J'ai été agréablement surprise par cette pièce de théâtre.
Alfred de Vigny est un auteur que je ne connaissais pas du tout. Son écriture est agréable à lire et elle porte un message moderne pour son époque, tout en touchant notre époque. Thomas Chatterton est un personnage historique dont Alfred de Vigny se sert pour mettre en avant la place du poète dans la société. Ce sujet fait toujours écho à notre époque, puisqu'il n'y a plus de véritable poète qui interfère efficacement dans notre société.
L'intrigue de la pièce est remplie de sous-entendu. Nous découvrons un Chatterton proche du suicide, une Kitty Bell niant son amour pour lui et un Quaker qui tente d'éviter le désastre se profilant à l'horizon. Les personnages sont tous très importants, car ils vont précipiter la chute de Chatterton, tout en désirant lui venir en aide.
Ce drame romantique est un grand classique du genre et j'ai beaucoup aimé cette lecture. Dans cette édition, nous retrouvons des extraits de "Stello" qui sont très intéressants, puisque dans cette œuvre, Alfred de Vigny racontait déjà l'histoire de Kitty Bell. Nous pouvons ainsi voir les modifications qu'il a faites pour transposer cette histoire en pièce de théâtre. Ensuite, nous avons la pièce "Quitte pour la peur". J'ai bien aimé cette petite comédie, même si je ne trouve pas sa présence très pertinente. En la lisant, je n'ai pas vu de lien flagrant avec "Chatterton". Du coup, je me demande si c'était approprié de mettre cette pièce dans cette édition.

J'ai adoré ce cinquième tome!
J'aime énormément l'intrigue de ce tome. La situation est compliquée pour l'intégralité des personnages de Cassandra Clare. Jace n'est plus lui-même après les évènements qui lui sont arrivés dans le tome précédent. Sa famille et ses amis vont faire leur possible pour lui venir en aide, tandis que l'Enclave préfère s'occuper d'une affaire qu'il considère comme plus importante. Nos personnages vont aller au-devant même du danger dans le but de le sauver.
J'aime énormément la direction que prenne la plupart des personnages. J'ai eu un énorme coup de cœur pour le personnage d'Isabelle. Même si elle est présente depuis le premier tome de cette saga, je ne suis jamais parvenue à m'attacher réellement à ce personnage. Dans ce tome, nous découvrons une jeune fille plus fragile, aimant profondément ses proches, tout en restant une grande guerrière. D'un autre côté, nous voyons davantage Clary comme une Chasseuse d'Ombres. Elle s'écarte de sa vie de Terrestre et devient aussi audacieuse que les autres membres de l'Enclave. Elle est enfin capable de se débrouiller seule et c'est plaisant de la voir devenir plus indépendante. En revanche, je regrette le comportement du frère d'Isabelle dans ce tome. Les actions d'Alec par rapport à Magnus m'ont profondément agacé. Ce genre de comportement jaloux et possessif ont tendance à me déplaire, mais alors là, ça m'énervait carrément. Je comprends les difficultés qu'éprouvent Alec face aux particularités de Magnus. Cependant, je trouve que sa manière de désobéir aux règles et d'écouter Camille contredit beaucoup le caractère qu'avait Alec dans les autres tomes.
J'ai eu plaisir à découvrir Jocelyne sous un autre jour. Depuis le début, nous ne la voyons que comme une mère trop protectrice. C'est toujours le cas, mais nous la voyons également prendre part au combat que livrent nos héros. Nous parvenons mieux à imaginer les choses qu'elle a faites par le passé, maintenant que nous voyons sa combativité s'exprimer sous nos yeux. Puis, j'aime beaucoup ce que le retour de Sébastien provoque chez elle. En parlant de Sébastien, j'ai aimé découvrir ce personnage selon un autre point de vue. Le lecteur se retrouve plus proche de lui et cela lui permet de mieux comprendre sa façon de penser, ainsi que ce qu'il peut bien planifier. J'ai aimé le suivre d'aussi prêt et j'ai hâte de découvrir ce qu'il va faire dans le dernier tome.
Les relations entre les personnages sont énormément misent en avant dans ce tome. La romance entre Clary et Jace est au centre de ce tome. J'ai adoré les moments qu'ils passent ensemble, même si le contexte les rend quelque peu amers. La relation entre Maia et Jordan ressemble à ce à quoi je m'attendais, tandis que celle entre Alec et Magnus m'a complètement déçu. Je trouve que le choix narratif fait par Cassandra Clare au niveau de la relation entre Alec et Magnus est mauvais. Je pense qu'il y avait mieux à faire, surtout que ces personnages ont un grand potentiel. En revanche, la relation entre Isabelle et Simon a réussi à me surprendre. Je la trouve vraiment mignonne et assez lente, ce qui est assez agréable, puisque je trouve que le début des relations amoureuses écrites par Cassandra Clare sont habituellement rapides.
Pour finir, j'ai adoré le fait que les personnages soient séparés géographiquement parlant. Ils doivent avancer sans forcément savoir où en sont leurs amis. Ils prennent des décisions excessives pour parvenir à atteindre leur but, quitte à aller à l'encontre des lois de l'Enclave. Nous voyons toutes les espèces de Créatures Obscures, notamment l'organisation des Praetor Lupus interagir avec les différents protagonistes de ce tome. Cassandra Clare est parvenue à me surprendre à plusieurs reprises. La fin révèle de nombreux rebondissements à venir et j'ai hâte de voir comment cette série va se clôturer.

J'ai adoré ce roman.
Contrairement à "La maison de Claudine", une véritable intrigue se crée dans ce livre. Nous découvrons la vie d'une jeune femme indépendante dans le Paris du début du XXième siècle. Renée Néré est une femme divorcée qui parvient à vivre par elle-même, tout en se reconstruisant des souffrances de son mariage. Le personnage de Maxime Dufferein-Chautel va venir bouleverser son quotidien et remettre en question ses choix de vie.
J'ai beaucoup aimé découvrir la vie de cette femme. Elle vit sa vie comme elle l'entend et elle prend ses propres décisions professionnels. Néanmoins, l'amour vient réveiller d'anciennes blessures et des souvenirs douloureux. Elle se demande alors ce qui est le mieux pour elle: être seule et libre ou être amoureuse et entravé par l'être aimé.
J'aime énormément la dose de sensibilité que Colette intègre à son roman. Nous sentons qu'elle s'inspire d'une certaine expérience personnelle pour écrire cette histoire et cela la rend encore plus attendrissante. J'ai adoré la narration et la façon de pensée de Rénée. À plusieurs reprises, je me demandais qu'elle serait ses réactions et son choix finale.
Finalement, j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Colette romance une situation réelle du XXième siècle, tout en la mettant dans un contexte professionnel intéressant. Le cadre du music-hall est très intéressant et je ne suis pas habituée à voir des personnages dans ce genre de décor. Cela m'a permis de découvrir une activité professionnelle à laquelle je n'étais pas familière et de me montrer une vision de la femme plus indépendante que ce à quoi je m'attendais.

