Extraits

"Les gens diront de toi que tu es trop émotive alors que tu es passionnée. Ils diront que tu es arrogante alors que tu es confiante. Ils diront que tu es imprévisible alors que tu es curieuse. Ils diront que tu es capricieuse, trop exigeante, alors que tu sais ce que tu veux et ce que tu mérites. Ils diront que tu es sauvage alors que tu es libre. Ne laisse jamais personne te dicter à quoi devrait ressembler ton corps et ton âme. Ne cesse jamais de leur désobéir. Mais reste toujours sur tes gardes, car ils chercheront toujours à te piéger en utilisant tes doutes."

Je préfère que tu ne fermes pas les yeux sur ce dont sont capables les hommes, afin de protéger l’Incarnata. S’il lui arrive le moindre malheur, tu t’en voudras toute ta vie et tu maudiras le monde entier. Tu deviendras un être qui vivra sous l’emprise de la rage et du remords. Comme lorsque tu es arrivé ici. Tout n’est qu’une question d’équilibre, mon cher ami. Je sais ce que tu es, au fond de toi. Mais te bander les yeux ne fera pas disparaître les problèmes. Et prendre conscience de ceux‑ci n’est pas un mal, ce n’est qu’une arme de plus pour combattre ces injustices.

Dans mon esprit égaré,

J’ai besoin d’un phare.

Puisse la Lumière se révéler

Eveiller en moi la vie,

Et brûler, oui, brûler,

Jusqu’à ce qu’elle me consume…

- Ma mère m'a expliqué, quand j'étais plus jeune, que les relations étaient comme des plantes. Chaque lien crée une plante imaginaire. On en prend soin à deux. On la cultive avec amour, par défaut ou par envie.

Mais pour certaines, on aura beau à les arroser sans cesse, elles ne grandiront jamais. D'autres plantes n'ont pas besoin d'être choyées pour survivre, elles résistent au temps qui passe. Il y a des plantes très fragiles, qui meurent au moindre oubli. Et encore d'autres qui subissent : l'une des deux personnes écrase ce type de plante et l'autre tente de la soigner comme elle peut pour la faire subsister, car elle est importante pour elle, et la première personne le sait, en profite.

Amicus certus in re incerta cernitur

C'est dans le malheur qu'on reconnaît ses amis.

J'aimerais que tu te libères de cette idée que tu n'existes qu'à travers les autres. Et que tu as le droit d'exister pour toi.

Te bander les yeux ne fera pas disparaître les problèmes. Et prendre conscience de ceux-ci n’est pas un mal, ce n’est qu’une arme de plus pour combattre ces injustices.

Il y a parfois plus de noblesse dans un échec que dans certains succès que l’on arrache par tous les moyens.

Parfois, le plus important, ce n’est pas la finalité, mais les efforts que nous avons accomplis tout au long du voyage.

Tu as besoin de réponses et de repos, à l'heure actuelle. Prends le temps de souffler et de comprendre... Personne ne fuit toute sa vie.