les tomes précédents, je ne l'appréciais pas plus que ça, même si j'adorais ses disputes avec Gwen. En revanche, j'ai adoré le rôle qu'il joue dans ce tome-là. Il m'a fait beaucoup rire et je trouve son passé familiale assez touchant. En tout cas, je trouve que son personnage est l'un des plus marquants de ce dernier tome.
Le personnage de Christian m'a insupporté tout le long de ma lecture. Je regrettais déjà sa présence dans le second tome de cette trilogie et il m'agaçait déjà beaucoup. Dans ce tome, mon stade d'énervement est arrivé à son paroxysme. Je comprends qu'il soit présent dans ce tome, mais je trouve ça dommage qu'il n'est pas évolué. Il est resté le même que dans le tome 1, alors que c'était deux ans avant l'intrigue de ce tome. Son comportement m'a dérangé, voire énervé à certains moments. Selon moi, il manque cruellement de maturité et il est incapable de prendre des décisions pour son propre bien. De plus, je trouve qu'il est injuste envers le personnage de Maewen. Le personnage de Maewen est un personnage que j'aime beaucoup. Son métier, sa gentillesse et les sentiments qu'elle éprouve pour Christian font d'elle un bon personnage. Puis, j'aime bien la sagesse dont elle fait preuve dans sa manière de réfléchir et de voir les choses. Je trouve que Maewen peut donner de très bons conseils.
Ce final est particulièrement intense en émotion. J'ai ressenti de vives émotions en lisant ce livre et j'ai été bouleversé par la situation dans lequel se retrouve Marie et Lucas. J'ai été davantage touché par les sentiments de Marie, car la peine qu'elle ressent est très intense et la situation dans laquelle elle découvre les choses est vraiment atroce. Les derniers chapitres sont géniaux et surprenants. Il y a tellement d'évènements qui surviennent en même temps, que nous avons du mal à tout enregistrer. Néanmoins, je ne suis pas séduite par la fin. Un choix narratif a été fait par les auteures et je n'en suis pas particulièrement fan. Du coup, même si les personnages principaux prennent la bonne décision, je n'en suis pas pour autant satisfaite.
Ce dernier tome a frôlé le coup de cœur. Il ne manque rien pour que ce roman soit un coup de cœur, mais certains détails me dérangent suffisamment pour que je ne le considère pas comme tel. Par contre, je suis vraiment ravie d'avoir lu cette série. Elle est excellente et elle est très bien écrite. Il y a toujours une atmosphère de légende autour des enquêtes, tout en impliquant des secrets de famille et ce sont des éléments que j'aime beaucoup. Je ne peux que conseiller cette trilogie, notamment à ceux qui ont particulièrement aimé le feuilleton.

Une bonne lecture.
Je ne savais pas grand-chose de l’œuvre d'Émile Zola avant de commencer ma lecture de ce roman. Les livres de cet auteur sont considérés comme des classiques. Pourtant, je n'ai jamais eu le plaisir de l'étudier au collège et au lycée. C'est seulement arrivé à l'université que j'ai peu à peu découverte cet auteur. J'aime énormément son idée d'écrire une saga sur l'hérédité des membres d'une même famille, tout en montrant la manière dont les membres de cette famille vont évoluer lors de l'installation d'un nouveau régime. Ce dix-septième volume de la série "Les Rougon-Macquart" n'est peut-être pas celui par lequel j'aurais dû commencer pour bien comprendre le projet d'Émile Zola. Cependant, je pense que c'est celui dont l'intrigue me faisait le plus envie.
L'intrigue de ce roman m'a beaucoup plu. Le fait que l'auteur mélange plusieurs genres est l'une des choses que j'aime le plus. L'influence du roman noir est très présente et elle instaure une ambiance très pesante. Le lecteur est mis face aux criminels et aux crimes qu'ils vont perpétuer. J'ai aimé suivre leurs parcours, ainsi que leurs évolutions respectives. Une petite enquête est ouverte par le juge Denizet. Néanmoins, cette enquête est loin d'être concluante. Je me suis même sentie frustrée par l'incompétence dont le juge fait preuve lors de l'enquête. Le fait que l'intrigue se déroule dans le monde du chemin de fer est assez plaisant. C'est le premier roman que je lis et qui se passe dans un tel cadre. Du coup, je trouve ça très original.
Ce roman se lit bien, car il y a de nombreux rebondissements. Cependant, il y a tout de même quelques longueurs qui s'installent à certains moments. J'ai apprécié certaines descriptions, mais d'autres m'ont paru un peu lourdes. Parfois, j'avais l'impression que certains passages étaient longs et qu'ils n'avaient pas réellement d'intérêts. Mais, ils s'est avéré par la suite, qu'ils avaient bel et bien un intérêt. Les personnages ne sont pas vraiment attachants, mais ils nous font ressentir de nombreux sentiments.
Globalement, j'ai bien aimé ce roman. Je trouve que ce roman est bien écrit, bien travaillé et qu'il véhicule un message fort. J'aime beaucoup le fait que ce roman invite son lecteur à réfléchir sur la nature humaine et sur la moralité de certaines actions. Cela dit, je n'ai pas été totalement séduite par ce roman. Je suis même un peu déçue, car le résumé me donnait vraiment envie de lire ce livre et une fois la lecture débutée, j'ai eu du mal à la continuer.