Une très très bonne lecture.
J'attendais avec impatience de lire la suite de cette série. Je n'ai pas eu un coup de cœur comme ça avait été le cas pour le premier et le troisième tome, mais j'ai adoré ce quatrième tome. Je trouve que ce tome est aussi bien écrit que les autres et qu'il est en parfaite continuité avec eux. Il marque bien le commencement d'un nouveau cycle narratif, qui prend la suite de celui qu'il y avait autour de Valentin.
J'aime énormément la profusion de points de vue que nous retrouvons dans cette suite. J'aime énormément les personnages créés par Cassandra Clare et plus je passe du temps en leurs compagnies, plus je les aime. Simon est de nouveau mis en avant dans ce tome et c'est un véritable plaisir. Sa culture de Terrestre détonnent toujours avec le monde des Chasseurs d'Ombres et des Créatures Obscures, mais son comportement est obligé de s'adapter à sa nouvelle situation. Son humour est toujours génial et ses discussions avec Jace sont magiques. J'aime énormément ce duo et je trouve ça bien que l'auteure écrive plus de passages où ils s'entendent bien. Les autres points de vue sont toujours agréables à lire, même si je regrette que nous voyons si peu les personnages d'Alec et de Magnus. J'espère qu'ils seront davantage présents dans la suite et je croise les doigts pour que nous ayons le point de vue de Magnus.
Les relations entre les personnages n'évoluent pas plus que cela dans ce tome. Nous avons la possibilité de découvrir Clary, Jace et les autres dans un environnement plus calme que ce à quoi nous avons été habitués. J'ai aimé les découvrir dans un tel contexte, même si le calme est toujours de courte durée dans un tel univers. Cependant, nous voyons que leurs caractères ont tous évolués après la Guerre Mortelle. J'aime la personnalité de chacun d'entre eux et les chemins qu'ils prennent. Je suis contente que Maia soit plus présente dans l'intrigue et qu'elle intègre de plus en plus le cercle de nos personnages principaux. L'arrivée du nouveau personnage de Jordan y contribue grandement. J'apprécie toujours l'apparition de nouveaux personnages, car cela apporte énormément de choses dans une saga.
L'intrigue de ce quatrième tome s'installe lentement, mais sûrement. Il y a beaucoup de mystère qui s'installe tout le long du roman. Nous avons des évènements et des éléments qui s'entrecroisent pour construire de nombreux rebondissements. Le personnage de Camille est un facteur très important dans l'intrigue. Dès son apparition, j'ai aimé ce personnage. Elle a vraiment le don pour créer la zizanie et pour utiliser les phrases adéquates, dans le but de manipuler ses interlocuteurs. Son personnage permet également de découvrir le passé de Magnus, même si c'est seulement un tout petit peu.
Pour finir, j'ai beaucoup aimé ce quatrième tome. Il y a une certaine lenteur qui s'installe dans le roman, mais c'est dans le but de créer une intrigue qui grimpe crescendo. L'action va de paire avec les découvertes que vont faire les différents personnages et elles sont nombreuses. Les cents dernières pages se tournent aussi vite qu'une glace fond sous une température de 40°C. Je suis très heureuse d'avoir le tome 5 sous la main, parce que la fin est très intense. Il m'est totalement impossible de m'arrêter sur un tel cliffhanger.

Une lecture divertissante.
Je suis tombée sur ce livre à de nombreuses reprises et je me suis enfin décidée à l'emprunter à la bibliothèque. Je connais un peu deux des auteurs qui ont écrit ce roman, donc je me suis dit que ce serait sans doute une lecture agréable. Ça a bel et bien été le cas.
J'ai trouvé l'écriture des trois auteurs assez simple et très addictive. En seulement deux jours, le roman était déjà terminé. Cependant, je trouve que les différentes intrigues laissent tout de même à désirer. Elles manquent cruellement d'originalité, même si les grandes lignes sont tout de même bien travaillées. De plus, les trois histoires sont assez courtes. De ce fait, les évènements s'enchaînent très rapidement, voire trop rapidement.
En revanche, j'ai aimé la manière dont les intrigues et les personnages s'entrecroisent en permanence. Cela permet au lecteur de comprendre où les auteurs veulent en venir. Les personnages m'ont tous plus ou moins plu. Je ne me suis pas forcément attachée à eux, mais j'ai apprécié suivre leurs aventures.
Je pense que ce roman est idéal en tant que lecture sans prise de tête. Les pages se tournent facilement, les personnages sont authentiques et l'esprit de Noël nous submerge tout le long de notre lecture.

J'ai beaucoup aimé ce roman.
Luis Sepúlveda est un auteur que j'ai étudié en espagnol il y a plusieurs années. En étudiant à nouveau un de ses textes cette année, j'ai pris la décision de lire un de ses romans. Mon choix s'est arrêté sur celui-ci, car le titre m'inspirait et le résumé me laissait une très bonne impression.
J'ai adoré la plume de l'auteur pour son côté pédagogique. Il prend le temps de décrire la vie d'Antonio José Bolivar avant son arrivé à El Idilio et de nous expliquer comment il a appris à vivre en compagnie des Shuars. Les descriptions ne sont pas très nombreuses, mais elles nous permettent de comprendre leurs modes de vie.
L'intrigue est bonne et elle se déroule assez rapidement, puisque le roman fait moins de cent-cinquante pages. En termes d'action, il ne se passe pas grand-chose. Cependant, Luis Sepúlveda introduit une réflexion intéressante et instructive sur les répercussions du comportement des colons sur l'Amazonie. Tous les habitants de l'Amazonie, aussi bien les humains que la faune et la flore, sont impactés par leurs présences.
En tout cas, ce roman était une bonne petite lecture.

Une suite toujours aussi bonne.
Les évènements s’accélèrent pour nos héros. Nous découvrons le passé de Grey et ce qui est réellement arrivé à son maître: Oul. Son passé nous permet de mieux comprendre ce personnage, ainsi que sa réaction face à Deliora. J'aime beaucoup les réactions de Natsu dans ce tome, car nous voyons l'affection qu'il a pour Grey même s'il n'arrête pas de se disputer.
Je suis également contente de retrouver Lucy seule pour combattre. Depuis le début, elle ne se bat qu'en compagnie des garçons, donc j'apprécie de la voir se battre contre un autre personnage sans aucune aide extérieure.
La fin de ce tome est excellente et j'ai hâte de lire la suite.

