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Dès les premières pages, l'auteure m'a captivée. Cette scène sur le toit est une excellente ouverture et donne tout de suite le ton de cette romance de la fin du 18ème siècle : de l'humour et des personnages hauts en couleur. J'ai beaucoup aimé le premier tome de cette nouvelle saga. L'intrigue m'a plu, les événements qui pimentent la relation entre Billie et George sont intéressants et la galerie des protagonistes est plaisante à suivre.
Les deux personnages principaux nous offrent des joutes verbales délicieuses agrémentées de répliques piquantes bien senties. J'ai souvent souri à la lecture de ce roman ! J'ai aimé presque toutes les scènes où ils se retrouvent ensemble, mais certaines sont plus piquantes que d'autres. Je pense surtout à la partie de Pall Mall, où l'on suit avec délices les échanges entre Billie et George, mais également ceux entre Billie et Andrew qui sont les meilleurs amis du monde. Ces deux là ne cessent de se taquiner, leur relation fraternelle est vraiment chouette. J'espère qu'on retrouvera souvent le duo Billie/Andrew dans les prochains tomes de la saga.
J'ai adoré les relations qu'entretiennent les personnages, mais je les ai également beaucoup appréciés individuellement.
Billie est une jeune femme de 23 ans peu commune pour son époque. Elle est courageuse, déterminée et débrouillarde. En effet, elle aime porter des pantalons, dire ce qu'elle pense et aide son père à gérer son domaine étant donné que son frère et héritier de Aubrey Hall n'a que 15 ans. Billie est plutôt du genre sûre d'elle, mais peu à peu cette confiance en elle va se craqueler face à ses sentiments naissants pour George.
Quant à George Rokesby, il est âgé de 27 ans et est l'aîné de la fratrie. Il n'a pas pu s'engager dans l'armée comme ses deux frères, étant donné qu'il est l'héritier du titre de duc et du domaine de Crake House. C'est un vrai problème pour George, qui ne se sent pas vraiment à sa place. Au contact de Billie il va peu à peu prendre conscience que son rôle est important pour sa famille, quand bien même il n'est pas au front, ou en première ligne pour représenter et défendre sa patrie.
Pour conclure, Julia Quinn m'a convaincue avec le premier tome de cette nouvelle saga. J'ai adoré les personnages principaux et j'ai eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture. L'humour est omniprésent et l'intrigue m'a beaucoup plu. Vivement la lecture du deuxième opus !
Au niveau des personnages secondaires, après le trio formé par Chloé, Tara et Maddie dans les trois premiers tomes, nous assistons à la naissance d'un nouveau trio avec Mallory, Amy et Grace. Je dois dire que je préfère cette nouvelle équipe, “ les accros au chocolat ”. Il n'y a pas d'animosité entre elles et elles sont vraiment drôles.
« Lucky Harbor, tome 4 : Passionnément » est un roman plein d'humour. En effet, le duo formé par Mallory et Ty est plaisant à suivre, notamment parce qu'ils ont chacun beaucoup de répartie et nous offrent des scènes cocasses et des joutes verbales très drôles.
Mallory est infirmière aux urgences. Elle est compatissante, drôle, chaleureuse, attentionnée et elle a du cran. J'ai adoré ce personnage, c'est une jeune femme qu'on adorerait tous avoir pour amie.
Quant à Ty, sur le papier, il a vraiment tout pour plaire. C'est un bel homme, qui a l'air gentil même s'il est distant avec le monde, débrouillard et surtout mystérieux. Malgré lui, il fait tourner en bourrique les habitants de Lucky Harbor qui le surnomment “ beau gosse ” et qui veulent en savoir plus sur lui et sont à l'affût de la moindre information. C'est un ancien secouriste des forces spéciales de la marine et suite à une blessure, il est en ville depuis 6 mois pour sa convalescence.
J'aime beaucoup les habitants de Lucky Harbor, qui forment notre galerie de personnages secondaires. Nous les croisons de temps en temps, sans vraiment apprendre à les connaître mais il se dégage tout de même une atmosphère chaleureuse comme je les aime grâce à ces personnages.
En conclusion, ce quatrième tome de la saga « Lucky Harbor » ne fait certes pas partie de mes préféré, mais j'ai tout de même passé un bon moment. Le duo formé par Mallory et Ty m'a beaucoup fait sourire et ils m'ont attendrie tous les deux. Toutefois, à mon sens, l'intrigue souffre de certaines longueurs, ce qui m'a empêché de pleinement apprécier ce quatrième opus.
Je précise que vous pouvez lire ce quatrième tome sans avoir lu les trois premiers, car c'est un arc narratif totalement différent.
L'intrigue de ce roman est, au départ, très bonne et prometteuse. Le récit devient soporifique, je me suis vraiment ennuyée une bonne partie de ma lecture. Pourtant, le cadre avait tout pour me plaire : une enquête de bijoux volés, une intrigue où l'héroïne se retrouve à devoir jouer un double jeu, ainsi qu'une romance particulière car le duo Victor/Isabella se connaît déjà.
