Extraits

" Écoute, je n'aime pas te faire la morale mais je vais te donner un conseil qui te servira à jamais : dans la vie, tu rencontreras beaucoup de cons. S'ils te blessent, dis toi que c'est la bêtise qui les poussent à te faire du mal. Ça t'évitera de répondre à leurs méchancetés .

Car il n'y a rien de pire au monde que l'amertume et la vengeance.

Reste toujours digne et intègre à toi-même."

-Cessez de courir! [...]

Madame pourquoi vous couriez ?

-Je suis très en retard ! Je courais pour avoir mon bus.

-Oui... mais.. quand vous courez, votre derrière fait des mouvements... comment dire... impudiques !

-EH BIEN VOUS N'AVEZ QU'A PAS REGARDER MON CUL !

J'ai crié si fort qu'ils ne m'arrêtèrent même pas.

"(directrice de l'école)-De toute façon c'est comme ça! Soit elles respectent la loi, soit elles sont virées!! Et qu'elles portent bien leur voile...

(père de Marjane)-Si les poils sont aussi excitants que vous le dites, vous n'avez qu'à épiler vos moustaches!"

Aucun cri au monde n'aurait suffi à soulager ma souffrance et ma colère.

- Je veux venir demain avec vous !

- Mais où ?

- Ben manifester dans la rue ! J'en ai marre de le faire dans le jardin

- C'est très dangereux,ils tirent sur les gens !

- Pour une révolution réussisse , tout le peuple doit si mettre .

- Tu t'y mettras plus tard

- Oui ,oui ! Quand ça sera fini

- Maman ,s'il te plaît

- Misère

- Allez ,tu vas te coucher maintenant

- S'il te plait

S'il te plait

S'il te plait

S'il te...

On ne peut pas être macho avec la femme qu'on aime.

Déjà à l'age de six ans j'étais sûre d'être la dernière des prophètes. C'était quelques années avant la révolution.

Je voulais être prophète... car notre bonne ne mangeait pas avec nous à table, car mon père avait une Cadillac et surtout parce que ma grand-mère avait mal aux genoux.

- Pipi de cheval de tête de cheval !!!

Encore aujourd'hui cette plaisanterie infantile nous fait beaucoup rire ma mère et moi.

Je passai vingt sept jours à ses côtés. Je goûtai à la nourriture céleste de mon pays, préparée par ma mère. Ça me changeait des pâtes.

Elle me câlina tous les soirs pour m'endormir.

Ça me reposait de discuter avec elle. Ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé à une personne sans avoir à lui expliquer ma culture.

J'ai réellement compris ce que voulait dire ma grand-mère : si je n'étais pas intègre à moi-même, je ne pourrais jamais m'intégrer.

Je crois que je l'aimais bien ce garçon...

[...]

En fait, je l'aimais vraiment bien..