Un excellent quatrième tome.
Nous suivons Natsu, Happy, Lucy et Grey dans une nouvelle quête qui s'avère des plus dangereuses. Ils partent pour une S-Quest à laquelle ils ne sont pas censés participer. Pendant cette quête, nous en découvrons plus sur le personnage de Grey et sur son enfance, avant qu'il n'arrive à Fairy tail.
L'action s’intensifie au fil des tomes et dans celui-ci, elle est bien au rendez-vous. Le personnage de Léon et la relation qu'il entretient avec Grey semblent compliqués. En tout cas, cet arc narratif promet de nombreux combats et de nombreuses découvertes sur les personnages.

Une bonne fin de trilogie.
Un an après ma lecture du tome 2, j'ai eu un peu de mal à me replonger dans l'univers de Bree Despain. Par chance, elle résume parfaitement la situation dans laquelle se trouve Grace, Daniel et tous leurs proches. Néanmoins, je trouve que l'intrigue stagne énormément au début de ce livre.
De façon générale, j'ai beaucoup aimé ce dernier tome. J'apprécie toujours la plume de l'auteure pour sa simplicité et son additivité. Les personnages sont toujours aussi excellents et j'ai aimé retrouver les traits de caractère que j'aimais tant chez nos personnages principaux. Grace est de nouveau la jeune fille équilibrée du tome 1, tout en étant combative. Elle fait mieux face aux épreuves qu'elle doit surmonter et elle fait davantage confiance à ses proches. Daniel est toujours le même et c'est un plaisir. Malgré ce qu'il vit dans ce tome, il reste le même mentalement et c'est l'un des rares personnages qui est facile à cerner. Jude est tout l'inverse de Daniel. C'est un personnage compliqué, auquel je me suis énormément attachée au cours de cette saga. J'aime ce qu'il devient dans ce tome et je regrette de ne pas l'avoir plus vue à certains moments de l'intrigue.
Au niveau de l'intrigue, j'ai aimé comment les choses s'enchaînent rapidement à partir de la cent-cinquantaine de pages. L'auteure commence par mettre l'accent sur la meute, sur l'esprit familial et spirituel de cette série. Cela explique la lenteur des évènements dans un premier temps. Même si je regrette cette lenteur, je pense que c'était nécessaire pour que tout se déroule de façon cohérente par la suite. La seule chose que je trouve dommage au niveau de l'intrigue, c'est le manque d'originalité. Je trouve que le combat final était assez facile à prévoir, même si je dois dire que je c'était la fin que j'escomptais trouver.
Les meutes et leurs agencements sont davantage mis en avant. J'ai adoré découvrir celle de Daniel, ainsi que celle de Sirhan. Découvrir Grace et Daniel dans cette configuration est assez comique et touchant, puisque les autres loup-garous de leur meute se comporte comme des enfants et eux comme des parents. Au vu de leur jeune âge, j'ai trouvé certains passages très drôles. Tous les loup-garous sont très attachants, notamment Slade. C'est le seul loup-garou dont nous connaissons le passé et son parcours nous montre que certains alphas sont d'une extrême cruauté.
Pour finir, j'ai bien aimé cette trilogie. L'intégralité de cette série est bonne, car les tomes sont meilleures au fur et à mesure de l'intrigue. L'intrigue est cohérente et les personnages sont excellents. J'apprécie la manière dont Bree Despain a traité le sujet des loup-garous en les intégrant à la religion chrétienne. En débutant cette trilogie, j'avais peur que la foi des personnages en Dieu me dérange. Finalement, j'aime cet aspect original de voir les différentes espèces fantastiques. Je suis heureuse d'avoir découvert cette trilogie et tous ces personnages.

Un premier tome prenant.
Timothée de Fombelle est un auteur sur lequel je tombe souvent, mais dont les différents romans ne m'attirent pas plus que cela. Néanmoins, je me suis dit que la lecture commune de ce mois-ci me permettrait de me faire une opinion bien arrêtée sur cet auteur.
Tout d'abord, je trouve l'écriture de Timothée de Fombelle très légère et limpide. Les pages se tournent rapidement et les évènements s'imbriquent parfaitement les uns dans les autres. Les personnages sont bien travaillés et je les trouve très originaux. Je me suis attachée très rapidement à la plupart d'entre eux, car l'auteur nous fait part de leur passé et de la manière dont il refait surface dans leur présent.
Ensuite, j'ai bien aimé l'intrigue. Les évènements s'enchaînent les uns après les autres, les personnages se croisent sans cesse sans pour autant s'en rendre compte... J'aime la manière dont l'auteur recoupe tous les personnages et chacune des choses qui leur arrivent. Néanmoins, je trouve que ce schéma narratif devient rapidement lourd et habituel. La surprise des premiers recoupements passé, c'est presque un automatisme que le lecteur repère presque aussitôt.
En revanche, le décor historique en arrière plan est très agréable. J'aime toujours lorsqu'il y a un peu d'Histoire dans les romans et la période des années 1934-1936 ajoute un grand plus à l'intrigue. D'ailleurs, l"intrigue contient plusieurs arcs qui vont parfaitement bien ensemble, même si je regrette que l'auteur se focalise si peu sur l'identité de Vango. J'aurais aimé que ce mystère soit évoqué bien plus tôt dans ce premier tome.
Au final, j'ai passé un bon moment avec les personnages de Timothée de Fombelle. L'auteur laisse en suspens de nombreux éléments et de nombreux mystères restent irrésolus. Donc, je lirais bien évidemment le dernier tome de cette dilogie.

Une lecture sympathique.
Je ne connaissais pas très bien Colette avant cette lecture. En fait, à part son nom, je ne savais absolument rien d'elle. Je n'aime pas vraiment les romans à portée autobiographique, mais ce sont toujours de bonnes découvertes d'un point de vue pédagogique. Les différentes nouvelles composant ce roman nous permettent de comprendre l'enfance heureuse qu'a vécu l'auteur en compagnie de sa famille, de ses amies et des nombreux animaux qui peuplaient la maison.
J'aime beaucoup la manière dont Colette raconte ses souvenirs d'enfance, puis ses souvenirs en tant que mère. La plume de Colette est légère et très belle. Elle décrit avec précision les scènes de la vie quotidienne, ainsi que l'environnement dans lequel elle a grandit. À travers son écriture, nous retrouvons réellement les pensées d'une petite fille et le besoin compulsif des enfants de relever toutes les choses qui les entoure.
Je pense que la seule chose que je regrette dans ce roman, c'est qu'il n'y a pas d'intrigue. Les chapitres se suivent sans une réelle continuité, que ce soit narrativement ou chronologiquement. Du coup, ces petites histoires racontées sont agréables à lire, mais sans plus.