Habituellement, j'aime beaucoup les romances lorsque les couples ont déjà vécu une histoire, qu'ils se retrouvent séparés pour X raison, et qui finissent par se redécouvrir. Généralement, c'est plus intense, plus crédible, les sentiments sont amplifiés... Malheureusement, je n'ai rien ressenti de tout cela avec Isabella et Victor. Ce qui pose problème, étant donné que l'intrigue concernant l'enquête n'est pas aussi palpitante qu'espéré, et que l'auteur se concentre sur sa romance.
L'enquête de Victor est assez vite écourtée, tout comme le mystère qui entoure nos deux personnages. Leurs secrets nous sont rapidement révélés, si bien que l'on fini par s'ennuyer, étant donné que l'on n'a rien à découvrir.
Isabella est une jeune femme courageuse, déterminée et débrouillarde. L'auteure m'a touchée avec l'histoire personnelle de son héroïne. Isabella aime toujours Victor, ça se sent, et elle lui ouvre de nouveau peu à peu son coeur, malgré elle. Même si leur romance ne m'a pas transportée, j'ai quand même posé un regard attendri sur ces deux personnages.
L'histoire personnelle de Victor a été abordée dans le premier tome et je l'avais adorée. J'étais impatiente de le retrouver dans sa propre intrigue, et j'avoue être un peu déçue. Je l'imaginais autrement. Je l'ai trouvé assez effacé comme homme. Ce qui fait que, malgré sa tendresse évidente pour Isabella, je n'ai pas été spécialement charmée par son caractère.
En conclusion, « Quand la passion l'emporte » n'a pas su totalement me séduire. L'intrigue est très bonne au départ, mais je trouve qu'elle finit par s'essoufler et c'est dommage. Toutefois, je ne vais pas rester sur cette impression et je vais lire la suite, que j'ai déjà en ma possession. Dans le prochain tome j'espère retrouver une histoire avec un peu plus de panache (comme dans le premier tome).
Le thème du deuil est, selon moi, très bien abordé. C'est triste car grâce à la plume de l'auteur on ressent tout le désarroi de son personnage, mais pas au point de se sentir désespéré. Dans son attitude et ses réflexions, Arthur apporte une vraie fraîcheur, et Phaedra Patrick nous offre un roman porteur d'espoir.
De plus, le thème du deuil n'est pas le thème central du récit. Nous suivons avant tout Arthur dans sa enquête et sa soif de vérité. C'est toute une aventure que vit notre personnage, pour notre plus grand plaisir. Certains passages sont abracadabrandestes, mais au fond, ce n'est pas grave. Cela nous fait sourire et nous permet d'avoir des scènes vraiment drôles.
Quelque part, Arthur et son histoire m'ont fait pensé au film d'animation Disney « Là-haut » avec Monsieur Friedricksen.
Les protagonistes de ce roman sont tous très attachants. Cela vient de leur passé et leurs histoires personnelles, mais pas seulement.
S'il était de mon âge, je pourrais dire que je suis tombée amoureuse du personnage d'Arthur. C'est un vieil homme diablement touchant. On le voit évoluer sous nos yeux, passant par des moments de doute, de désespoir, de bonheur, d'interrogation. Arthur apprend qu'il peut être heureux sans Miriam, même si cela ne sera jamais parfait étant donné qu'elle est l'amour de sa vie.
On apprend à connaître Miriam à travers les yeux d'Arthur et tous les personnages du passé de sa femme qu'il rencontre. Cela a été un peu compliqué pour moi de m'attacher à elle, j'ignore si c'est parce qu'elle est un personnage à la fois absent physiquement et omniprésent dans l'esprit des protagonistes de l'histoire.
Quant à Bernadette, la voisine d'Arthur, c'est une femme douce et gentille. Elle est envahissante mais elle a vraiment le coeur sur la main. Bernadette fait preuve d'une grande patience et de compréhension envers Arthur. J'ai également bien aimé son fils, qu'on ne voit certes pas beaucoup mais qui nous offre quelques scènes cocasses en compagnie d'Arthur.
Je n'ai pas envie de vous en dire trop sur les personnages, sur leurs histoires personnelles ou sur l'aventure d'Arthur. Je pense que c'est vraiment quelque chose qu'il faut découvrir soi même.
En conclusion, avec « Les fabuleuses tribulations d’Arthur Pepper » Phaedra Patrick nous offre une histoire émouvante. Arthur est un vieil homme triste qui va découvrir le passé de sa femme Miriam, mais aussi le fait qu'il doit apprendre à vivre et à être heureux sans elle à ses côtés. Quelque part, « Les fabuleuses tribulations d’Arthur Pepper » est un roman feel-good.
Nous suivons donc l'histoire de trois femmes, juste au moment où l'Allemagne envahit la Pologne. Le récit s'étend, pour certaines, jusqu'à plusieurs années après la seconde guerre mondiale. Nous faisons la connaissance de Caroline, qui est responsable de l'aide aux familles pour le consulat de France à New York. De Herta, une femme médecin allemande à l'idéologie inquiétante. Et Kasia, une jeune fille vivant en Pologne et qui va se retrouver déportée dans le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück.
