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Peter est un enfant parmi tant d'autres à Londres, pauvre et misérable. Il a cependant cette faculté de raconter des histoires à ses camarades, et parvient à apporter dans leur vie un peu de soleil et de rêve, où ils puisent la force de survivre. Pour cela, il s'invente une mère aimante et belle pour oublier la sienne qui, rongée par l'alcool, ne lui offre plus ni nourriture, ni amour.
Heureusement, Peter a fait la connaissance de Monsieur Kundal, un vieux docteur qui l'a pris en charge. Il lui offre à manger, mais s'occupe également de son éducation en lui apprenant à lire, écrire et compter mais aussi en offrant à son imaginaire les contes et légendes.
Un beau jour, il lui apprend qu'il a bien connu le père de Peter, et lui remet un livre sur la mythologie grecque lui ayant appartenu. C'est pour Peter le seul fragment d'un père disparu.
A l'issu d'une dispute particulièrement violente avec sa mère, au cours de laquelle il se défend pour la première fois, Peter court se réfugier dans le Vieux Port et entame la lecture du livre de son père. C'est alors que lui apparaît une étrange créature, une petite fée très agitée, qui lui demande de la suivre…
J'ai bien aimé cette BD de Peter Pan version adulte avec des passage limite a certain moment. Ça change du dessin animé. On aurait pas trouvé la scène où Spoiler(cliquez pour révéler)Peter doit baisser son pantalon pour une bouteille dans le dessin animé 🤣🤣
Dessin très réussi hâte de lire les prochains tomes.
Un Peter Pan pour adulte reprenant le conte original.
Une histoire dans un style sale, proche du gothique par certains aspects pour une narration parfaite nourrissant de personnages profondément humain.
À l'écriture très tragédie grecque par son verbe et certains aspects esthétiques. Une association très originale renforcé par le style singulier de Loisel.
L'obscurité du récit renforcé par son humour cynique presque absurde tant il est sombre. Une œuvre parfois extrêmement difficile à lire qui m'a demandé un temps de pause après chaque tome.
Il fallait oser s'attaquer à un mythe aussi puissant, Loisel s'y confronte avec intelligence et finesse, parvenant à rendre le conte encore plus cruel que l'original. Mais tous les thèmes y sont : la pauvreté, le refus de grandir, l'importance de l'imagination, le tout servi avec brio par le dessin cru mais si riche et si inventif d'un des plus grands auteurs de BD du début de ce siècle. Une réussite à la hauteur de la Quête de l'oiseau du temps ou du Magasin Général.
Des années que les Peter Pan de Loisel trainent sur mes étagères, des années que j'en repousse la lecture car je me les suis procurée plus pour lire un grand classique incontournable de la BD que par pur envie de le découvrir. Du coup je suis très contente de pouvoir en initier la lecture avec cette consigne car ça m'a permis de confirmer une chose que je préssentais: ce n'est pas vraiment pour moi.
Non pas que ce soit mal fait ou inintéressant. La facture particulière de Loisel est très bonne mais dans un style qu'il faut aimer. Ce n'est pas mon cas sur ces premier tomes. Et cette réécriture de Peter Pan est sombre, sinistre et parfois malaisante parce qu'elle lorgne du côté des blagues salasses tout en mettant en scène un gosse. Gros flop pour moi, ça a le don de me sortir de ma lecture.
Du coup, sur deux tomes d'avancée assez lente où on nous présente succintement le background familial du héros, son héritage paternel, son statut d'élu et les habitants du pays imaginaire, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
J'espère que les prochains tomes seront un peu plus conséquents de ce point de vue, car sur ces deux-là ça manquait, au point que je ne pouvais que me focaliser sur les deux gros points négatifs.
Une série sinistre dont j’attendais beaucoup, bien que j’ai mis longtemps avant de sauter le pas. Et si l’interprétation est originale, j’ai été déçu. Les dessins des personnages font ressortir le plus laid de cet univers, ce qui est cohérent, tout en contrastant d’ailleurs sur des décors poétiques. Mais ils m’ont rebuté, alors même que j’aime le style de Loisel. Quant à l’histoire, elle est sinistre et bien construite, assez passionnante, même, mais je ne pense pas que j’aurai envie de m’y replonger de si tôt.