Une excellente aventure en compagnie de Robert Langdon.
Le tome précédent m'avait légèrement déçu, mais celui-ci éclipse complètement la déception que j'avais pu ressentir. Ce roman dépeint magnifiquement l'Italie et en particulier la ville de Florence. Les descriptions sont toujours aussi minutieuses et elles m'ont vraiment donné envie de visiter cette région de l'Italie. L'écriture de Dan Brown m'embarque toujours aussi rapidement dans les courses contre la montre qu'il crée et j'adore sa manière de surprendre son lecteur.
L'intrigue est superbe et elle tourne autour d'une œuvre très connue, écrite par une figure célèbre de la littérature italienne: "La divine comédie" de Dante. Je n'ai pas encore eu le plaisir de livre cette œuvre, mais ce roman m'en a donné envie. Les nombreuses énigmes que nos personnages doivent résoudre ont un rapport avec Dante et son grand poème épique. Dan Brown mêle ainsi la littérature et les sciences. Je suis très heureuse de retrouver une intrigue se basant sur l'évolution des sciences, car c'est l'une des choses que j'avais préférées dans "Anges et démons".
Au niveau des personnages, que dire... Robert Langdon est un personnage que j'adore. Il permet à l'auteur de cultiver son lecteur grâce aux nombreuses connaissances de son personnage. Même si la mémoire de Robert Langdon est mise à rude épreuve, il reste un homme brillant. Le personnage de Sienna a été une bonne surprise pour moi. Je trouvais son personnage très prometteur grâce à ses facultés, mais je trouvais que son rôle restait assez minime dans l'intrigue. Cependant, ce n'était que pour un court instant. Elle s'avère très vite d'une aide précieuse pour Robert et son caractère est bien plus complexe qu'il n'y parait au début. Les personnages d'Elizabeth Sinskey et de Brüder sont deux personnages que j'apprécie également, ainsi que la place qu'ils ont dans la trame de l'histoire.
Les multiples points de vue du roman sont encore une fois excellents et très judicieux. Dan Brown alterne les points de vue dans le but de faire tout voir à son lecteur, tout en le conduisant sur de fausses pistes. C'est le quatrième livre que je lis de cet auteur et je me suis encore fait avoir sur les intentions, ainsi que sur les projets des différents individus jouant un rôle important dans l'intrigue. Les rebondissements sont incroyables et la fin est surprenante. Je ne m'attendais pas du tout à ça en commençant ma lecture.
Enfin, ce roman est excellent. Il n'a pas réussi à détrôner "Anges et démons", mais il en n'était pas très loin. Tous les ingrédients des tomes précédents sont rassemblés et bonifiés pour faire de celui-ci une suite à la hauteur. Le travail de recherche de l'auteur se ressent encore une fois et c'est l'une des choses que j'aime avec cet auteur. Il me fait toujours passer un bon moment de lecture et de réflexion. Puis, le nombre de connaissances qu'il intègre à ses livres me font apprendre énormément de choses et rien que pour ça, j'aime ses livres.

J'ai adoré ce premier tome!
En découvrant ce livre à un prix aussi bas, j'ai littéralement sauté dessus. Le titre, la couverture, le résumé... Tout cela me promettait un formidable moment de lecture et ça a bel et bien été le cas. En grande amoureuse de mythologie, je savais que ce roman allait me plaire, mais je ne pensais pas que je le dévorerais aussi vite.
L'intrigue de ce tome se déroule avant la guerre de Troie et il permet à l'auteur de poser un cadre géopolitique solide à son œuvre. Les relations entre les différents rois et leurs royaumes sont bien exposées, ainsi que celles entre les nombreux personnages dont nous suivons les aventures.
Les personnages sont tous excellents. Ils ont tous des personnalités bien particulières et ils font des actions aussi bien bonnes que mauvaises. J'aime énormément la manière dont David Gemmell a repris les grands héros de la guerre de Troie, tout en leur donnant une identité plus complète que ceux que nous en savons. J'aime beaucoup les personnages d'Hélicon (également connu sous le nom d’Énée) et d'Andromaque. Nous en découvrons plus sur eux et sur leurs manières de fonctionner. J'aime beaucoup Hélicon, car il est aussi héroïque que monstrueux. Il est capable de bonté, aussi bien que de cruauté et j'aime voir les deux faces de sa personnalité. Quant à Andromaque, je suis contente de voir un personnage féminin mis en avant. C'était rarement le cas dans les réécritures que j'ai lu et j'aime les personnages féminins qui ont un fort caractère. Andromaque ne se laisse pas faire par les hommes qui l'entourent et par les convenances politiques.
Les personnages inventés par l'auteur sont également superbes. Mon personnage préféré dans ce premier tome est Argurios, le héros mycénien. Le contraste entre les mycéniens à la botte d'Agamemnon et ceux qui ont côtoyé son père - le roi Atrée - est assez saisissant. J'aime beaucoup l'honneur et le courage qui caractérisent ce personnage. Sa carapace est dure à percer, car il aime la solitude. Cela dit, il a un grand cœur qui lui permet de gagner ses batailles comme il se doit. J'ai également beaucoup aimé les personnages de Laodicé, de Xander et de Gershom.
David Gemmell est un écrivain que je connaissais bien de nom, mais que je n'avais pas encore eu le plaisir de lire. Par chance, j'ai enfin sauté le pas et j'ai fait une très bonne découverte. Ce premier tome comble le manque que j'ai pu ressentir en lisant certains récits autour de la guerre de Troie. Tout d'abord, l'auteur parle d'autres peuples que ceux dont nous avons l'habitude. En effet, dans ce roman, les hittites sont très souvent mentionnés, ainsi que le conflit qui les opposent aux Égyptiens. Nous avons une vision assez détaillée de la manière dont règne chaque roi et c'est assez plaisant. Le côté politique est dilué dans l'intégralité de ce tome, en parallèle des nombreux combats opposants les différents guerriers.
Ensuite, les nombreux points de vue de personnages apportent un gros plus à l’œuvre. Nous suivons absolument tous les personnages qui ont un rôle important à jouer dans l'intrigue. Les personnages principaux, les personnages secondaires... Aucun d'entre eux n'est mis de côté. J'ai adoré voir les nombreux enfants de Priam qui sont habituellement en retrait. En fait, l'auteur met même davantage l'accent sur les enfants que nous ne voyions pas habituellement que ceux que nous connaissons le mieux. Ainsi, Hector et Pâris sont assez discrets, tandis que Laodicé, Cassandre et Déiphobos ont une place bien plus importante.
Pour terminer, ce roman à tout pour plaire. L'écriture de David Gemmell est très addictive et très agréable à lire. Il arrive parfaitement à alterner les passages descriptifs, les dialogues et les scènes d'affrontements. Quelques passages de romance sont présents, mais ils sont superbement bien placés. La romance ne prend jamais le dessus sur la trame principale de l'histoire et je dirais même qu'elle la bonifie. Une légère dose d'humour est disséminée dans les dialogues et je la trouve bienvenue.
Personnellement, j'ai eu un gros coup de cœur pour ce premier tome. Tous les éléments étaient réunis pour me plaire et c'est un livre qui a su tenir ses promesses. Je suis vraiment contente d'avoir craqué en achetant ce roman et j'espère avoir l'occasion de me procurer la suite assez rapidement.