Un second tome aussi bien que le premier.
Le Dépôt d'Objets Empruntables de la ville de New York est un lieu magnifique et emplis de magie. J'étais tombée amoureuse de ce lieu dans le premier tome de cette trilogie et je l'aime toujours autant après ma lecture de ce deuxième tome. La découverte de la Collection Spéciale sur le Legs Wells est merveilleuse et très intéressante. Je ne connais pas beaucoup les classiques issus de la science-fiction. Cependant, ce tome met en avant de nombreux romans de science-fiction et plusieurs univers littéraires très originaux.
L'intrigue de ce second tome est très bonne. Elle se développe assez rapidement et elle est très addictive. Il faut dire que le thème du voyage dans le temps occupe une place centrale dans cette intrigue et cela rend les différents rebondissements encore plus surprenants. Cependant, je trouve que Polly Shulman a oublié d'exploiter un point essentiel de son récit. Cet oubli m'a profondément perturbé dans ma lecture, car je n'arrêtais pas de me demander pourquoi l'une des informations qu'elle nous a révélé dès le premier chapitre n'intervenait pas dans l'intrigue. À partir de là, j'ai relevé quelques incohérences textuelles dans ce roman. Elles ne sont pas très présentes, ni très dérangeantes, mais elles sont quand même là.
Au niveau des personnages, je les aime beaucoup. Leo est un très bon personnage. Ce garçon est intelligent, drôle et il a une imagination débordante. Néanmoins, je trouve que sa manière de traiter la situation dans laquelle il se trouve n'est pas très logique. À aucun moment, il ne se pose des questions sur la personne dont il devrait se méfier. Je trouve ça complètement illogique, surtout lorsque nous savons qui a mis Leo en garde contre ce personnage. Du coup, le comportement de Leo sur ce point me dérange grandement. En fait, je ne comprends pas comment l'auteure a pu passer à côté de cette énorme incohérence. Le personnage de Jaya était déjà présent dans le premier tome de cette série et je l'aimais déjà beaucoup. Dans ce deuxième tome, elle a bien grandi, mais elle reste une véritable boule d'énergie. J'aime énormément la place qu'elle occupe dans le Dépôt et son caractère. Ses conversations avec Leo m'ont beaucoup fait rire et je trouve que ces deux personnages font un très beau duo. Les autres personnages sont assez secondaires et ils ne m'ont pas plus plu que cela.
En revanche, j'ai adoré découvrir les personnages historiques que nous rencontrons dans ce livre. Ils ne sont pas très nombreux, mais ils sont très connus. Je dirais que ce second tome m'a permis de les connaître mieux, car même si ce sont de grandes personnalités, je ne connaissais pas grand-chose sur eux. Les objets du Dépôt présents dans ce tome sont vraiment géniaux et je les ai trouvé encore plus incroyables que ceux du premier tome. Ces objets n'ont pas la même magie que ceux de la Collection Grimm, mais l'inventivité qui les caractérise m'a totalement séduite.
Pour terminer, j'aime beaucoup l'intertextualité littéraire qui apparaît dans cette série. L'auteure introduit la question de la philosophie matérialo-littéraire dans son intrigue et je trouve ça hyper cool. Car, en faisant cela, elle fait écho à la réflexion que peut se faire le lecteur. En effet, comment des objets issus d’œuvres littéraires peuvent-ils exister? Eh bien, nous n'avons pas la réponse à cette question. Mais, j'aime énormément cette idée et c'est sans doute pour ça que j'apprécie cette série. J'ai hâte de lire le dernier tome et de découvrir comment Polly Shulman va exploiter l'univers d'Edgar Allan Poe.

Un nouveau coup de cœur pour un nouveau livre de Jennifer L. Armentrout.
Retrouver l'univers de "Lux" est toujours un pur bonheur. J'adore cet univers et je suis heureuse qu'une nouvelle série s'y déroule. Cependant, les choses ont pas mal changé puisque ce premier tome se déroule quatre ans après la fin de "Lux". Les humains vivent en compagnie des Luxens, mais les évènements qui ont eu lieu dans Opposition rendent la cohabitation difficile. Le conflit interne entre les humains et les Luxens apportent un peu de nouveauté à cet univers, tout en restant crédible.
Au niveau des personnages, je suis hyper heureuse de retrouver Luc. C'est un personnage que j'ai adoré dans "Lux" et que j'aime toujours autant dans ce premier tome. Néanmoins, il a un caractère qui s'est profondément obscurci en quatre ans. Nous comprenons qu'il a vécu des choses difficiles et qu'il a dû prendre des décisions pesantes. Malgré ça, Luc reste toujours le même. Il est toujours aussi mystérieux et un peu dingue. Son sens de l'humour est toujours aussi piquant, mais je le trouve plus désagréable dans cette série. Je ne vais pas me plaindre de ce changement, mais je pense que je préférais quand il était un peu moins désagréable. Ensuite, nous avons le personnage d'Evie. Ce nouveau personnage principal me plaît beaucoup. J'aime beaucoup la douceur qui émane de ce personnage, ainsi que sa gentillesse. Elle a un talent pas possible pour s'attirer des ennuis involontairement et pour se mêler de ce qui ne la regarde pas. J'aime bien son caractère, mais j'ai un peu de mal avec les décisions qu'elle prend. Son personnage est au cœur de l'intrigue de ce premier tome et j'aime beaucoup tous les mystères qu'il y a autour de son personnage. Certaines révélations à son propos ne m'ont pas surprise, mais d'autres m'ont complètement retourné le cerveau.
Les personnages secondaires sont tous intéressants, même si je regrette que certains d'entre eux ne soient pas plus mis en avant. Je pense notamment aux personnages de Grayson, Kent ou encore Connor. Ces trois personnages interviennent à plusieurs reprises dans ce roman, mais nous savons très peu de choses sur eux. Par exemple, j'aime beaucoup la personnalité de Grayson, mais je trouve qu'il est un peu trop en arrière plan par rapport à Heidi et Zoe. Après, je peux comprendre qu'il soit en retrait, car le point de vue central de ce tome est celui d'Evie. Or, elle le connaît à peine. J'aime beaucoup les amies d'Evie. Que ce soit, Heidi, Zoe ou James, je les trouve adorables. Puis, dans les personnages secondaires, nous avons quelques personnages de "Lux". C'est vraiment super de les retrouver, même si ce n'est que pour quelques chapitres. Nous ne retrouvons pas tous les personnages de "Lux", mais plusieurs d'entre eux sont évoqués, ce qui nous permet de savoir ce qu'ils sont devenus.
L'intrigue de ce premier tome débute doucement puis, elle monte crescendo très rapidement. Elle est centrée sur le personnage d'Evie Dasher. Je dois dire qu'en découvrir plus sur l'identité de ce personnage m'a énormément plu. Même si j'avais une bonne idée de qui elle pouvait être, je n'avais pas le fin mot de l'histoire. Il semblerait même que ce qu'elle a vécu nous réserve encore des surprises dans la suite de cette série. En fait, ce que j'ai le plus préféré dans l'intrigue, c'est la manière dont Evie découvre le monde des Luxens et Luc. Puis, j'aime beaucoup l'aspect policier qui intervient dans ce tome, avec les différents meurtres qui surviennent dans la ville.
Ce premier tome nous permet de nous replonger très rapidement dans l'univers créé par Jennifer L. Armentrout. Je dirais que cela reste tout de même un tome d'exposition, car j'ai l'impression que les prémices d'une nouvelle intrigue apparaissent. La fin de ce premier tome laisse en suspens plusieurs questions. J'ai beaucoup aimé la manière dont il se clôture. De nombreuses questions restent en suspens et j'ai l'impression que certains détails m'ont sans doute échappé. J'attends avec impatience la sortie du tome 2.
Enfin, j'ai eu un nouveau coup de cœur pour ce nouveau roman de Jennifer L. Armentrout. Il est moins important que celui que j'ai eu pour les tomes de "Lux" ou encore pour le premier tome de "Covenant", mais cela reste un coup de cœur.