Comme je le disais plus haut, l'auteure a un don pour manier les mots. C'est son premier roman et je lui ai trouvé le talent digne d'une romancière ayant publié des dizaines d'ouvrages, à l'image de Lucina Riley (qui, certes, écrit dans un registre "plus léger"). Ses descriptions font que l'on se croit aux côtés des personnages; que ce soit aux Etats-Unis avec Caroline, en Allemagne avec Herta ou aux côtés de Kasia. L'alternances des points de vue nous pousse à vouloir tourner les pages pour savoir ce qui va arriver aux héroïnes du roman, c'est vraiment très addictif.
Après les deux cents premières pages, le roman prend un certain tournant. A tel point que j'ai failli stopper ma lecture, trop sensibilisée par les faits qui se déroulent dans le roman. Toutefois, j'ai voulu continuer ma lecture, par respect envers ces femmes qui ont vécu ces choses horribles, envers les personnes qui les ont aidées, envers ces gens qui ont souffert durant cette période sombre de l'histoire, et par extension, envers toutes ces pauvres personnes qui sont mortes.
Je me suis attachée à Caroline, Kasia, Zuzanna, et bien d'autres. Ces femmes m'ont touchée, elles m'ont émues. Je suis ravie d'avoir lu leurs histoires. Caroline est une femme avec le coeur sur la main. Certains aspects de sa vie privée ont été inventés, comme nous l'explique l'auteure à la fin de son livre, mais je pense qu'elle a très bien cerné la personnalité de cette femme et nous l'a magnifiquement retranscrite dans son récit.
Comme je le disais juste au dessus, Kasia et ses proches m'ont profondément émues. Elles traversent tant d'épreuves terribles, j'étais ravie d'en voir quelques unes s'en sortir, même si ce qu'elles ont vécu laissent forcément des séquelles physiques et morales. Elles définissent les notions même de courage, de dévouement, de pardon...
J'ai haït Herta de toutes mes forces, et pourtant, Martha Hall Kelly n'en a pas fait une caricature. Herta m'a inspirée un dégoût profond, mais j'étais en même temps ravie que l'auteure ne choisisse pas de la diaboliser. Elle ne l'excuse pas, mais ne l'a pas rendue inhumaine non plus (même si ses idées le sont). A mon sens, Martha Hall Kelly n'est pas tombée dans la facilité, et elle a traité la construction de ce personnage intelligemment.
Ce roman a été également pour moi l'occasion d'apprendre pas mal de choses. Je savais qu'il y avait eu des expériences faites sur certaines prisionniers des Nazis, mais j'ignorais quoi exactement. Je ne suis pas allée voir les photos des "lapins de Ravensbrück" sur internet car j'ai eu peur de ne le pas le supporter, mais j'ai été voir les visages des soeurs qui ont inpiré les personnages de l'auteur.
Dans les manuels d'histoires et les cours au lycée, on nous apprend surtout que les Etats-Unis nous ont tous sauvés, et que les allemands étaient tous mauvais (je schématise, mais c'est ça). Mais on oublie de nous dire que les Etats-Unis ont tout fait pour repousser le moment d'entrer en guerre, qu'ils ont refusé des milliers de réfugiés, et des milliers d'enfants, renvoyant leurs bâteaux à une mort certaine. On oublie aussi de vouloir nous faire réfléchir sur le nazisme et ce que cette guerre impliquait pour les Allemands.
En conclusion, « Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux » est un roman terriblement bouleversant et percutant, qui laissera à coup sûr une marque indélébile dans mon esprit. Je respecte énormément le travail qu'a fait l'auteure pour nous livrer ce récit. Au delà de l'aspect historique du roman, l'auteure nous offre également une fresque de personnages principaux et secondaires très touchante et très bien travaillée.
Nous suivons donc Auggie dans cette aventure, à la fois terrifiante et merveilleuse. J'ai eu la gorge serrée pratiquement à chaque chapitre de ce roman. L'auteur nous offre une histoire magnifique portée par des personnages qui le sont tout autant.
Certaines scènes m'ont brisé le coeur. Les enfants peuvent se montrer vraiment cruels et cons, mais les adultes aussi et ils n'ont, à mon sens, aucune excuse. L'histoire d'Auggie m'a certes fait pleurer mais elle m'a également donnée le sourire, notamment grâce à ses superbes personnages et de beaux moments (don la fin fait partie même si elle fait un peu " bisounours").
Nous suivons l'intrigue du point de vue d'August, mais également celui de sa soeur Olivia, le petit ami de celle-ci et ses nouveaux amis au collège. Cette fresque de protagonistes nous permet de voir comment August est perçu par ses proches, de voir à quel point il illumine leur vie et à quel point il est aimé.
Auggie est un personnage adorable que j'ai adoré. Il a beaucoup d'amour et fait parfois preuve d'auto dérision, quitte à mettre certains mal à l'aise, ce qui m'a amenée à sourire un bon nombre de fois. August est donc drôle, mais aussi intelligent, attendrissant, brave, et terriblement attachant.
C'est un livre que l'on devrait faire lire à tous les collégiens pour aborder des thèmes forts et les faire réfléchir sur : le harcèlement, le handicap, la différence, l'amour, l'amitié, le pardon, le partage...