Une lecture assez mitigée.
J'ai décidé de me lancer dans la lecture de ce livre, parce que j'adore les diverses adaptations de ce roman. Cependant, je connais tellement bien les films que tout le suspense de l'intrigue avait disparu lors de ma lecture. De plus, l'écriture de l'auteur m'a légèrement prise au dépourvu. De ce fait, j'ai eu énormément de mal à lire ce livre.
L'écriture de Louis Pergaud est très authentique et réaliste. Il utilise un langage familier et il introduit des fautes de français pour rendre la narration digne de celle d'un enfant. De plus, il utilise de nombreux termes argotiques qui intensifie cet effet de style. Si j'ai apprécié ce choix de la part de l'auteur, je trouve que cela rend également la lecture de son œuvre plus difficile.
L'histoire des enfants de Longeverne et de ceux de Velrans est tout de même sympathique à lire. Je pense que j'aurais davantage aimé cette histoire, si je ne la connaissais pas déjà avant. Les personnages de ses petits garçons sont touchants et l'amitié soudant les membres de cette petite bande est agréable à lire. C'est une petite histoire d'amitié entre gamins et de rivalité entre villages qui reste tout de même plaisante.

Une petite bulle d'imagination.
J'ai beaucoup aimé ce roman. L'écriture de Mathias Malzieu m'a tout de suite plu. Il introduit une tonalité poétique à sa narration et je dirais même, à l'intégralité de son œuvre. La brièveté des chapitres est inhabituelle, mais elle permet de rendre la narration plus saccadée et plus intense.
L'originalité de l'auteur survient principalement dans la mentalité et l'existence des Surprisiers. J'ai adoré tout ce qui tourne autour d'eux. Cependant, je regrette que l'histoire des sirènes soit aussi peu abordée. Nous apprenons des éléments sur la vie de Lula, mais nous ignorons beaucoup de choses sur le destin des autres membres de son espèce. Bon, ce n'est pas difficile de deviner ce qui a pu se passer, mais j'aurais aimé que l'auteur s'arrête peut-être un peu plus dessus.
L'histoire m'a beaucoup touché, même si ce roman n'est pas un coup de cœur. Les personnages sont tous très attachants et j'aime l'harmonie qui règne entre chacun d'entre eux. La romance entre Gaspard et Lula est très belle, mais je regrette qu'elle soit si brève. La fin nous laisse un espoir, même si je trouve les fins ouvertes assez frustrantes. Mathias Malzieu préfère laisser à son lecteur le soin d'imaginer sa propre fin. Cependant, je préfère tout de même quand il nous donne le fin mot de l'histoire, quitte à être déçue.
Enfin, j'ai trouvé qu'il manquait quand même un petit quelque chose à ce roman pour que ce soit un coup de cœur. Je ne sais pas vraiment ce qu'il me manque dans ce roman. Je pense que c'est sans doute la longueur du livre qui me freine. Le début est assez lent, puis les évènements s'accélèrent. Pourtant, j'ai trouvé que la trame restait assez lente et que la fin était assez prévisible.
En conclusion, j'ai apprécié découvrir cet auteur avec ce roman. Je pense que je lirais sans doute d'autres livres de Mathias Malzieu, car j'ai apprécié son écriture. Il introduit de la magie dans son œuvre et fait rêver son lecteur. De plus, je trouve que l'histoire de Gaspard et de Lula donne envie de profiter de la vie et d'aimer les petites choses qui nous entourent.

Un très bon livre.
J'aime énormément les livres qui parlent de l'Antiquité. Que ce soit des documents historiques ou que ce soit des romans fictionnels, j'adore en apprendre plus sur cette période historique. Les pharaons de l’Égypte antique m'intéressent énormément. Cela dit, j'affectionne principalement tout ce qui touche aux us et coutumes de ce peuple, ainsi qu'à leur religion.
Ce livre est un mélange de tous ces éléments. Toutankhamon est sans doute l'une des figures de l’ancienne Égypte la plus connue et j'ai aimé découvrir les différents objets de son trésor. L'auteure nous décrit les pièces de son trésor, tout en nous expliquant la signification qu'ils avaient à l'époque. L'utilisation de la plupart des objets sont religieux, mais ils nous donnent également plusieurs indices sur la santé du jeune pharaon et sur ses différentes activités.
Ce livre est très bien agencé et Florence Quentin n'oublie aucun détails. Chaque chapitre permet de mieux comprendre le contexte dans lequel a régné Toutankhamon et la soudaineté de sa mort. L'auteure évoque énormément la sœur de Toutankhamon, Merytaton, qui aurait régné avant lui. J'ai aimé en apprendre plus sur cette figure féminine et sur ses prises de décisions après la mort de son père: Akhenaton.
Pour finir, j'ai beaucoup aimé ce livre. En l'achetant, j'avais un peu peur que l'exposition des objets soit ennuyeuse et superficielle. Mais, ce n'est absolument pas le cas. Florence Quentin introduit chaque chapitre par un petit texte inventé par ses soins et qui lui permet d'introduire chaque catégorie d'objets. Ensuite, elle décrit méticuleusement les objets. Puis, elle s'arrête sur leurs utilités et sur les hypothèses qui ont découlé de ces découvertes. Elle rappelle très souvent les paroles et les impressions de Howard Carter. J'ai adoré les moments où elle évoque l'archéologue britannique, car cela montre le travail faramineux qu'il a produit durant plusieurs années. J'ai passé un moment de lecture très instructif et je recommande ce livre aux passionnés de cette période historique.