Une lecture laborieuse.
J'ai eu énormément de mal à lire la partie sur Sido. Je l'ai trouvée assez ennuyeuse, surtout après ma lecture de "La maison de Claudine". En fait, la partie sur la mère de Colette ressemble énormément à celle se trouvant dans ce livre. Du coup, il m'a fallu plus d'un mois rien que pour lire cette partie. En revanche, la partie sur le père de Colette et celle sur ses frères sont beaucoup plus intéressantes. Dans les autres œuvres de Colette que j'ai lu, son père et ses frères étaient peu développés. Donc, j'ai pris beaucoup de plaisir à en apprendre davantage sur eux et sur les liens qui les unissaient. J'ai été surprise de m'attacher au personnage du capitaine, car je l'ai trouvé beaucoup plus attachant.
Dans mon édition de Sido, ce texte est suivi des "Vrilles de la vigne". J'ai beaucoup aimé ce texte, car il parle de la façon dont Colette voyait les choses dans sa vie. Les sujets sont larges et nombreux, ainsi nous pouvons davantage comprendre les décisions prises par l'auteure. J'ai trouvé cette œuvre beaucoup plus intéressantes que "Sido" et "La maison de Claudine". J'ai sans doute préféré cette œuvre aux autres, car elle s'arrête moins sur les souvenirs d'enfance de Colette. Je dois dire que les souvenirs, qui me plaisaient au début, sont très vite devenus rébarbatifs et inintéressants.
Pour terminer, je n'ai pas vraiment aimé ce livre. Je pense même que je n'aurai pas du tout aimé ce livre s'il n'y avait pas eu "Les vrilles de la vigne". Mais même si j'ai apprécié ce texte, il n'est pas parvenu à me faire passer un bon moment. Si je n'avais pas eu ce livre comme lecture obligatoire pour mes examens, je ne l'aurais jamais lu et cela n'aurait pas été une grande perte.

Une merveilleuse lecture.
Ce roman est le deuxième que je lis de Jules Verne et j'aime toujours autant cet auteur. Son écriture est très addictive et très plaisante à lire. Les descriptions sont toujours aussi précises et elles permettent aux lecteurs de se représenter l'île Lincoln assez facilement. Les détails scientifiques sont très intéressants, même s'ils le sont peut-être un peu moins que dans "Voyage au centre de la Terre". En tout cas, je suis très admirative de l'imagination de Jules Verne. Il parvient à imaginer des inventions et des techniques modernes qui n'étaient même pas encore envisagés à son époque. De plus, je trouve que la société mise en place sur l'île Lincoln peut soulever plusieurs questions sur l'image que nous nous faisons de l'homme civilisé.
L'intrigue de cette robinsonnade est excellente. Après avoir lu celle de Daniel Defoe et "Vendredi ou les limbes du Pacifique" de Michel Tournier, j'ai une préférence évidente pour celle de Jules Verne. Tout d'abord, j'aime énormément le fait que cette robinsonnade soit collective et non pas individuelle. Je préfère cet aspect collectif, car cela permet au récit d'être plus addictif. Puis, je trouve que nous découvrons davantage la fraternité de ce groupe d'hommes. Contrairement aux autres robinsonnades, il n'y a pas d'introspection des personnages. Je dois dire que cela ne m'a pas dérangé, car l'introspection est remplacée par l'action.
En effet, il y a énormément de rebondissements dans ce roman. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde en découvrant l'île. La colonisation de l'île par les personnages est surprenante et instructive. Mais, ce n'est pas ce qui m'a le plus séduite dans l'intrigue ficelée par Jules Verne. Comme l'indique le titre de ce roman, il y a un mystère qui entoure l'île. C'est l'apparition et la résolution de ce mystère, que j'ai totalement adoré. Les indices sont nombreux, mais la réponse à ce mystère n'est pas forcément évidente à trouver.
Les personnages de ce roman sont tous très attachants et différents les uns des autres. Cyrus Smith apparaît comme le chef incontesté des colons. Il est intelligent et plein de ressources. Pencroff est sans doute le personnage qui m'a fait le plus rire, car c'est celui qui s'inquiète le plus des difficultés matérielles et des choses qui manquent sur l'île. J'ai également beaucoup aimé le personnage de Harbert, car c'est le plus jeune du groupe. Du coup, c'est celui qui évolue le plus et qu'il s'avère d'une aide précieuse pour le reste du groupe. Je regrette que les personnages de Gédéon Spilett et de Nab soient si discrets. Ils ont chacun leur importance dans l'intrigue du roman, mais je trouve qu'ils sont plus en retrait que les autres. Puis, nous avons le personnage d'Ayrton. J'aime beaucoup l'histoire de ce personnage, ainsi que son évolution morale. Il est conscient de ses mauvaises actions passées et il tente de les racheter du mieux qu'il peut. J'adore également le chien Top.
Pour finir, ce livre est presque un coup de cœur. Je pense que si ma professeure de littérature comparée ne m'avait pas dévoilé les éléments les plus importants de l'intrigue, j'aurais encore plus aimé ce livre. Mais puisqu'en lisant ce livre, je savais déjà ce qui allait se passer, je n'étais pas dans le même état d'esprit qu'une personne qui ignore tout du dénouement final. En tout cas, j'ai passé un excellent moment en lisant ce livre. L'action est prenante, les rebondissements nombreux et je trouve cette robinsonnade différente des deux autres que j'ai lu.
J'espère lire un autre Jules Verne bientôt, car je considère cet auteur comme l'un des meilleurs, surtout en ce qui concerne l'écriture de romans d'aventure.