Les chapitres alternent entre ce qui se passe devant les caméras (avec nos 12 participants) et ce qui se passe hors champs, avec les différentes intrigues qui se greffent ensemble.
Par contre, j'ai été frustrée de ne pas avoir le point de vue des garçons. C'est vraiment LE truc qui m'a manquée tout au long du roman.
Sinon, le récit est addictif jusqu'au bout, jusqu'au final très frustrant que nous propose Victor Dixen.
Au départ, j'ai eu un peu de mal avec les personnages, qui sont trop caricaturaux. De plus, l'aspect "Bachelor" de l'intrigue ne m'a pas vraiment plu. En fait, je trouve certaines réactions des participants vraiment puériles, mais je leur pardonne, ils n'ont que 18 ans... J'ai pourtant fini par avoir envie de les connaître, même si ce n'était pas gagné au départ.
En conclusion, contre toute attente, j'ai vraiment passé un bon moment. J'ai déjà la suite dans ma PAL et je pense qu'elle ne va pas y rester très longtemps ;)
Nous suivons Bruno, neuf ans, qui doit quitter sa maison de Berlin avec sa mère, sa soeur, et son père qui travaille pour le "Fourreur". Ils déménagent à "Hoche Vite", où leur maison est plutôt agréable, mais de l'autre côté de la clôture, Bruno se rend compte que l'atmosphère est sinistre. Il se pose des questions, mais n'a aucune réponse. Il décide donc d'aller se promener le long de cette clôture et c'est là qu'il fait la connaissance de Schmuel, qui a son âge, mais il est toujours triste, sale et affamé.
Bien que l'horreur ne nous soit pas décrite directement, nous en tant qu'adulte-lecteur, nous savons ce qui s'est passé durant cette période. J'ai été très touchée non seulement par les personnages, mais également par rapport à la singularité du traitement de l'histoire. C'est une période sombre de l'humanité et je me demande toujours comment des êtres humains ont pu faire ça à d'autres :(
On peut regretter la naïveté un peu trop forte de Bruno, ou le fait que l'histoire ne soit pas hyper approfondie. Toutefois, il faut garder à l'esprit que c'est un roman pour les très jeunes lecteurs, à partir de 9 ans.
Le seul petit bémol que je peux souligner est la vulgarité lors des scènes charnelles. Cela ne correspond pas du tout à l'ambiance romantique du récit et c'est vraiment dommage. À mon sens, ça gâche un peu le truc sur le moment.
Les héros de ce roman sont tous les deux très attachants. Cela vient du fait de leur passé, mais pas seulement.
Bree est une jeune femme douce et gentille qui a beaucoup souffert. Elle fait preuve d'une grande patience et de compréhension face à Archer. On sent qu'elle a le coeur sur la main. Bree est une femme que j'adorerais avoir pour amie.
Quant à Archer, je suis tombée amoureuse de ce personnage. Lui aussi a eu son lot de souffrance et il est persuadé qu'il ne sera jamais heureux. Il a également un côté enfantin et doux diablement touchants. Certaines scènes m'ont brisé le coeur !
Je n'ai pas envie de vous en dire plus sur les personnages et sur leurs histoires personnelles. C'est vraiment quelque chose qu'il faut découvrir soi même. La seule chose que je peux vous dire de plus, c'est que même si c'est dramatique, l'auteur a réussi à ne pas tomber dans le "over drama". Mia Sheridan nous touche en utilisant les mots qu'il faut, et sans avoir besoin de surenchère dans les événements. L'auteur nous offre une magnifique histoire d'amour, de tolérance, de reconstruction.
En conclusion, "Archer's voice" est un roman new adult qui promet d'être émouvant dès les premiers chapitres, et il tient toutes ses promesses. L'histoire est magnifique, portée par des personnages sublimes aux blessures émotionnelles multiples et profondes. J'ai été totalement happée par le récit etje n'ai pas vu les pages défiler. Amoureux des belles romances teintées d'un peu de drame et pleines d'émotions, je ne peux que vous conseiller cette lecture !
Ben et Fallon craquent tout de suite l'un pour l'autre, mais une histoire entre eux est impossible. En effet, Fallon part le lendemain pour New York, à l'autre bout du pays. Ben la persuade de se revoir une fois par an, à chaque 9 novembre. Ils se mettent d'accord pour qu'entre chaque rendez vous, ils ne se doivent rien, ne pourront pas se contacter, et devront continuer à vivre leurs vies. Nous suivons donc l'histoire de Ben et Fallon, au rythme de ces rendez vous annuels déchirants.
Comme dans chaque roman de Colleen Hoover, l'auteur nous offre les points de vue de ses deux héros. La narration alternée est un procédé que j'adore, surtout en romance. Cette méthode permet de saisir toutes les émotions des personnages et également d'appréhender leur personnalité.
Le fait que nous suivons les protagonistes sur plusieurs années nous permet aussi de les voir grandir et évoluer.
L'histoire de Ben et Fallon m'a passionnée. J'ai lu le livre en très peu de temps, avide de savoir ce qui allait se passer à chaque fin de chapitre. Ce sont deux personnages qui ont été abîmés par la vie, mais ils tentent de se reconstruire et trouvent dans leur relation la force dont ils ont besoin.