Une sympathique petite lecture.
J'avais envie de découvrir cette auteure depuis pas mal de temps et je suis contente de l'avoir fait. L'écriture de Marguerite Duras est en adéquation avec le renouveau du roman au XXe siècle. L'intrigue et les personnages sont différents de ceux de la période classique. J'ai apprécié l'innovation dont fait preuve l'auteure pour créer une ambiance pesante et un rythme soutenu à l'intrigue.
Je n'ai pas spécialement apprécié l'histoire, mais j'ai aimé l'écriture de Marguerite Duras. Les personnages jouent leurs rôles, sans trop se dévoiler. Je regrette souvent le manque d'approfondissement des personnages créés par les auteurs qui pratiquent le Nouveau Roman. Ce n'est pas vraiment le cas dans celui-ci, car je trouve que le retrait des personnages est bienvenu. Cette mise en retrait des personnages permet une mise en avant de la question de l'existence qui m'a beaucoup plu.
Les dialogues ne sont pas exceptionnels, mais ils permettent de combler les trous et de se questionner davantage sur la vie de Maria. La relation entre Pierre et Claire survient au bon moment, puisqu'elle introduit une sorte de parallèle avec l'affaire Rodrigo Paestra. Cependant, je dois dire que cette relation m'a quand même légèrement agacé. Je ne sais pas réellement pourquoi, mais c'est sans doute parce que je ne comprends pas le calme permanent de Maria.
Pour terminer, je n'ai pas vraiment aimé ce roman. L'intrigue et les personnages ne sont pas comme je les aime. Nonobstant, j'ai apprécié découvrir l'écriture de Marguerite Duras. Sa plume se lit assez facilement et je pense que je lirais une autre de ses œuvres pour avoir un point de comparaison.

Une bonne surprise.
C'est par pure curiosité que j'ai acheté gratuitement ce livre pendant l'opération « eBooks et crustacés ». Le résumé ne m'intriguait pas forcément, mais la période historique m'intéressait beaucoup. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé cette romance historique. Découvrir la Ceylan pendant qu'elle était une colonie britannique m'a beaucoup plu. Nous découvrons comment la situation se dégrade entre les habitants du Ceylan et les colons anglais, la culture du thé et les préjugés typiques de l'époque autour des relations interraciales.
La romance entre Gwendolyn et Laurence n'est pas aussi présente que ce à quoi je m'attendais, mais je trouve ça bien. Dinah Jefferies se focalise sur l'évolution du personnage de Gwen et sur ses différentes prises de conscience. Elle grandit en tant que femme mariée dans un lieu qu'elle vient de découvrir et dans lequel les secrets de famille risquent de la briser.
J'ai bien aimé l'intrigue autour de la grossesse de Gwen, même si ce n'est pas ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre. L'écriture et les recherches de l'auteure permettent de s’immerger complètement dans la vie des habitants de Ceylan. Je trouve que le contexte historique est bien respecté et que Dinah Jefferies dépeint très bien la vie qu'il pouvait y avoir dans les colonies.
Je reste tout de même un peu sur ma faim, car j'aurais aimé savoir comment Gwen et son mari allaient se remettre de tout ce leur arrive financièrement et sentimentalement. J'aurais aimé un épilogue qui nous aurait révélé comment ils se seraient remis de la vérité qui survient à la fin du roman.

Un second tome moins bon que le premier.
Tout ce que j'aimais dans le premier tome de cette dilogie est présent dans cette suite. Victor Dixen mêle à nouveau un conte - celui de La Reine des Neiges de Hans Christian Andersen - au contexte historique du début du dix-neuvième siècle. L'intrigue prend une tournure différente de celle du premier tome, mais en ne l'écartant pas complètement. Je regrette que la malédiction de Blonde soit mise en retrait pendant une bonne partie de ce roman. Cependant, l'auteur donne une explication et un réel dénouement à l'histoire de Blonde et Gaspard.
J'ai été vraiment ravie de retrouver de nombreux personnages du premier tome. En revanche, l'absence de Gaspard durant toute la moitié du livre m'a quelque peu dérangé. C'est sans doute parce que j'adore ce personnage et parce que je trouve sa relation avec Blonde vraiment très belle. Mon personnage préféré dans cette suite est le personnage de Hans Christian Andersen. Il est très présent dans le roman, puisque nous découvrons la suite des aventures de Blonde à travers les lettres qu'elle lui envoie. Sa peur d'écrire son premier roman et sa compréhension des choses rendent ce personnage assez réaliste. J'aime beaucoup le soutien qu'il apporte à Blonde et j'ai adoré sa manière de réagir aux révélations de Blonde.
Pour finir, j'ai trouvé l'intrigue assez lente. Il se passe pas mal de choses dans ce second tome, mais cela se passe très lentement. La fin du roman est l'un des passages les plus rapides et les mieux écrits. J'aime beaucoup la fin, car elle clôture bien cette série. L'image que Victor Dixen donne d'Andersen m'a donné envie de lire certains de ses contes, car j'ai l'impression d'être passée à côté de nombreux éléments d'intertextualités entre ce roman et les contes de l'auteur danois.

Une très bonne lecture.
Ce livre raconte vraiment très bien la théogonie des divinités grecques. Je pensais bien connaître la naissance des dieux de l'Olympe et la manière dont ils ont renversés les Titans, mais je me trompais. Je ne connaissais que les grandes lignes de ce mythe et j'ignorais certaines choses.
Ce livre commence dès le début par les relations entre Gaïa et Ouranos, ainsi que la naissance des Ouranides. L'arbre généalogique présent avant le texte de Marcos Jaén Sanchez est vraiment très utile pour se rappeler les liens familiaux reliant tous les personnages entre eux. Ensuite, nous suivons les différents éléments qui ont conduit à la déchéance des Titans. Je dois dire que j'ai beaucoup aimé les détails sur la guerre entre les Titans et les Olympiens. C'est un passage du mythe qui est très souvent survolé et je trouve ça intéressant que l'auteur se soit arrêté sur ce point.
En fait, l'auteur prend le temps de donner absolument tous les détails du mythe. Je trouve vraiment ça bien, car même qu'en nous nous y connaissons bien en mythologie, nous trouvons toujours le moyen de découvrir de nouvelles choses. Pour finir, j'aime énormément le dossier sur l'évolution du mythe à travers l'Histoire, qui se trouve à la fin de cette édition. Il permet de se rendre compte du parcours de ce mythe au cours des siècles et c'est très intéressant.