En dépit de cet avis mitigé, c’est une excellente série de BD. Je pense qu’elle est pleine de qualité et que son appréciation dépend des goûts de chacun.
N'ayant découvert, pour l'instant, que le premier tome, il est un peu tôt pour donner un avis complet sur la BD.
C'est une réécriture de Peter Pan de James Matthew Barrie pour un lecteur adulte. Nous sommes loin de la féérie de Disney et même si le conte original est lui aussi cruel... Loisel prend des libertés (qui selon moi s'accordent bien avec l'état d'esprit de Peter Pan et ajoutent une nouvelle profondeur à l'oeuvre) pour le rendre plus sombre encore.
Loisel revisite l'histoire de Peter Pan, c'est un premier tome qui pose le décor et une partie de l'intrigue. Londres est sombre et glauque, Peter est un enfant qui survit.
Si je n'ai pas vraiment été séduite par les graphismes - j'admet qu'ils sont très détaillés et collent parfaitement à l'univers, c'est juste que ce n'est pas trop mon style -, j'ai toooootalement adhéré à l'histoire : enfin une histoire de Peter Pan loin du conte de fée qu'en a fait Disney, une histoire qui commence dans la misère fangeuse du Londres de la fin du XIXe siècle. La vie de Peter est rude, comme celle de tous les miséreux de son siècle. J'aime beaucoup ce qu'a fait Loisel de ces personnages qu'on croit tant connaître. C'est une vision sombre que je trouve ma foi beaucoup plus réaliste.
Je n'ai jamais été très fan de Peter Pan depuis petite. J'aime ce qu'il inspire, le message qu'il porte, mais typiquement, le Peter Pan de Disney me tapait sur le système et il en va (pour l'instant) de même avec le Peter Pan de Loisel.
J'aime pourtant le contexte dans lequel se place l'histoire : Londres à l'époque victorienne, c'est mon dada. Surtout dans les années "Jack l’Éventreur". Années sombres, du reste, qui illustrent très bien (malheureusement) ce que certains lecteurs ont considéré comme "choquant" ou "rude" dans cette BD. Surtout dans les quartiers pauvres (au pif, je taperai sur Whitechapel, tiens). Dans le genre, "Oliver Twist" n'est pas plus tendre.
Donc... à voir. Je prendrai le temps de lire le deuxième tome et j'aviserai à la fin de la lecture. Si l'originalité arrive (en tous cas, plus d'originalité que jusqu'à maintenant), peut-être irai-je jusqu'au bout de l'histoire.
Résumé
Londres - Hiver 1887
Peter est un enfant parmi tant d'autres à Londres, pauvre et misérable. Il a cependant cette faculté de raconter des histoires à ses camarades, et parvient à apporter dans leur vie un peu de soleil et de rêve, où ils puisent la force de survivre. Pour cela, il s'invente une mère aimante et belle pour oublier la sienne qui, rongée par l'alcool, ne lui offre plus ni nourriture, ni amour.
Heureusement, Peter a fait la connaissance de Monsieur Kundal, un vieux docteur qui l'a pris en charge. Il lui offre à manger, mais s'occupe également de son éducation en lui apprenant à lire, écrire et compter mais aussi en offrant à son imaginaire les contes et légendes.
Un beau jour, il lui apprend qu'il a bien connu le père de Peter, et lui remet un livre sur la mythologie grecque lui ayant appartenu. C'est pour Peter le seul fragment d'un père disparu.
A l'issu d'une dispute particulièrement violente avec sa mère, au cours de laquelle il se défend pour la première fois, Peter court se réfugier dans le Vieux Port et entame la lecture du livre de son père. C'est alors que lui apparaît une étrange créature, une petite fée très agitée, qui lui demande de la suivre…
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