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Le téléphone a sonné dans l'entrée de la maison de Fontvieille mais personne n'a répondu.

Tonton Gio pouvait très bien être en train de prendre une douche - il en prenait à n'importe qu'elle heure du jour, il faisait si chaud là-bas - ou bien il s'occupait de ses boîtes à musique et ne souhaitait pas être dérangé ou bien il était exceptionnellement sorti faire un petit tour du village pour se dérouiller. Mais malgré ces quelques possibilités gloria s'est inquiétée. Elle a raccroché, posé le téléphone devant elle sur la table, l'a examiné comme s'il allait lui livrer la raison de l'absence de Tonton Gio, après quoi elle a appelé la voisine.

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Gloria était alors à la fois comblée et empli de tristesse. De cette tristesse tranquille et fantomatique qui lui tenait compagnie depuis la disparition de son grand amour. Une tristesse habitable, confortable, sur mesure, qui était devenue une façon de vivre et d'élever ses filles le plus tendrement et le plus attentivement possible.

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Cette remarque aurait pu la faire pleurer comme lorsque vous vous tenez droite malgré votre chagrin et qu'un collègue de bureau vous demande gentiment "ça va?" et que vous ouvrez les vannes et vous mettez a sangloter au plus grand désarroi du collège en question

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Cette colère pouvait s’adresser à tout un tas de choses ou de gens, un serveur dans un restaurant, un type qui faisait chier son chien devant le portail de l’école, la basket gauche de Stella impossible à retrouver avant le cours d’éducation physique, la robe rouge qui avait déteint sur tout le reste de la lessive, les talibans, l’individualisme forcené, ou l’impossibilité des vieux Grecs à prendre leur retraite. Sa haine était farouche, imprévue, éternelle. (p188)

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Gloria était alors à la fois comblée et emplie de tristesse. De cette tristesse tranquille et fantomatique qui lui tenait compagnie depuis la disparition de son grand amour. Une tristesse habitable, confortable, sur mesure, qui était devenue une façon de vivre et d’élever ses filles le plus tendrement et le plus attentivement possible. (p79)

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Il faut dorénavant s’attacher aux choses minuscules, aux figures des lézardes sur le sol, à la tramontane qui fait ondoyer le faîte des arbres, aux carreaux froids et bleus de la cuisine, aux draps blancs en coton si usé qu’on croirait des ailes de libellule, aux ravines remplies de poussière derrière les meubles, au mouvement des nuages, au raffinement de cette tasse en porcelaine avec son ébréchure sur le bord, il faut s’attacher aux détails, parce que leur multitude, avec un peu de chance, fera apparaître un grand motif plein de sens. Et si cela ne se passe pas ainsi, si le motif cosmique reste incompréhensible, alors on demeurera délicatement et acrobatiquement penché sur la prolifération des détails, parce que, lorsqu’on a choisi le silence, on voit mieux, cela va sans dire, et on cesse d’accorder aux choses plus d’envergure et d’importance qu’elles n’en recèlent.

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Elle n'avait pas peur de la solitude. Elle la cultivait même avec un certain talent. Si elle ne s'aimait pas beaucoup, elle se préférait encore aux autres. Il n'est pas exclu qu'elle estimât que son goût pour la solitude fût une preuve de sa supériorité. Cette posture l'avait d'ailleurs entraînée à mettre au point tout un tas de façons de contrer les idées noires, les idées noires étant un inconvénient collatéral à l'isolement.

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Après cela elle avait constaté qu'elle pouvait vivre avec l'absence de son père comme si elle avait endossé chaque matin un châle transparent fait de son émotion, ou bien un habit qu'elle aurait été la seule à voir scintiller, un habit qui aurait été incroyablement léger mais solide, une cote de maille la plus fine qui l'aurait protégée comme une armure invisible.

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