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Contre le danger, la connaissance est la meilleure des armes.
Afficher en entierKate dut lire la passion dans ses yeux. Elle se tendit vers lui et, doucement, lui embrassa le menton en prenant garde de ne pas trop appuyer.
— Jetez donc un coup d’oeil à cela avant qu’on nous surprenne dans une situation compromettante et que Val vous convoque sur le pré, dit-elle en déposant le fameux carnet sur ses genoux.
— Cela n’arrivera pas. Nous sommes amis, désormais.
— Il vous a frappé, et vous êtes devenus amis ?
Eversham hocha la tête.
Katherine leva les yeux au ciel en soupirant :
— Décidément, je ne comprendrai jamais les hommes !
Afficher en entierL’arrivée des messieurs lui avait donné un prétexte pour échapper à Mme Symes, mais à peine avait-elle accepté une tasse de thé et un biscuit que sir Horace avait pris la parole, sans aucune intention de la rendre à qui que ce soit.
S’il fallait endurer tout cela pour entretenir les liens d’amitié, autant rester enfermé seul chez soi, ruminait Katherine derrière son éventail.
Afficher en entierCachée derrière son éventail, lady Katherine
Bascomb songeait que si sir Horace ne se taisait pas bientôt, elle allait le frapper ou se frapper ellemême.
Depuis vingt bonnes minutes, cet imbécile soliloquait, discourant sur les sujets de conversation qu’on pouvait aborder devant une dame sans craindre de heurter sa sensibilité.
Katherine aimait bien Millie, qui avait fait ses débuts dans le monde en même temps qu’elle, mais supporter son mari était décidément au-dessus de ses forces.
Initialement, elle comptait passer la soirée
à compulser les derniers articles concernant le
« Tueur aux Dix Commandements », comme l’avait surnommé la presse, ce meurtrier qui, depuis quelque temps, rôdait dans les rues de Londres et terrorisait la population. Puis elle s’était laissé
convaincre d’aller dîner chez Millie Fairchild, qui tenait absolument à avoir un nombre pair de convives à dîner.
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