Une lecture intéressante.
Je dois dire que je ne sais pas trop quoi dire de cette lecture. Je ne l'ai pas réellement appréciée, mais je ne l'ai pas pour autant détestée. En fait, je l'ai trouvée intéressante pour plusieurs raisons.
L'auteure nous raconte ses souvenirs de famille d'une manière assez disparate. Cela peut perturber le lecteur, mais cela lui permet également de se replonger dans ses propres souvenirs. Personnellement, certains souvenirs m'ont permis de me rappeler des souvenirs similaires ou encore, des souvenirs complètement différents.
L'écriture de Valérie Mréjen est brève et très concise. Elle nous décrit ses souvenirs de façon factuelle, sans jamais détailler ses sentiments et ses impressions. Elle laisse son lecteur libre d'interpréter et d'imaginer comment ces évènements ont pu avoir une conséquence sur sa personne.
L'ouvrage étant très court, il se lit très rapidement. J'ai trouvé cette lecture rafraîchissante, car elle diffère des nombreuses œuvres que je dois lire pour ma licence. Sa brièveté et son originalité m'ont également fait passer un bon moment.

Une superbe découverte!
J'ai décidé de lire ce livre après l'avoir découvert lors des Univeriales, qui est un festival universitaire autour des littératures de l'imaginaire. Ce festival a mis l'accent sur les particularités de la fantasy française et je l'ai trouvé très instructif, car j'avais déjà lu de la fantasy, mais pas française. J'y ai découvert de nombreux livres, dont celui-ci. Le résumé m'avait presque totalement convaincu lorsque Estelle Faye en personne me l'a conseillé. À ce moment-là, je me suis lancée dans la lecture de ce premier tome.
En plus d'être le premier livre de fantasy française que j'ai lu, c'est également le premier qui s'apparente à de la dark fantasy. Donc, j'avais vraiment hâte de m’immerger dans l'écriture de Charlotte Bousquet et dans son univers. Je ne vais pas vous mentir. Au début, j'ai eu un peu de mal avec l'univers qu'elle a créé pour la simple et bonne raison que je ne suis pas habituée à ce genre de lecture. L'univers de l'archipel des Numinées est extrêmement sombre et cynique. Dès les premières pages de cette trilogie, nous comprenons que nous allons découvrir des faits absolument abominables. Les évènements auxquels les personnages font fassent sont d'une extrême cruauté et d'une extrême barbarie. Les enfants ne sont pas épargnés et ce sont même ceux qui souffrent le plus dans l'histoire de ce premier tome. À plusieurs reprises, j'ai été profondément marqué par ce que vivent ces personnages. Néanmoins, même si certaines scènes sont très pénibles à lire, j'ai aimé cet univers cynique, qui contraste totalement de mes lectures habituelles. Même s'il m'a fallu un peu de temps pour m'habituer à cet univers, l'écriture de Charlotte Bousquet est magnifique. Son écriture est poétique et très bien maîtrisée. Elle introduit un très grand réalisme dans ses descriptions, ce qui nous permet de nous représenter tous les recoins de la ville d'Arachnae.
L'intrigue est excellente. Il y en a plusieurs qui se mélangent et qui se recoupent à de nombreuses reprises. L'enquête menée par Theodora et Tigran est excellente. Nous suivons les différentes pistes qu'ils suivent et les avancés qu'ils font chacun de leur côté. J'aime beaucoup le fait que cette enquête soit le cœur de l'intrigue et qu'elle permette de mieux comprendre le fin mot de l'histoire. Ensuite, il y a une intrigue plus politique, qui est centrée sur le règne d'Alessio. J'aime énormément cette intrigue, car Charlotte Bousquet réutilise les Moires de la mythologie grecque dans son roman. J'aime cette inspiration antique, car je trouve que les Moires sont d'une importance capitale dans ce tome. Elles ne se sont pas comportées comme je le pensais, mais c'était encore mieux de les voir dans un registre différent. Enfin, nous trouvons quelques points de vue qui nous indiquent les rituels d'une organisation maléfique. Ces points de vue sont très intéressants, car ils permettent aux lecteurs de se questionner sur son but et sur ses intentions.
Les personnages sont travaillés et complexes. Les personnages principaux, par exemple, ne sont pas réellement des héros. Ils agissent pour la bonne cause, mais ils sont capables de faire des choses horribles pour y parvenir. C'est ainsi que je vois le personnage de Theodora. J'aime le fait qu'elle ne soit pas profondément bonne et qu'elle soit capable de barbarie avec ses opposants. Le personnage de Tigran est moins complexe, car je trouve qu'il se pose moins de question sur son destin. Il agit sans se poser de questions sur sa destinée à venir. Il y a énormément de personnages secondaires, qui sont extrêmement intéressants. Personnellement, j'ai adoré le personnage d'Ornella. Contrairement à Theodora, elle n'a aucune compétence dans l'art du combat. Cependant, elle sait utiliser tous les atouts qu'elle possède pour parvenir à découvrir ce que cachent certains habitants d'Arachnae. Alessio est un personnage que j'aime beaucoup aussi. Je le trouve tout simplement brillant dans sa manière de berner tout le monde.
Pour finir, les rebondissements et les surprises sont au rendez-vous. Énormément de choix romanesques m'ont surpris, même si l'auteure nous laisse tout de même de petits indices sur la tournure que va prendre l'histoire. Je trouve la diégèse extrêmement bien pensée. Tous les éléments dont nous avons connaissance vont avoir leurs importances à un moment ou à un autre de l'intrigue.
Grâce à tous ces éléments, j'ai adoré ce premier tome. C'est une très bonne découverte et je suis ravie de lui avoir donné sa chance. Je lirais bien évidemment le second tome de cette trilogie.

