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Liste des extraits

Extrait ajouté par dadotiste 2016-03-24T14:55:43+01:00

Folio Bilingue, p. 11

« Holly Golightly déteste une chose sur terre, les hommes qui mordent.

Quant à Marilyn, elle affirme que les chiens, eux, ne la mordent jamais. »

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Extrait ajouté par emano 2024-04-06T05:46:57+02:00

Comment te sens-tu, mon chou ?

— Très bien.

— Mais tu n'as plus de pouls, dit-elle en me palpant le poignet.

— Alors, je dois être mort.

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Extrait ajouté par emano 2024-04-06T05:38:03+02:00

N'aimez jamais une créature sauvage, monsieur Bell, conseilla Holly. Ç'a été l'erreur de Doc. Il ramenait toujours des bêtes sauvages à la maison. Un faucon avec une aile abîmée. Une fois, ç'a été un lynx adulte qui avait une patte cassée. Mais on ne peut pas donner son cœur à une bête sauvage ; plus on essaie, plus elle reprend des forces. Jusqu'à ce qu'elle en ait assez pour se sauver dans les bois, ou pour s'envoler en haut d'un arbre. Puis d'un arbre plus grand, puis dans le ciel. C'est comme ça que vous finirez, monsieur Bell. Si vous vous risquez à aimer une bête sauvage. Vous finirez en regardant le ciel.

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Extrait ajouté par emano 2024-04-06T05:20:27+02:00

Mais ce n'est pas pour ça que Tiffany me rend dingue. Écoutez un peu. Vous savez, ces journées où on a la boule ?

— C'est comme le cafard ?

— Non, dit-elle avec lenteur. Le cafard, c'est parce que vous engraissez ou que, peut-être, il pleut depuis trop longtemps. Vous êtes triste, c'est tout. Mais avoir la boule, c'est affreux. Vous avez peur, vous transpirez comme un bœuf mais vous ne savez pas de quoi vous avez peur. Sauf qu'il va arriver un désastre, mais vous ne savez pas quoi. Vous avez déjà connu ça ?

— Très souvent. Il y a des gens qui appellent ça Angst.

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Extrait ajouté par emano 2024-04-04T05:55:24+02:00

— Ça le travaille encore ? dit-elle, et elle lança à travers la pièce un coup d'œil affectueux sur Berman. Mais il n'a pas tort. Je devrais me sentir coupable. Pas parce qu'ils m'auraient donné le rôle ou parce que j'aurais été bonne. Dans les deux cas, c'est non. Si je me sens coupable, je crois que c'est parce que je l'ai laissé rêver alors que moi, je ne rêvais pas du tout. Je me contentais de gagner du temps pour m'améliorer. Bon sang, je savais bien que je ne serais jamais une star de cinéma. C'est trop dur. Et si vous êtes intelligent, c'est trop embarrassant. J'ai pas assez de complexes d'infériorité : être une vedette et avoir un ego gros comme une maison, c'est censé aller de pair ; à vrai dire, c'est essentiel de ne pas avoir d'ego du tout. Je ne veux pas dire que ça me gênerait d'être riche et célèbre. Ça fait partie de mon programme et, un jour ou l'autre, j'essaierai de le réaliser ; mais si j'y arrive, j'aimerais que mon ego suive le mouvement. Je veux encore être moi-même quand je me réveillerai un beau matin et prendrai mon petit déjeuner chez Tiffany.

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Extrait ajouté par emano 2024-04-04T05:45:48+02:00

Bientôt, l'un d'eux se détacha sur le lot. C'était un enfant entre deux âges qui n'avait jamais éliminé sa graisse de bébé, encore qu'un habile tailleur eût presque réussi à camoufler son postérieur joufflu et fessable. Il n'y avait pas trace d'ossature dans son anatomie. Son visage, un zéro où s'inscrivaient des traits délicats de miniature, avait une qualité virginale et insolite; il donnait l'impression d'être né, puis de s'être développé, la peau aussi lisse qu'un ballon bien gonflé et la bouche, quoique prête à émettre braillements et vociférations, amollie d'une moue d'enfant gâté. Mais ce n'était pas son apparence qui le singularisait; les enfants prolongés ne sont pas tellement rares. C'était plutôt son comportement, car il se conduisait comme si la fête était organisée en son honneur.

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Extrait ajouté par emano 2024-04-04T05:38:58+02:00

« Elle dit : ici Holly. Je lui dit : mon chou, tu m'as l'air d'être bien loin; elle dit : je suis à New York; je lui dis : merde, qu'est-ce que tu fiches à New York quand c'est dimanche et que demain t'as ton bout d'essai ?... Elle me dit : je suis à New York parce que j'avais jamais été à New York. Je lui dit : magne-toi, prends l'avion et rapplique en vitesse. Elle me dit : j'ai pas envie ; je lui demande : à quoi tu joues, poupée ? Elle me dit : faut en avoir envie pour réussir et moi, j'ai pas envie; alors je lui dis : qu'est-ce que tu veux, merde, et elle me dit : quand j'aurai trouvé, tu seras le premier à le savoir. Voyez ce que je veux dire, des vraies conneries. »

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Extrait ajouté par emano 2024-04-04T05:30:54+02:00

— Vous vous trompez, c'est une frimeuse mais, d'un autre côté, vous avez raison. C'est pas une frimeuse parce que c'est une vraie frimeuse. Elle y croit dur comme fer, à ses bobards.

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Extrait ajouté par emano 2024-04-04T05:27:27+02:00

Une étrange créature vint m'ouvrir. Il sentait le cigare et l'eau de cologne Kinze. Ses souliers étaient équipés de talonnettes; sans ce supplément de centimètres, on aurait pu le prendre pour un Kobold. Sa tête chauve et tavelée avait la grosseur de celle d'un nain; une paire d'oreilles pointues comme celles d'un gnome y étaient attachées. Il avait des yeux pékinois, saillants, avec un regard impitoyable. Des touffes de poils lui sortaient des oreilles et des narines. ses joues étaient bleuâtres d'une barbe d'après-midi et sa poignée de main avait quelque chose de pelucheux.

« La môme est sous la douche », dit-il en tendant son cigare vers un bruissement liquide dans une pièce voisine.

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Extrait ajouté par emano 2024-04-04T05:22:49+02:00

Tout les visiteurs font un effort pour paraître à leur avantage et c'est très tendre, drôlement touchant, la façon qu'ont les femmes de se mettre sur leur trente et un. Je veux dire, les veilles et aussi les vraiment pauvres, elles font tout ce qu'elles peuvent pour être jolies et sentir bon, et je les aimes à cause de ça. J'aime les gosses aussi, surtout ceux de couleur. Je veux dire les gosses amenés par les femmes. Ça devrait être triste de voir les gosses là-bas, mais pas du tout. Elles ont des rubans dans les cheveux, les souliers bien cirés; on dirait qu'on va leur servir des glaces et quelquefois, c'est comme ça, au parloir, une espèce de fête. En tout cas, c'est pas comme dans les films; vous savez, les confidences sinistres à travers une grille. D'abord, il n'y a pas de grille, simplement un comptoir entre eux et vous, et les gosses peuvent monter dessus pour qu'on les embrasse. Ce que j'aime le plus, c'est qu'ils sont si heureux de se voir, ils ont tellement de choses à se dire, ça ne peut pas être ennuyeux, ils n'arrêtent pas de rire, de se tenir par la main. Après, c'est différent..., ajouta-t-elle.

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