Personne ne te croira
Auteur
- Danielle Scherer (Écrivain)
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Encore une fois un récit d’abus sexuels et de ses répercussions à court et à long terme.
Ici, les sévices sont pratiqués par un membre du clergé catholique, curé de la paroisse où habite la victime, violée depuis l’âge de 12 ans.
Ce qui m’a frappée dans ce livre est le fait que la victime se pose en plusieurs fois en bourreau, s’accusant du malheur du curé si elle le dénonce ou si elle se refuse à lui. Ce point de vue est évidemment le résultat de la manipulation habile effectuée sur elle par le prêtre.
Le silence et le manque de réaction d’autres membres de l’Eglise Catholique auxquels elle essaie de se confier ne font qu’accentuer son désarroi et le processus d’auto-accusation, qui la mènera vers une dépression sévère.
Le style est un peu enfantin à mon goût, mais souligne davantage la souffrance endurée par la victime et rend ce récit plus poignant.
Un live qui, certainement, ne témoigne que d’une infime partie de l’iceberg qui mine le monde ecclésiastique…
Puisse-t-il aider d’autres victimes de ces mêmes conditions à dénoncer les « brebis égarées »…
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Personne ne te croira
- France : 2012-01-11 - Poche (Français)
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Résumé
Ce récit à la première personne nous fait tout d’abord entrer dans la vie pathologique d’une famille très catholique, dans un petit village belge près de la frontière française, au tournant les années 1950-60. Les enfants y sont perpétuellement déconsidérés par une mère en grande difficulté psychique et la petite Danielle, qui en est très perturbée, ne trouve refuge qu’en son ami Jésus. Arrive dans la paroisse un nouveau prêtre qui apporte des nouveautés pastorales (chorale, cinéma, etc.) et auquel la gamine de douze ans ne peut que s’attacher. Mais cette « amitié » va vite tourner à l’abus psychologique et sexuel, qui va durer une dizaine d’années. Années de manipulation et d’horreur, d’autant que toutes les personnes « de confiance » auxquelles la jeune fille tente de parler dans l’Église refusent de l’entendre, en lui conseillant « d’oublier le passé ». Lorsqu’elle se voit brutalement refuser l’accès à la communauté religieuse dans laquelle elle voulait entrer, animée par une authentique vocation, la dépression devient dramatique. Seuls son mariage et sa fuite mettront fin au cauchemar
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