Fallon est une jeune fille courageuse qui se transforme en jeune femme forte et déterminée au fil des années. Elle m'a beaucoup émue, et ce à plusieurs reprises.
Quant à Ben, c'est un jeune homme doux, drôle et qui a encaissé son lot d'épreuves. Son histoire personnelle m'a fait beaucoup de peine, mais je ne peux pas vous dire plus sous peine de vous spoiler.
Ensemble, Ben et Fallon forment un bon duo. Il y a une réelle alchimie entre eux, même si celle-ci est parfois mise à mal par les différents problèmes qu'ils rencontrent.
Pour conclure, en règle générale, j'aime beaucoup les romans de l'auteur, et celui-ci ne fait pas exception. J'ai eu un vrai petit coup de coeur pour "November 9". Colleen Hoover m'a touchée avec son histoire, ses héros attachants et leur relation à la fois belle et tragique.
« Aux livres exquis » est un roman feel-good vraiment agréable. J'ai passé un bon moment en compagnie de Chloé et ses acolytes. Des thèmes intéressants sont abordés et les personnages sont vraiment plaisants. Même les plus "cons" se révèlent attachants lorsque leur passé nous est révélé.
La plume de Fanny Vandermeersch est très agréable et le pages défilent très vite grâce à la fluidité de l'écriture de l'auteure.
Toutefois, ce roman est, selon moi, bien trop "superficiel" sur plusieurs aspects (le mot est fort, mais je n'en ai pas trouvé d'autre). L'intrigue est certes intéressante, mais trop prévisible et manque de développement par moments. Si bien que, concernant les relations entre les personnages, tout va trop vite. Ils s'aiment trop vite et trop fort, que ce soit en amitié ou en amour, sans que l'on comprenne comment ils en sont arrivés là. Le café littéraire est lui aussi sous développé, pourtant c'est une idée vraiment chouette et que j'ai adorée.
L'aspect "superficiel" du roman était inévitable vu le nombre de pages. C'est bien entendu mieux qu'une nouvelle (où rien n'est développé la plupart du temps) mais pas aussi bien qu'un long roman. J'ai bien conscience que c'est une observation toute personnelle. C'est avant tout un avis par rapport à tous les livres que j'ai pu lire, et ce dans tous les formats : romans pavés de + de 1000 pages, romans moyens avoisinant les 300/400 pages, les nouvelles très courtes ou un peu plus longues... Pour moi, dans un roman court de moins de 200 pages, on ne peut pas développer une intrigue et ses personnages et leurs relations. Il y a forcément un côté qui pêche (un même plusieurs).
En conclusion, « Aux livres exquis » est un roman feel-good mais qui, pour moi, reste trop en surface des choses. Même si Fanny Vandermeersch ne m'a pas conquise à 100% avec ce roman, elle m'a charmée avec sa plume. Je lirais très volontiers ses prochains ouvrages.
J'avais beaucoup aimé le premier tome « Au risque du plaisir », mais le second opus de la saga, « Pour un simple baiser », m'avait un peu déçue. Ne voulant pas rester sur un avis mitigé, j'ai voulu tenter le coup avec le troisième tome « Rosalind, femme de passion » . Malheureusement, cela n'a pas été concluant.
Chase est envoyé à Londres par sa famille afin de vérifier si un cousin lointain peut devenir pasteur de Pennyroyal Green. C'est alors qu'un messager lui donne une note, lui donnant rendez-vous dans le Montmorency Museum. Chase s'y rend et y découvre Rosalind March, veuve du Colonel March, son ancien ami. La jeune femme lui demande de l'aide pour retrouver sa soeur qui a été accusée de vol, enfermée à la prison de Newgate, et qui a disparu depuis plusieurs jours. Chase veut d'abord refuser, mais il fini par accepter.
L'intrigue de ce roman est, au départ, très bonne. Je m'attendais à une histoire palpitante et une enquête prenante. Malheureusement, si les idées sont bonnes, le tout est vraiment mal fait. Le récit devient soporifique, je me suis vraiment ennuyée.
De plus, j'ai trouvé que les nombreux flashbacks sont assez mal gérés et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Par conséquent, le récit est alourdit et cela rend la lecture beaucoup moins fluide. Il en va de même avec les scènes osées, qui surviennent vraiment n'importe quand entre nos deux héros. J'ai eu l'impression que l'auteur ne savait pas où les mettre dans son intrigue, et que du coup, elle les avait posées au hasard dans les chapitres.
Individuellement, les personnages sont plutôt intéressants au départ. Toutefois, comme l'histoire, ils ont fini par me lasser. Leur relation est, à mon sens, sous exploitée. J'ai également ressenti la même chose pour leur relation avec Liam, où il y avait matière à faire quelque chose de très très émouvant.
Chase est est un vétéran de la guerre, j'ai aimé son côté patriote et l'ensemble de sa personnalité. En revanche j'ai beaucoup moins accroché avec Rosalind que j'ai trouvée fade.
