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« Mais pourquoi tu ne m’as pas appelé avant ? »

Sa voix tremble au téléphone. Je me souviens de son émotion, de sa rage. Soudain je m’en veux, je voulais juste le faire mariner, tester ses limites. L’été a passé et je ne suis pas amoureuse de Stanislas. Il ne plaît pas à mes amies, n’est pas un garçon populaire, il a la réputation d’un matheux qui programme sa calculatrice à longueur de journée. Quand elles me demandent si je vais continuer à sortir avec lui, je réponds en gonflant les joues : « Bof, Stanislas je m’en fiche, je sais pas, on verra bien à la rentrée ! » Pourtant, chaque fois que nous nous retrouvons tous les deux, il m’attendrit. Je m’empresse de tuer ce sentiment dans l’œuf. J’ai promis de me méfier des hommes.

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Il m’a donné rendez-vous devant la fontaine Saint-Michel. C’est la Fête de la Musique, les épreuves du bac viennent de se terminer pour lui. Nous avons dîné dans un restaurant chinois. Nous déambulons dans les rues, la fête bat son plein, les canettes de bière jonchent la chaussée, il y a des odeurs de merguez grillée, les gens chantent, dansent, la foule nous bouscule.

Je porte un jean, des baskets blanches et mon pull bleu qui cache le mieux mes seins. Le temps passe vite, j’ai la permission de minuit, il propose de me raccompagner. Nous ne nous sommes toujours pas embrassés.

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La grande avenue est déserte. Je vais devoir marcher longtemps avant de trouver un taxi dans cette banlieue vide et aseptisée. J’entends des bruits de pas très loin derrière moi. Je tourne la tête et aperçois la silhouette d’un homme. J’accélère autant que je peux. Pas une voiture sur la chaussée ni un couple de passants, pas un restaurant ni un café ouvert, juste une série d’immeubles blancs et des arbres dressant leurs feuilles immobiles.

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Je porte une robe nacrée très courte, des chaussures nacrées à talons compensés et des gants en satin crème remontant au-dessus du coude. Je me trouve parfaite.

La Prom Night est la fête des premières et des terminales. Les jeunes filles se font la bise, se disent : « Ah ! Elle est trop belle ta robe ! » Les garçons ont noué une cravate, certains pour la première fois. Au buffet, on demande « Une coupe, s’il vous plaît ». Nous appartenons à la jeunesse dorée et dansante.

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Une fille m’apostrophe dans les vestiaires du gymnase, je suis tournée vers le mur, je dois enfiler mon T-shirt sans que personne remarque mon soutien-gorge rembourré. Je revois les graffitis gribouillés au Bic et au marqueur indélébile. « Alexia est une pute ». « M+S = Love for ever ». L’odeur âcre, acide, si particulière de cette pièce au sol jonché de baskets lacets défaits et de sacs de sport éventrés. Qui est amoureux de moi ?

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J’avais seize ans et j’étais vierge. Lycéenne, je savoure ce mot. La sonnerie dans le couloir, les petits mots qu’on se passe sous la table, le goût de la pointe de l’effaceur que je tète lorsqu’elle a séché, la plume qui glisse sur la douceur des feuilles de papier Clairefontaine à grands carreaux, le trait rose de la marge, mes classeurs et trois livres serrés contre ma maigre poitrine, le sac à dos sur une épaule, un ruban de satin noué au bout de ma lourde natte brune. Lycéenne, les ongles rongés, perchée sur de gros godillots à talons de caoutchouc qui étaient à la mode et parfaitement atroces. J’avais supplié ma mère pour en avoir une paire, elle avait exaucé mon vœu en soupirant. « On dirait des chaussures orthopédiques… » C’était juste avant l’an 2000, les filles portaient des jeans stretch Cimarron et des petits pulls qui laissaient voir leur nombril. Je ne faisais pas exception à la règle. Je n’étais pas populaire, je ne l’avais jamais été. J’en souffrais et accusais mon manque de poitrine, le plus grand de tous mes maux. Seize ans et bourrée de complexes. En cachette, j’avais cousu des coussinets sur un vieux soutien-gorge maternel et, à compter de ce soir-là, sortir sans être affublée de ces quelques grammes d’ouate eût été pire que la mort. Je n’avais jamais embrassé de garçon sur la bouche. L’occasion ne s’était pas présentée, ceux de ma classe lorgnaient sur Pénélope Martin. Elle faisait un 85D, je n’avais aucune chance. J’étais amoureuse de William. Il avait un sourire d’une blancheur éclatante, des yeux bleu électrique, et il avait brisé le cœur de Pénélope Martin. Ma situation était inextricable.

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"Mon passé est piégé sur ce papier et j'ai trop peur qu'il me déçoive, qu'il me saute à la figure, trivial et banal, sans fleur ouverte et sans noyade."

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"J'apprends que la douleur n'est pas un processus rectiligne, croissant ou décroissant. Elle est une vague, avec des pics, des creux, des éclaboussures."

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"Est-ce que l'amour, ça se finit? Est-ce parce qu'on ne sait plus vivre avec un homme qu'on saura pour autant comment vivre sans lui?"

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"Le plus dur n'est pas d'accepter la perte, c'est d'accepter l'oubli."

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