Un tome au top.
Les combats s'enchaînent dans ce tome. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir plusieurs personnages. Le personnage de Jubia me plaît énormément. Son comportement m'a beaucoup fait sourire et son pouvoir aquatique est étonnant.
La résistance d'Erza et celle de Natsu sont très bien développées. Le combat entre Gajil et Natsu est impressionnant. Cela permet à Hiro Mashima de développer la magie des Chasseurs de Dragon. Ce type de magie m'intéresse beaucoup, car je la trouve assez différente de celle de certains personnages.
Pour finir, la fin de ce tome est géniale. J'ai vraiment hâte de lire la suite de cette série, même si je sais que je vais devoir attendre plusieurs mois.

Encore un très bon tome.
Ce tome met en avant le passé des personnages de Lucy, de Mirajane et d'Elfman. J'aime toujours en apprendre plus sur les personnages principaux, mais j'aime également quand c'est le cas des personnages secondaires. Le passé de Mirajane et d'Elfman m'a beaucoup touché. Je ne m'attendais pas forcément à en apprendre plus sur eux, donc c'était une bonne surprise. En revanche, le passé de Lucy ne m'a pas particulièrement surpris.
Cependant, il apporte un grand bouleversement à l'intrigue. J'aime énormément les affrontements entre les deux guildes et les rivalités qu'il y a entre leurs différents membres. L'amitié entre les membres de Fairy tail est également très belle. C'est l'un des points que j'aime particulièrement dans ce manga.

J'ai beaucoup aimé ce livre.
Je ne lis que très rarement des biographies et celle-ci est très enrichissante. Marie Darrieussecq tient à nous présenter la jeune peintre Paula Modershon-Becker. Je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que l'écriture de Marie Darrieussecq soit aussi plaisante à lire. Elle prend la peine de nous décrire la vie de Paula grâce à sa correspondance, tout en nous expliquant comment elle l'a découverte.
J'ai été très surprise de découvrir la forte influence de la ville de Paris dans la vie de Paula, ainsi que son entourage. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi proche de l'écrivain Rainer Maria Rilke, surtout qu'il ne prend jamais la peine de la nommer dans ses écrits, même s'il la mentionne. Leurs échanges et leur relation est intéressante, tout en étant grandement ambiguë.
La relation entre Paula et son mari Otto est également très intéressante. J'ai été assez surprise par les conflits qu'il y avait entre eux, ainsi que par la liberté qu'Otto laissait à sa femme. J'ai un peu de peine pour lui, car il faisait tout pour que Paula puisse pratiquer sa passion. Le point de vue de Marie Darrieussecq est biaisé par son opinion, mais je trouve que c'est une bonne chose. Cela permet au lecteur de se créer une opinion en fonction de la manière dont Marie Darrieussecq a elle-même découverte tous les éléments de la vie de Paula.
Pour finir, le milieu artistique est très bien mis en valeur. Nous voyons la place que les femmes occupaient en art et l'originalité, ainsi que la modernité que leur féminité pouvait apporter à leurs œuvres. Les innovations qu'elle a faites au niveau de la représentation de la femme et de l'art allemand sont superbes. Cette lecture est très enrichissante d'un point de vue culturel et la plume de Marie Darrieussecq en fait une lecture très agréable. Je suis contente que ce roman permette à plus de personnes de connaître cette femme et son œuvre.

Un très bon tome.
L'arc sur l'île de Galuna se termine très bien. Le dénouement final m'a légèrement surprise par sa conclusion. J'aime beaucoup la manière dont Grey conseille Leon, malgré ce qu'il a fait. La révélation par rapport à la malédiction des habitants de l'île est assez originale et j'aime beaucoup le rôle qu'Erza joue dans la résolution de ce mystère.
La fin de ce sixième tome est vraiment superbe. La guilde Phantom Lord est en conflit avec Fairy tail et les choses ne vont pas en s'arrangeant. Le personnage de Lucy semble avoir un lien important avec l'attaque qui a lieu récemment. Il semblerait que l'auteur veuille s’arrêter sur Lucy dans cet arc, après l'avoir fait avec Grey dans l'arc précédent.
En tout cas, la suite de ce tome promet d'être croustillante et j'ai hâte d'en savoir plus sur Lucy.