Pour conclure, après deux déceptions, je pense arrêter là avec cette série. « Rosalind, femme de passion » est un troisième tome qui contient de bonnes idées et une intrigue prometteuse, mais j'ai fini par terriblement m'ennuyer.
Une fois de plus, Cathy Cassidy nous offre un roman avec une héroïne touchante, qui mûrit et trouve sa voie (même si ce n'est pas un chemin facile). Le tout est mené d'une plume accessible et agréable à lire. Les pages ont défilé très vite, à tel point que je l'ai lu d'une seule traite.
Scarlette, douze ans, vit avec sa mère à Londres depuis que son père les a quittées. Il vit désormais en Irlande avec sa nouvelle compagne. Depuis le divorce de ses parents, Scarlette enchaîne les bêtises et les renvois. Sa mère ne trouve plus de solution et décide de l'envoyer vivre chez son père en Irlande.
Au départ, j'ai eu un petit peu de mal avec le personnage de Scarlett. On découvre une jeune fille égoïste, en colère, sans cesse dans le conflit et qui, clairement, n'a pas envie de s'en sortir. Toutefois, j'ai fini par m'attacher à Scarlett. C'est une petite fille dont les rêves ont été brisés lorsque ses parents ont divorcé. Je trouve qu'au final, ils ont mal géré la chose, en lui enlevant beaucoup de choses. Ils ne s'en sont pas rendus compte et au final, je pense que c'est le cas de beaucoup de divorce. C'est un moment douloureux pour tous, pas seulement pour le couple, et il faut arriver à composer avec toutes les nouvelles variables de la vie. Malheureusement, Scarlett a très mal vécu tout cela et depuis presque deux ans c'est la descente aux enfers pour elle.
Il y a deux petits "reproches" que je peux faire. Le premier, c'est le déclic de Scarlett qui est trop soudain à mon goût. Toutefois, je pense que c'est dû au fait que je suis une lectrice adulte. Je suis certaine que les jeunes lectrices ne seront pas spécialement perturbée par ce revirement un peu trop rapide dans la psychologie du personnage principal.
Le deuxième, c'est le fait que Scarlette se conduit et réfléchit davantage comme une jeune fille de 15/16 ans, plutôt que comme une pré-adolescente de 12 ans. Parfois, cela m'a un peu dérangée.
Pour conclure, j'ai passé un bon moment avec ce nouveau roman de Cathy Cassidy. C'est un chouette livre que je conseille aux jeunes lectrices encore au collège. Je dirais aux alentours de 11/13 ans. Je pense qu'elles pourront aisément s'identifier à Scarlett, même si elles n'ont pas la même vie ni les mêmes soucis (il faut avouer que chez Scarlett, c'est assez rock'n'roll !).
Le récit alterne selon les deux points de vue de nos héros, et on navigue entre le présent et les flash-back. La structure du récit peut paraître frustrante, mais pourtant pas du tout ! C'est un vrai plaisir de suivre d'un côté Sacha, de l'autre Charlie, cela permet de découvrir leurs sentiments. Il en va de même pour le récit alternant entre le "présent" (en 2002) et le passé, c'est un procédé que j'adore, qui permet de mieux comprendre les héros.
J'ai adoré cette histoire ! L'amour a certes sa place (on s'en doute dès qu'on lit le résumé) mais celui-ci prend racine dans un profonde amitié. Charlie et Sacha ont une relation particulière, fusionnelle, sincère, avec ses hauts et ses bas. J'ai aimé le fait que tout ne soit pas parfait, cela leur donne une dimension encore plus réelle, encore plus crédible. Nos héros sont touchants, attachants, et j'ai adoré les suivre. D'ailleurs, la fin m'a laissée complètement sur ma faim !
En conclusion, « Même pas peur » a été une très bonne découverte. L'auteur nous offre une belle histoire pleine d'émotions, avec des personnages très touchants. Le tome 2 intitulé « Te respirer » sera disponible dès le mois de mars 2017.
http://lectures-petit-lips.blogspot.fr/2017/01/meme-pas-peur.html
La première moitié du récit est assez longue. On se retrouve un peu en huis-clos avec le personnage de Taylor qui broie du noir, et une famille pas du tout unie qui ne partage pas ses émotions. Chacun fait sa vie de son côté, cela m'a vraiment fait bizarre. De plus, on ne sait pas ce qui s'est passé il y a cinq ans, ni pourquoi elle a coupé les ponts avec ses deux amis Henry et Lucy. C'est frustrant !
Ensuite, dans la deuxième partie du roman, on entre dans le vif du sujet. Les flashbacks deviennent plus précis du ce qui est arrivé il y a quelques années, la famille de Taylor commence à évoluer, et notre héroïne a enfin plus d'interaction avec Henry et Lucy.
La relation compliquée entre Taylor et ses amis se met en place tout doucement, alors que tout est clair dans leurs coeurs, on le sent. On a envie de les voir se pardonner et de tourner la page. On se demande ce qui a pu arriver de si terrible. Une fois le fameux "secret" révélé, j'avoue avoir pensé que c'était tout de même une broutille qui aurait pu être réglée bien plus tôt si Taylor n'avait pas fui le problème, une fois de plus.
