Commentaires de livres faits par petitesouris6
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J'ai levé les yeux prêt à ce que l'Américain m'engueule mais il a applaudi:
- Je ne savais pas que tu jouais mec ! C'est génial !
Tabby m'a regardé.
- Je ne sais rien de toi, a-t-elle commenté.
- Moi pareil
- Joue encore
Jack a fait du feu. Nous avons décidé de dormir à la belle étoile. J'ai joué de la guitare toute la soirée, jusqu'à ce que mes doigts en aient marre et que le feu s'éteigne.
- De quoi ton beau-père est mort ?
Sa voix est nette, sans émotion. Samuel sent qu'il ne cherche pas vraiment le contact, qu'il récolte plutôt des informations. Entre ses yeux, une petite ride montre qu'il est préoccupé.
- Il a été tué, dit Samuel, en braquant son regard dans celui de Darius.
- S'est-il passé quelque chose, après ? continue Darius de son ton neutre.
- On a déménagé, bougonne Samuel, agacé. Je te l'ai déjà dit. C'est un interrogatoire ?
- Je suis désolé, répond Darius sans se démonter. J'essais seulement de comprendre.
- Pourquoi ?
- Je m'intéresse.
- Tu n'as pas d'amis Darius Doorman, hein? lance Samuel.
- Non. Mais je crois que tu n'en as pas tellement non plus. Les gens comme toi et moi ont souvent du mal à se lier avec les ... normaux.
Darius a hésité sur ce dernier mot.
- Les normaux ? Vraiment . ironise Samuel.
Le ton posé et l'air poli de Darius commencent à l'énerver sérieusement.
- Je ne pense pas me tromper en disant que tu souffres de la même chose que moi, Samuel. C'est pour cette raison que je voulais te parler.
- Et tu souffres de quoi exactement ? A part d'un manque de lien social ?
- J'ai ce qu'on appelle des hallucinations psychotiques.
" - C'est ce qui t'ai arrivé ? continuai-je. Quelqu'un que tu aimais....
- Des amis, répondit-il. Des hommes que je pensais fidèles ont comploté contre moi. De ceux qui m'étaient proches, seule ma tendre épouse me pleura. Malheureusement, elle succomba à un pire destin encore.
Au ton de sa voix, je compris que la vérité était terrible. Je décidai de ne pas insister et changeai de sujet.
- On trouvera une solution, intervint Lucas. Mais ça peut prendre quelques jours. Et d'ici là, tu risque de passer de sales moments.
Percevant un bruit, je tendit l'oreille.
- Ils reviennent, annonçai-je.
Dans l'ouverture de son manteau, je vis un blason cousu sur son pull: une épée en argent avec deux corbeaux. L'emblème de Evernight.
Elle se tient droite, au pied de la roue, ses cheveux blonds dansant librement sur ses épaules.
Elle me regarde.
Pourquoi me dévisage-t-elle comme ça ? Je hausse un sourcil, l'observant en retour. Ses pommettes sont bien marquées, soulignées par un liseré de taches de rousseur. Son nez a une courbe légère, ses lèvres sont charnues. Je note aussi les couleurs: l'indigo pâle de sa robe, l'outremer de ses yeux, la blancheur de sa peau.
Je a fixe encore. C'est drôle, il y a quelque chose en elle qui frappe l'esprit, mais je n'arrive pas à déterminer quoi...
....
- Qui sont ces gens ? demandai-je à ma voisine, dont le nom m'échappait toujours.
Au moment où elle se redressait pour voir de qui je parlais, bien qu'elle l'eût sûrement deviné rien qu'à mon ton, IL leva brusquement la tête - le plus mince, le gamin, le benjamin sans doute. Il s'attarda moins d'une seconde sur ma collège d'espagnol, avant de m'aviser.
Il détourna les yeux rapidement, plus vif que moi, alors que, soudain très gênée, j'avais aussitôt baissé les miens.
Confuse, ma voisine rigola et, comme moi, se concentra tout à coup sur ses ongles.
- Edward et Emmett Cullen, Rosalie et Jasper Hale, récita-t-elle. Celle qui est partie, c'est Alice Cullen. Ils vivent avec le docteur Cullen et sa femme.
"Vous êtes les filles d'Anna. Si vous parvenez à me faire sortir d'ici, je vous suivrai."
Tess éclate en sanglots et se jette dans ses bras.
"Merci, dis-je avec ferveur.
"Merci à vous, " répond Zara émue.
- Où tu vas ? m'avait-elle demandé, penché en avant de tout son long, et tordant le cou pour étudier mon visage.
- Où tu va toi ? avais-je répondu en m'abaissant à hauteur de ma vitre ouverte à demi.
Elle avait les cheveux verts. Ils étaient très courts, et de la couleur de l'herbe quand une tente est restée plantée dessus trop longtemps.
- Monte ! avait-elle hurlé pour couvrir le vrombissement d'un camion. C'est trop dangereux ici !
J'avais lancé mon sac à dos sur la banquette arrière. Je m'étais assis à côté d'elle. Le moteur de sa vieille Golf avait calé trois fois avant qu'elle ne parvienne à redémarrer.