Une lecture sympathique.
Je ne suis pas très friande des romans dont l'intrigue tourne autour d'une romance qui se passe dans un environnement banal. Je préfère les romances s'introduisant dans un environnement fantastique ou encore paranormale. Cependant, ce type de romance est toujours agréable à lire.
Colleen Hoover est un grand nom de la romance contemporaine américaine. C'est une auteure que je vois souvent sur Booknode, mais que je ne m'étais jamais décidée à lire. C'est maintenant chose faite et je dois dire que j'ai bien aimé ce roman. L'écriture est facile à lire et elle est travaillée de différentes manières. J'aime beaucoup le contraste entre la narration et les poèmes créés par les différents personnages. Nous voyons que Colleen Hoover est capable d'écrire simplement et poétiquement. En tout cas, les poèmes sont tous très beaux et touchants. L'élément poétique est la chose que j'ai le plus appréciée dans ce livre.
La romance entre les deux personnages n'a rien de très originale. Le début me plaisait énormément. En revanche, la révélation du métier de Will à fait redescendre mon engouement. Je n'avais pas spécialement envie de lire ce type de relation entre Layken et Will. En plus, j'ai trouvé que cette révélation envoyait tout baladé entre eux d'eux. Je veux bien que cela mette de l'action et des rebondissements, mais j'ai trouvé ça un peu lourd au bout d'un moment.
L'autre moitié me paraît meilleur, car la relation entre Layken et Will est moins conflictuelle, puis ils se focalisent davantage sur leurs familles. La famille de Layken et celle de Will sont très attachantes. Elles vivent des choses difficiles, ce qui nous fait automatiquement ressentir de la compassion. Les différents personnages sont tout aussi attachants, même si j'ai préféré les enfants Kel et Caulder aux adultes. Ils apportent une insouciance et des scènes très drôles qui contrastent avec le chamboulement qu'ils vivent.
Globalement, ce roman m'a permis de me détendre. C'est une lecture sans prise de tête, même si des choses assez douloureuses arrivent aux personnages. L'écriture est agréable, les personnages sont attachants et la romance est assez belle. Les poèmes et l'exploitation des sentiments ajoutent un panel émotionnel intéressant. Le cadre familial est attrayant, tout en nous faisant réfléchir à l'importance des êtres qui nous sont chers. Le gros bémol que je relève dans ce livre, c'est le manque d'originalité au cours de l'intrigue. Elle ne m'a pas vraiment surprise. Une fois que nous connaissons le métier de Will, nous pouvons presque deviner tout ce qui va se passer après.
Pour finir, je suis assez surprise que ce tome fasse partie d'une trilogie. Pour moi, le premier tome peut se suffire à lui-même. L'épilogue peut faire office de fin sans problème. Néanmoins, je comprends qu'une suite soit envisageable, vu l'information qui nous est dévoilée. Si j'ai la possibilité de lire la suite facilement, je le ferais peut-être.

