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« Un jour, chérie. Peut-être un jour. »
Afficher en entierUne imposante bibliothèque habille le mur face à l’entrée. Les bouquins présentent un curieux mélange de polars et de romans à l’eau de rose, avec des dos noirs au milieu d’autres roses, pêche et violets.
Afficher en entierJe ne te laisserai pas tomber, je te retrouverai, je te le promets.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)Je préférerais vraiment que Laurel ne soit pas revenue.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)J'aimerais que tu ne sois jamais revenue.
Afficher en entier- Tu es là, maintenant. C’est la seule chose qui compte.
C’était un mensonge. Tout compte. Chaque petit bout d’histoire. Mais nous ne pouvons pas changer le passé.
Afficher en entierVoilà. Voilà tout ça que j’ai gardé de Laurel pendant treize longues années : un rire, et deux barrettes.
Afficher en entierDepuis le jour où elle est arrivée au bahut, Laney Finch tente de se cramponner à moi. Pour ma part, je fais tout pour ne subir aucun cramponnement. Mais c’est comme si elle ne comprenait jamais le message. Chaque fois qu’il y a un article sur Laurel dans les journaux, Laney surgit comme par magie et me balance des regards pleins de compassion, ou des questions très intrusives en se plantant devant moi. Je ne me suis énervée qu’une fois, avec elle : le jour où elle m’a dit qu’elle savait exactement ce que j’éprouvais parce que son chat avait disparu depuis une semaine. Elle n’a pas eu droit à mon poing dans la figure, ce qu’elle méritait pourtant. Je lui ai juste dit qu’elle pouvait aller se faire foutre, ce qui a paru la choquer tout autant.
Afficher en entier— Il était comment ? Lui… cet homme. Surtout, ne te force pas à répondre si tu ne désires pas en parler.
Laurel se penche en avant et attrape une feuille de papier posée à l’envers sur la table basse. Elle me la tend sans la commenter.
Le visage d’un homme y est esquissé. Difficile de lui donner un âge. Entre quarante et cinquante ans ? Ses yeux sont légèrement trop écartés, ce qui lui confère un air digne de confiance. Son visage est carrément banal, à part le nez, épais et crochu, et des narines étrangement dérangeantes. Ses cheveux sont courts et hérissés.
— C’est lui ?
Laurel acquiesce.
Je suis en train de contempler le croquis de celui qui a enlevé ma sœur.
— Le portrait n’est pas complètement terminé. Le dessinateur de la police doit revenir un peu plus tard pour qu’on continue de travailler dessus avant la conférence de presse.
Elle fixe l’image. J’éprouve soudain le besoin urgent de rouler cette feuille en boule, d’y mettre le feu, et de l’observer partir en fumée.
— Il s’appelle comment ?
Un petit sourire apparaît sur les lèvres de Laurel.
— Au début, il a prétendu que c’était Smith. Mais ce n’était pas vrai, bien sûr.
Smith. Un des noms les plus répandus du pays.
— Au début ?
Laurel penche la tête avec un air interrogateur.
— Tu as dit que tu l’appelais comme ça « au début ». Comment tu l’as appelé ensuite ?
Elle détourne le regard avant de m’annoncer quel nom il l’obligeait à utiliser.
— Papa…
Afficher en entierTu as remis ma vie à l'endroit.
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