La relation entre Taylor et sa famille, surtout avec son père, est vraiment très touchante. Et pourtant, le récit ne se veut pas larmoyant ni plaintif. C'est bouleversant parfois (j'en ai même versé ma larmichette) mais ce n'est jamais déprimant. L'auteur a su insuffler un côté magique à cette histoire, une petite portion d'espoir et de force. J'ai beaucoup aimé cet aspect-ci du roman, qui est, je trouve, très bien traité. J'ai bien ressenti toutes les émotions que l'auteur a voulu nous transmettre.
« L'été des secondes chances » a été une très bonne surprise. C'est une belle histoire sur l'amour, l'amitié, la maladie, le deuil... Je m'attendais à une lecture légère pour l'été mais le roman est bien plus profond qu'il y paraît au premier abord.
Malgré le thème pas joyeux du tout (la perte de l'être aimé et la perte d'un enfant) auquel je suis extrêmement sensible (mes enfants et mon mari sont ma meute, nous sommes très fusionnels) à aucun moment l'auteur tombe dans le dramatique/déprimant.
Le roman comporte certes des scènes très tristes, mais également des scènes hyper drôles (spoilers, pour ceux qui l'on lu :
L'histoire m'a beaucoup touchée. Ce n'est pas seulement une histoire d'amour, c'est également un roman sur l'acceptation de la perte de l'être aimé, l'évolution du deuil, la reconstruction, l'amitié, les relations familiales...
La narration alternée permet de saisir toutes les émotions des personnages et également d'appréhender leur personnalité. J'ai tout de suite aimé Elizabeth mais cela a été plus dur avec Tristan. Heureusement qu'on a son point de vue dans le roman, car ainsi, on saisi toutes les nuances de son personnage et on arrive à excuser son comportement de connard au début du livre (oui, je suis un peu vulgaire, mais c'est vrai, lol).
Le récit est entrecoupé de flashbacks qui nous permettent également de comprendre la situation des deux personnages, de se rendre compte de l'horreur qu'ils ont vécu et du chemin qu'ils vont parcourir entre ces moments difficiles, ce qu'ils vivent actuellement et comment ils vont guérir ensemble.
En conclusion, comme je le disais plus haut, « The air he breathes » a été un véritable coup de coeur. L'auteur nous offre une histoire riche en émotions. Elle nous parle d'amour et de pardon tout en y intégrant une dose d'humour pour alléger les choses.
De nouveaux personnages font leur apparition, et j'ai complètement craqué pour eux. L'histoire personnelle de Leï est très touchante, tandis que Khépri a été une bouffée d'air frais et d'humour. Je ne veux pas en dire plus pour ne pas gâcher la surprise, mais j'espère les retrouver dans le prochain tome.
La mythologie égyptienne et fantastique mise en place par l'auteur prend encore plus d'ampleur et devient encore plus "palpable". Ils deviennent de réels personnages au sein de l'intrigue (pas seulement Seth) et j'ai trouvé ça vraiment chouette. Je suis certaine que l'auteur nous réserve de grandes surprises de ce côté là pour son prochain tome.
Les personnages "manquants" que l'on a l'habitude de voir ne m'ont pas manquée. Pourtant, je les adore, même ceux qui ont un caractère que je n'aime pas toujours. Toutefois, je pense que l'auteur a totalement réussi à nous envoûter pour nous emmener là où elle voulait, sans nous faire ressentir le manque de ces fameux personnages principaux (je ne vous en dis pas plus !).
Comme toujours, je voue un culte à Kyle. J'aime tout chez ce personnage, c'est fou ! J'aime de plus en plus Anya qui, sans perdre de son caractère, change un peu dans ce quatrième opus. Elle baisse un peu la garde, se dévoile, pour notre plus grand bonheur (et celui de Kyle j'en suis sûre). En revanche, elle ne laisse pas les dieux égyptiens l'intimider et elle est plus déterminée que jamais à mettre Seth hors d'état de nuire. Son côté battante est toujours là !
Bref, une fois de plus, c'est un coup de coeur !
(Par contre, c'est quoi cette fin sadique ? Je veux la suite !)
« Le choix » nous offre une très bonne intrigue, qui prend un autre tournant. L'histoire et l'univers prennent de la consistance et de la maturité. Si dans « La fuite » on est plus dans la découverte, là on est dans la planification, la rébellion, les complots... et c'est génial ! Certes, le tout est plutôt cousu de fil blanc, sans véritable surprise, mais cela ne m'a pas réellement gênée. J'ai beaucoup aimé suivre Eve au fil des évènements.
Les personnages secondaires du premier tome sont assez "absents" de ce récit. Ils partagent quelques moments de la vie d'Eve, et sont au coeur de l'intrigue pour certains, mais ils ne portent pas le récit. D'habitude, cela me gêne, et pourtant cela n'a pas été le cas ici. Certes, j'aurais aimé voir davantage Daren par exemple, mais je trouve que l'auteur a bien sur porter son héroïne et équilibrer son récit au niveau des personnages secondaires.
Fin des spoilers éventuels.