J'ai eu un coup de cœur pour ce premier tome.
Cette trilogie me faisait envie depuis sa sortie, mais je ne me suis pas tout de suite lancée dans l'aventure. Le résumé nous donne peu d'indication sur la société dystopique mise en place par l'auteur. Néanmoins, les commandements du faucheur qui nous sont présentés parviennent à attiser notre curiosité. Finalement, j'ai fini par m’immerger dans cet univers en compagnie de Shamandali3 et c'était un pur plaisir.
L'univers de cette série de science-fiction m'a immédiatement séduite. Il faut dire que cet univers est assez différent du nôtre. La mortalité hasardeuse de l'être humain n'existe plus et la société est dirigée par une source virtuelle: le Thunderhead. Cette vision du monde apparaît dans un premier temps comme utopique. Cependant, la communauté des faucheurs nous permet de nous rendre compte rapidement que ce futur n'est pas si parfait que ça. Les faucheurs sont en dehors de la juridiction du Thunderhead et par conséquent, ils ne doivent suivre que les dix commandements des faucheurs.
La communauté des faucheurs est donc chargée de réguler la population mondiale sur Terre. Je dois dire que leur tâche me semblait faramineuse et assez odieuse. Pourtant, notre immersion dans leur communauté grâce aux personnages de Citra et de Rowan, nous fait rapidement changer d'avis. Le point de vue de ces deux jeunes personnages nous permet de mieux comprendre les choses et de nous poser des questions sur cette société. La société régit par les faucheurs et par le Thunderhead possèdent des failles et ce tome sait parfaitement les mettre en avant.
J'aime énormément les réflexions que Neal Shusterman met en avant dans ce premier tome. L'auteur se sert de deux thèmes qui ont une grande importance dans notre société actuelle: la technologie et la mort. La technologie est un sujet récurrent dans la science-fiction. Elle n'est pas réellement sujette à controverse dans ce premier tome, mais il me semble qu'elle le sera très probablement dans la suite de cette trilogie. En revanche, la mort est un sujet qui a toujours préoccupé l'humanité. J'aime énormément la place centrale qu'elle tient dans cette dystopie, ainsi que les nombreuses implications que le surpassement de la mort cause dans l'intrigue.
En parlant de l'intrigue, j'ai beaucoup aimé celle de ce premier tome. Elle n'est pas d'une originalité extraordinaire, mais le monde dystopique fait qu'elle se distingue grandement des autres. Nous suivons le parcours de deux personnages qui vont se retrouver propulsés dans la communauté des faucheurs malgré eux. Je me suis facilement laissée emporter par leurs parcours à travers la communauté et la manière dont ils prennent peu à peu goût à leurs nouvelles vies.
Les personnages de ce tome sont tous très attachants. J'en aime la plupart et je déteste ceux que l'auteur nous donne envie de détester. Les protagonistes principaux sont Citra et Rowan. J'aime énormément le fait que nous ayons un point de vue masculin et féminin dès le début de l'histoire. Les dystopies récentes mettent souvent en avant un personnage féminin et cela devient parfois un peu lassant. De plus, ces deux points de vue ont un véritable but puisse qu'ils nous permettent de comprendre les clans se formant au sein de la communauté des faucheurs. Personnellement, j'ai une légère préférence pour le personnage de Rowan. Je trouve que son parcours est plus dramatique que celui de Citra, même si elle a également un parcours assez difficile. Je préfère également le côté impassible de Rowan et sa façon de cacher ses sentiments. Cela lui donne une dimension plus intéressante et des réactions moins prévisibles que celle de Citra.
Les Honorables faucheurs que nous découvrons sont nombreux et variés. Dans un premier temps, nous suivons l'Honorable Maître Faraday. J'aime énormément l'éthique de ce faucheur. Nous comprenons rapidement qu'il ne prend aucun plaisir à glaner les gens qui l'entourent. Il ne fait rien de façon hasardeuse. Il a une manière de glaner qui correspond à un équivalent des morts lors de ce qu'ils appellent l'Âge de la Mortalité. L'Honorable Dame Curie a un type de glanage différent, mais qui est dans la continuité de l'éthique des premiers faucheurs. J'aime bien ce personnage, mais je l'apprécie moins que l'Honorable Maître Faraday. Je ne serais pas réellement dire pourquoi. C'est peut-être parce que nous savons moins de choses sur elle que sur lui. Enfin, nous avons l'Honorable Maître Goddard et ses disciples. L'auteur nous dépeint un visage de ses personnages qui m'ont révulsé. Seul l'Honorable Maître Volta trouve grâce à mes yeux. Leurs comportements divergent des deux premiers faucheurs évoqués et cela met bien en exergue les défauts de cette société.
Les rebondissements dans ce premier tome sont nombreux, ce que j'apprécie grandement. Neal Shusterman nous expose son univers et ses personnages au fil des péripéties, sans pour autant ralentir l'avancement de l'intrigue. Il est parvenu à me faire entrer dans son histoire très rapidement et presque automatiquement. Son écriture est très addictive et très agréable à lire. J'aime également sa manière de mettre un extrait des différents journaux de bords des faucheurs entre chaque chapitre. Tous ses choix narratifs et ses procédés d'écritures me paraissent judicieux. De même, la tournure que prennent les choses à la fin de ce livre est superbe. J'ai vraiment hâte de lire le second tome.

Une très bonne fin de série.
Ce tome est mon préféré de cette saga. Au niveau de l'intrigue, Cassandra Clare est parvenue à me surprendre, tout en restant dans sa zone de confort. Son écriture est toujours aussi addictive et l'enchaînement des péripéties fait que les pages se tournent très très vites. J'ai pris énormément de plaisir à suivre les aventures des Chasseurs d'Ombres, des Créatures Obscures et des Obscurs.
Tout d'abord, j'ai immédiatement adoré le début de ce sixième tome. Cassandra Clare introduit les personnages principaux de sa série "The mortal instruments - Renaissance" et c'est un vrai plaisir. Nous avons le point de vue d'Emma Carstairs et je trouve que cela change de ceux des autres personnages, car elle est plus jeune. De plus, elle suit l'entraînement des Chasseurs d'Ombres depuis sa plus tendre enfance et j'apprécie de pouvoir assister à cette formation, même si ce n'est que pour un court instant. Je me suis très facilement attachée à son personnage, ainsi qu'aux membres de la fratrie des Blackthorn.
En tout cas, l'action débute très rapidement et elle ne va faire que s'accentuer au fil des chapitres. De plus, les lieux où se déroulent les différentes péripéties sont géniaux. Je suis tombée amoureuse d'Idris dans le tome 3 et j'aime toujours autant ce pays. Je suis contente de retrouver les Chasseurs d'Ombres dans leur milieu naturel, car cela nous permet toujours dans apprendre plus sur le fonctionnement de leur communauté. En totale opposition avec Idris, nous avons ensuite le royaume d'Édom. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre par rapport à cet endroit, mais j'aime énormément l'originalité dont l'auteure a fait preuve pour créer ce royaume démoniaque. Son lien avec le monde d'origine de Clary et des autres ne m'avait pas effleuré l'esprit et j'ai trouvé que c'était une bonne idée.
Pour ce qui est des personnages, je les aime toujours autant. Je trouve qu'ils ont beaucoup évolué depuis le premier tome et j'aime encore plus leurs progressions au fil des tomes. Que ce soit les personnages principaux ou les personnages secondaires, je me suis beaucoup attachée à chacun d'entre eux. Du coup, les décès de certains d'entre eux m'ont beaucoup attristé. Le personnage qui m'a le plus marqué dans ce tome est celui de Maia. Je ne m'attendais pas forcément à ce qu'elle devienne aussi importante et déterminante dans l'intrigue. Je suis également heureuse d'avoir enfin le point de vue de Magnus. Cependant, je suis également déçue, car son point de vue est peu présent et ne correspond pas vraiment à ce que je m'attendais à lire. Néanmoins, nous en apprenons encore plus sur son passé et sur son entourage.
Le personnage de Frère Zachariah me plaît énormément. Le changement qui survient sur sa personne m'intrigue énormément parce qu'il nous donne envie d'en savoir plus sur son passé, sur sa relation avec Tessa et sur l'affection qu'il porte à certaines familles de Chasseurs d'Ombres. Cet ensemble de petits éléments me donnent envie d'en apprendre plus sur lui grâce à la saga "The mortal instruments - Les origines". J'hésite beaucoup à me lancer dans cette série... Je doute d'apprécier autant les personnages, l'intrigue, etc. Néanmoins, je pense que je vais sans doute succomber à cette tentation, car j'aime beaucoup cet univers.
Enfin, cette série se clôture plutôt bien. Les rebondissements autour du combat final face à Sébastien sont à la fois prévisibles et surprenants. Le bouleversement final autour de Simon m'a laissé sur les fesses. Je ne l'avais pas prévu et ça m'a complètement retourné. Simon est un personnage auquel je me suis énormément attachée au fil des tomes, surtout que je ne l'appréciais pas plus que ça au début. De même, les Chasseurs d'Ombres qu'il fréquente ont appris à aimer son caractère et sa personne au fil du temps. Du coup, ce qui lui arrive à la fin m'a vraiment fait mal au cœur. Heureusement, Cassandra Clare parvient à adoucir les choses et à faire espérer le lecteur.
Le comportement de la communauté des Chasseurs d'Ombres à la fin du roman me déplaît énormément. J'ai l'impression que les épreuves qu'ils viennent de traverser ne leur ont pas servie de leçon. Certains ont compris qu'il faut changer de comportement et prendre des décisions plus juste pour tous. Malheureusement, ce n'est pas le cas de la majorité. Ce côté-là de l'histoire me déçoit quelque peu. Pourtant, je comprends ce choix narratif, puisqu'il permet d'une certaine manière d'amener la saga suivante. Après, j'espère que les autres sagas que Cassandra Clare a écrites et que celle qu'elle va écrire seront toutes aussi biens. Puis, surtout, qu'elle fasse évoluer le comportement de la communauté des Chasseurs d'Ombres parce que j'ai l'impression qu'en six tomes, ils ne se sont pas beaucoup remis en question.
Pour finir, cette série reste l'une de celle dont j'apprécie le plus l'univers et les personnages. Je ne suis pas vraiment triste de l'avoir finie, car je sais que je la relierai et que l'auteure va encore travailler sur ses personnages. Donc, ce n'est qu'un au revoir et non pas un adieu définitif.