Je suis assez déçue par cette lecture.
Le titre et le résumé de ce roman avaient su attirer mon attention. Malheureusement, je trouve que l'histoire n'est pas parvenue à tenir toutes les promesses que le résumé laissait entrevoir. L'écriture de l'auteur est appréciable, mais je ne l'ai pas trouvé si travaillée que cela.
J'ai beaucoup aimé l'intrigue autour de la fugue d'Allan Karlsson. Les nombreuses péripéties du personnage principal en Suède sont distrayantes et elles m'ont beaucoup plu. Les rencontres faites par Allan sont amusantes et je trouve les personnages secondaires attachants. J'ai également trouvé le passé d'Allan intéressant, car il rencontre de nombreux personnages historiques. Les liens entre chaque évènement vécu par Allan sont biens trouvés. Je pense que l'auteur à bien fait de mettre une toile de fond historique à la biographie de son personnage.
En réalité, le grand problème que j'ai avec ce roman, c'est que l'intrigue principale devient presque secondaire. Les chapitres narrant la vie d'Allan sont plus conséquents que ceux sur sa fugue. De plus, je les ai trouvés longs, voire interminables. L'humour de l'auteur est existant, mais sans effet. Je n'ai pas rigolé une seule fois en lisant ce livre. Quelques passages m'ont fait sourire, mais je n'ai pas eu de véritables éclats de rire. Puis, je trouve la vie du personnage beaucoup trop rocambolesque. Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce vieux monsieur et c'est sans doute parce que je trouve que toute son histoire manque de crédibilité.
Pour finir, j'ai eu énormément de mal à finir ce livre. Ce roman possède de bons éléments, mais ils sont assez vite éclipsés par les points négatifs que j'ai pu trouver. Je sais quand même reconnaître la créativité de Jonas Jonasson. Il a fait un très bon travail en reliant différents éléments de l'Histoire entre eux. Je pense clairement que ce livre n'était pas fait pour moi. Donc, je ne lirais sans doute pas la suite des aventures d'Allan Karlsson.

Une fin de série absolument splendide.
Le talent de Marie Rutksoki est à son apogée dans le dernier tome de cette trilogie. L'intrigue est littéralement à couper le souffle. Les surprises et les rebondissements sont présents dès le début du tome. Les choix narratifs de l'auteure sont excellents et très intéressants. Je suis heureuse du parcours des différents personnages et de la tournure qu'a prise l'histoire.
Dès le début, j'ai été transporté par la situation dans laquelle se trouve Kestrel et par le tournant que sa vie a prise. J'adore la manière dont Marie Rutkoski nous fait redécouvrir ce personnage, tout en mettre en avant d'autres traits de sa personnalité. Kestrel révèle de plus en plus sa véritable force de caractère aux membres de son entourage, ainsi qu'à elle-même. Arin évolue beaucoup moins que Kestrel, mais nous découvrons le dieu qui vieille sur lui et ses conflits intérieures. Arin est absolument adorable avec Kestrel et il se montre davantage compréhensif avec les autres. Son âme de combattant domine son caractère lors des combats, mais son intelligence est toujours aussi agréable à côtoyer. J'étais vraiment contente de retrouver Sarsine dans ce dernier tome. Ce personnage m'avait fait une très bonne impression dans le premier tome et elle m'avait manqué dans le second tome. Par chance, elle est de retour dans ce tome et elle est vraiment superbe. Elle est d'une grande aide pour Kestrel et elle est d'un soutien indéfectible pour les gens qu'elle aime. Un autre personnage que j'adore: Roshar. Je pense que si le prince des Dacrans n'existait pas, ce serait vraiment un sacrilège. Son humour fait vraiment du bien aux lecteurs, puis c'est vraiment un très bon ami. Il apporte un peu d’allégresse à une intrigue qui n'est pas forcément propice à ce genre d'émotion.
La guerre débute pour de bon dans ce dernier tome et je trouve ça parfait. Le conflit armé entre les Valoriens et les autres nations du continent était imminent dans les tomes précédents. Les stratégies et les plans s'enchaînent pour notre plus grand plaisir. Les évènements s'accélèrent toujours autant, tout en montant crescendo en intensité. Le lecteur sent que la fin approche pour nos personnages et il se demande comment tout cela va se finir. L'auteure prend un malin plaisir à nous faire peur et à mettre à l'épreuve ses personnages. Personnellement, j'apprécie vraiment le fait que nos personnages aient la vie dure, surtout qu'ils se battent pour de très bonnes raisons.
La romance entre Kestrel et Arin est toujours aussi belle et elle devient même encore meilleure. La romance tient une place toujours aussi importante dans l'histoire, même si elle prend un chemin différent. La guerre, l'amour et l'amitié forme une combinaison extraordinaire dans ce dernier tome. Je ne pensais pas aimer à ce point cette série, mais j'en suis tombée follement amoureuse. Absolument tout me plaît dans l'histoire et le monde créés par Marie Rutkoski. Les personnages sont réalistes, touchants et ils ont beaucoup de courage. L'intrigue est toujours surprenante et prévisible en même temps. Nous nous doutons de certaines choses, tout en étant surpris par d'autres. En tout cas, la conclusion de cette série me semble parfaite, tout en étant surprenante par certains aspects.
Pour finir, je classe cette série dans mes coups de cœur sans la moindre hésitation. J'ai vraiment fait une superbe découverte avec cette série, ainsi qu'avec cette auteure. J'espère lire d'autres livres d'elle plus tard et je conseille vivement cette série.

Un troisième tome vraiment super.
Dans ce tome, les membres de la guilde de Fairy tail affrontent ceux de la guilde d'Eisen wald. De nombreux affrontements s'ensuivent et ils sont vraiment plaisants à suivre. Le véritable plan d'Eligoal se dessine peu à peu et nos héros vont tout faire pour empêcher sa réalisation.
Ce tome monte crescendo au niveau de l'action. La fin est vraiment très bonne et j'ai aimé entrevoir les autres maîtres de guildes. Nous en découvrons toujours un peu plus sur les personnages et je les aime de plus en plus. La mention de Zeleph a attisé ma curiosité et j'ai hâte d'en apprendre plus sur son cas.