Dans le premier tome, Eve était le genre d'héroïne qui faisait grincer des dents. Elle n'est pas parfaite dans ce deuxième tome, mais on voit très bien qu'elle a beaucoup évolué, beaucoup grandi. Eve fait enfin face à la réalité, et même si elle fait encore des erreurs (surtout quand elle se laisse guider par son coeur), je l'ai beaucoup appréciée, j'ai appris à l'aimer. Eve devient vraiment attachante et prend de l'assurance !
Du côté de l'écriture, c'est toujours aussi fluide et les pages défilent assez vite. Le seul bémol, pour moi, ce sont les dialogues intégrés à la narration. Il y a certes des guillemets, mais je suis une fan des alinéa, des retours à la ligne ou des tirets, pour savoir qui parle sans avoir à réfléchir ou à analyser qui le fait. C'est assez perturbant de devoir relire un paragraphe quand plusieurs personnages parlent, parce que l'on n'a pas saisi qui le fait et à quel moment.
Pour conclure, j'ai beaucoup aimé « La vie rêvée d'Eve, tome 2 : Le choix » même si ce deuxième tome est différent du premier (que j'avais aimé lui aussi). Le changement de décor est rafraîchissant, on découvre une héroïne grandie, et la fin laisse présager un troisième tome en apothéose.
Alors qu'elle est en chasse, elle se fait capturer par un vampire, Bones, bien plus malin que les autres. Lorsqu'il découvre sa nature extraordinaire, il lui impose une association : il l'aidera pour trouver son père, mais en échange elle devra tuer les vampires qu'il choisit.
Nous allons donc suivre Cat dans cette folle aventure avec Bones. Les débuts seront difficiles, la confiance sera inexistante. L'entraînement que Bones la forcera à suivre sera des plus éprouvant.
Cat tire de sérieux avantages de sa double nature : sa force, sa résistance au pouvoir de suggestion des vampires. Sans oublier que du fait de son côté humain, elle paraît "inoffensive" pour les vampires qui ne voient en elle qu'un met appétissant.
Notre duo va s'attirer de gros ennuis en s'attaquant à un vampire puissant et qui a des ressources. Leur traque au vampire va se corser au fil des missions, au fil des pages...
Concernant les personnages, je suis totalement séduite. Cat est une jeune femme qui vit pour la vengeance de sa mère, et qui n'a pas eu une enfance des plus faciles. C'est une héroïne attachante, drôle et qui a un fort caractère. A travers ce premier tome Cat évoluera dans sa façon de voir les choses, sur le sens qu'elle veut donner à sa vie.
Bones, vampire sexy et ténébreux de son état, met du piment et de l'originalité dans toute cette histoire. Effectivement, c'est un très vieux vampire chasseur de primes... qui tue les gens de son espèce.
J'ai trouvé la relation entre Cat et Bones vraiment géniale. Entre les joutes verbales et les sarcasmes on n'a pas le temps de s'ennuyer. J'ai vraiment adoré leur "rencontre", je l'ai trouvée très drôle (malgré les circonstances).
L'écriture de Jeaniene Frost m'a conquise. Certes, ce n'est pas de la grande littérature, c'est de la bit-lit; mais moi ça ne me dérange pas de ne pas lire de mots savants à tous les paragraphes, ou de grandes réflexions philosophiques. Je lis pour me détendre, m'évader; et ce style me convient tout à fait (entre autres). J'ai apprécié de ne pas retrouver des personnages vulgaires et obsédés par le sexe (comme c'est le cas dans pas mal de livres bit-lit).
L'histoire est palpitante et intrigue très bien ficelée. On ne s'ennuie pas un seul instant. C'est un premier tome excellent, tout est réuni pour passer un très bon moment et pour avoir envie de découvrir la suite. C'est un gros coup de coeur.
Je n'ai qu'un seul regret : ne pas en savoir plus sur le "père" de Cat. Peut-être dans le prochain tome ?
Dans la première partie, l'histoire est très axée dark romance. N'étant pas du tout fan du genre, et même plutôt rebutée par celui-ci, j'ai donc un peu peiné pendant ma lecture. Cependant, la plume de l'auteure est addictive et elle m'a donné envie de découvrir la suite à chaque fin de chapitre.
Après cette première moitié passée, l'histoire de fond prend de l'importance et cela devient de plus en plus intéressant. Je n'ai pas décroché malgré les quelques longueurs qui surviennent, où l'auteure abuse un peu des répétitions (certaines scènes, ou même des dialogues). Je dirais que la deuxième partie du roman est un petit peu polluée par le grand nombre de scènes charnelles. Mais j'en conviens, cela est avant tout une histoire de goût en matière de littérature, j'ai donc fini par les lire en diagonale tout simplement. Le mystère s'épaissit autour du kidnapping de notre héroïne, et j'ai aimé voir les personnages principaux creuser cette histoire.
Quant a l'univers bikers, j'avoue avoir été un peu déçue sur ce point. Celui-ci est plutôt un prétexte pour servir la romance entre les deux personnages principaux, sans vraiment être au cœur du récit. Toutefois, dans le dernier tiers du roman, cet univers se dévoile de plus en plus. J'ai donc bon espoir quant à la suite, maintenant que les personnages sont bien installés.