Une lecture très longue.
Après ma lecture de "Robinson Crusoé" de Daniel Defoe, j'ai enchaîné avec cette autre robinsonnade et je dois dire que je la trouve beaucoup moins bonne. La plupart des choses qui m'ont séduite dans l’œuvre de l'auteur anglais ne sont pas aussi bien exploitées par l'auteur français.
La plume de Michel Tournier est plus travaillée que celle de Daniel Defoe, mais c'est justement ce qui m'a déplu. J'ai trouvé que c'était trop travaillé. Michel Tournier préfère mettre l'accent sur le symbolisme de la robinsonnade, sur la philosophie que Robinson peut retenir de son séjour insulaire et sur de nombreuses réflexions. En faisant cela, il diminue l'action qui doit être présente dans un roman d'aventure selon moi.
De plus, j'ai trouvé certains passages étranges et j'ai eu beaucoup de mal à les lire. Je pense notamment aux passages dans la combe rose avec les mandragores. Le rapport à la nature en tant que féminité est une bonne idée, mais je ne suis pas parvenue à l'appréciée. Je dirais même que c'est l'un des points qui m'a le plus dérangé. En revanche, j'aime beaucoup la manière dont Michel Tournier a modifié la relation entre Robinson et Vendredi.
Pour finir, ce roman ne m'a pas vraiment plu. Le côté très introspectif de l’œuvre est appréciable, mais beaucoup trop présent à mon goût. L'action est décousue, minime et certains rebondissements m'ont profondément ennuyée. La robinsonnade de Michel Tournier correspond moins à ce que j'attends d'un roman d'aventure que celle de Daniel Defoe et surtout, elle correspond moins à mes goûts.

Une très bonne lecture.
J'ai été agréablement surprise par ce roman. Les robinsonnades ne sont pas des romans qui m'attirent particulièrement. Il faut dire que l'histoire d'un homme coincé seul sur une île déserte me semblait quelque peu ennuyeuse. Pourtant, j'ai beaucoup aimé le roman de Daniel Defoe.
L'écriture n'est pas excessivement travaillée, mais elle permet l'introduction de nombreuses péripéties. Nous découvrons la personnalité de Robinson, sa manière de survivre sur l'île et comment sa solitude va lui permettre d'évoluer dans cet espace insulaire. J'aime beaucoup la minutie avec laquelle Daniel Defoe nous décrit les créations construites par Robinson, ainsi que les nombreuses explorations qu'il fait.
L'arrivée de nouveaux personnages rend ce livre meilleur. Nous voyons de cette manière comment le personnage de Robinson a évolué et la vision qu'il a des autochtones des régions près de l'embouchure de l'Orénoque. Je ne me suis pas réellement attachée au personnage de Robinson, mais j'avais tout de même de la compassion pour lui.
Pour finir, je suis heureuse que mes études m'aient permise de lire ce roman. Je pense que sans elles, je ne me serais jamais lancé dans la lecture de ce roman d'aventure. Il y a de nombreuses descriptions et de nombreux rebondissements qui poussent le lecteur à poursuivre sa lecture pour découvrir ce qui va advenir de Robinson. De plus, le lecteur peut facilement se mettre à la place du naufragé, coincé sur une île. Cela lui permet alors de mieux entrer dans l'univers de la fiction et d'imaginer comment il réagirait dans une situation comme celle-ci.
Le livre de Daniel Defoe a créé un véritable mythe littéraire qui a su me séduire. Je lirais sans aucun doute d'autres robinsonnades pour les comparer et pour le plaisir de lire un nouveau roman d'aventure.