Cette suite est sublime!
Le premier tome était un petit coup de cœur et le second est un immense coup de cœur. Ce livre m'a totalement emballé et subjugué. L'intrigue est pleine de rebondissements où s'entremêlent mensonges et secrets. La dimension politique est davantage présente que dans le premier tome, puisque nos deux personnages principaux se retrouvent dans une situation qui l'exige. Marie Rutkoski développe les éléments qui étaient seulement mentionnés précédemment et cela apporte énormément à l'histoire.
Les nouveaux personnages sont nombreux, même s'ils ne sont pas principaux à l'intrigue. J'avais hâte de découvrir l'Empereur et son fils, car il me semblait évident qu'ils joueraient un rôle importent dans ce tome. L'Empereur est comme je l'imaginais. Nous découvrons un homme puisant, assoiffé de pouvoir et manipulateur. Il aime se servir des gens et en apprendre le plus possible sur eux pour mieux servir ses dessins. Je le trouve intelligent et plein de roublardise. Verex, son fils, est adorable. Franchement, j'aime beaucoup son personnage et sa personnalité. Il connaît parfaitement son père et il sait comment se comporter en sa présence. J'apprécie le soutien qu'il apporte à Kestrel, ainsi que ses conseils avisés. Cependant, je trouve dommage qu'il ne soit pas plus présent. Du côté des Herranis, j'ai adoré le personnage de Tensen. Je le trouve génial. Il joue un rôle important dans la vie de Kestrel et Arin, puis il est la source de nombreux évènements. Tensen est brillant et il donne l'impression de savoir gérer la plupart des situations. Pour moi, ce personnage est l'un des meilleurs de ce livre. Enfin, nous avons les personnages de Risha et de Roshar. Risha est une jeune fille très discrète, mais également très importante dans l'histoire. J'espère en découvrir davantage sur elle dans le prochain tome. Quant à Roshar, ce personnage est superbe. Son histoire est touchante et il a une forte personnalité. J'adore son humour et son amitié naissante avec Arin.
En plus de nouveaux personnages, nous découvrons de nouveaux lieux. La capitale de la Valorie, Val, est comme je l'imaginais. La cour de l'Empereur est principalement constituée de manipulateurs et de faux semblants. Kestrel doit faire preuve de ses talents de stratège pour survivre aux dangers qui la gètent à la cour. Ensuite, nous découvrons un peu le territoire de Dacra. J'ai adoré la découverte de ce territoire par Arin, ainsi que leur culture. L'arrivée d'Arin dans ce pays est brutale, mais il s'intègre bien à la vie des habitants de Dacra. Ce pays m'évoque l'Orient par sa description et j'aime beaucoup ce changement de cadre. Dacra n'a absolument rien à voir avec la Valorie et leurs habitants sont plus francs que les Valoriens. Ces nouveaux lieux permettent d'ajouter de l'originalité et de la nouveauté à ce roman.
La créativité de l'auteure est excellente dans ce nouveau tome. Marie Rutkoski fait preuve d'un pur talent dans l'écriture de ce roman et dans l'étoffement de son univers. L'intrigue est à couper le souffle et les évènements s'enchaînent assez rapidement. La romance est toujours aussi magnifique, même si elle prend encore un nouveau tournant. La relation entre Kestrel et Arin se complique grandement, mais j'adore ces complications. L'apparition du Papillon de nuit est une superbe idée. Elle bouleverse la vie de nos personnages et elle rend l'intrigue encore plus intéressante. Kestrel et Arin évoluent comme je l'imaginais. Ils se creusent réellement la tête dans ce tome pour tenter de comprendre certaines choses et pour agir au mieux dans la situation dans laquelle ils se trouvent respectivement.
Pour finir, si je devais qualifier ce livre par un sentiment, je dirais: la frustration. Nous savons un certain nombre de choses que Kestrel et Arin ignorent. Nous les voyons chercher à comprendre et je dois dire que cela frustre un peu le lecteur. Pour ma part, j'ai adoré cette frustration parce qu'elle reflète bien l'ambiance de cette suite. Kestrel et Arin sont en recherche permanente. Le lecteur sent que ces différentes recherches vont révéler quelque chose d'énorme et à la fin, c'est bel et bien le cas. La fin est juste énorme et je suis bien contente d'avoir le dernier tome sous la main. Il m'est impossible de m'arrêter sur un dénouement pareil. Il faut absolument que je lise immédiatement la suite!

Une bonne suite.
Nous en découvrons plus sur les personnages principaux et nous faisons la connaissance de nouveaux personnages. La première mission de l'équipe composée par Natsu, Happy et Lucy est très bonne. J'ai beaucoup aimé les secrets révélés pendant l'accomplissement de cette mission.
Les personnages d'Erza et de Grey sont des personnages que j'aimais beaucoup à l'écran et j'espère autant les aimer sur papier. Pour l'instant, j'aime beaucoup ces personnages. J'adore l'humour de l'auteur et j'aime beaucoup l'intrigue qui se profile autour de la lullaby.

Un bon recueil de nouvelles.
J'aime beaucoup l'écriture d'Edgar Allan Poe. Il a une manière de décrire les évènements, qui nous plonge complètement dans son univers. Je me sens toujours mal à l'aise en lisant ses nouvelles parce que je sais qu'il va arriver quelque chose de purement fantastique, mais j'ignore quoi. L'auteur crée une atmosphère pesante qu'il transmet parfaitement à son lecteur. La seconde moitié des nouvelles de ce livre ont une ambiance un peu moins sombre et plus humoristique, voire scientifique. La plupart de ces nouvelles ne m'ont pas réellement plu. Je dois dire que j'aime le fantastique de l'auteur parce qu'il fait peur. Or, dans cette partie du livre, la peur disparaît presque complètement.
Les nouvelles comme "William Wilson", "Le chat noir", "Le masque de la mort rouge", "Hop-frog" et "Le portrait ovale" sont mes préférées. La peur y est présente de façon magistrale, en ce qui concerne les trois premières. "Hop-frog" est une nouvelle très drôle et assez macabre. Le personnage principal est excellent et c'est lui qui donne de l'intérêt à l'histoire. La dernière nouvelle est l'une des plus courtes et l'une de celle que je trouve la mieux écrite. L'auteur prend son temps pour nous raconter l'histoire du portrait ovale, tout en allant à l'essentiel. Le narrateur s'efface peu à peu pour laisser place à l'histoire de la jeune fille du portrait et j'aime la conclusion finale de cette nouvelle.
En revanche, la "Puissance de la parole", le "Colloque entre Monos et Una" et la "Conversation d'Eiros avec Charmion" sont des nouvelles que j'ai peinées à comprendre. Les discours tenus par les différents protagonistes sont intéressants, mais je trouve qu'ils n'ont pas vraiment leur place dans ce recueil. Le seul lien que ces trois histoires ont avec les autres, c'est la mort. Cependant, je ne trouve pas ce thème assez percutant dans ces intrigues pour relier ces histoires aux autres.
Pour finir, je suis assez mitigé sur ce livre. J'ai aimé toutes les nouvelles de ce recueil lorsque le fantastique de Poe faisait peur. Mais, toutes les autres m'ont paru moins prenantes. L'écriture d'Edgar Allan Poe est très belle et j'aime ses multiples descriptions. Je lirais probablement d'autres œuvres de cet auteur parce que je trouve que sa manière d'écrire est superbe.