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« Je m’appuie contre l’établi face au sien et lui fais le récit de mon séjour à Auckland. Quand j’arrive au moment de mon coming-out auprès de ma mère et de ma sœur, il se redresse et cligne des yeux.

— Donc, dit-il avec un sourire grandissant, tu as enfin rencontré quelqu’un qui compte suffisamment pour te faire sortir du placard. Ça doit être un sacré charmeur.

Il secoue la tête, et pendant un très court moment je le vois grimacer, mais il discipline vite son visage.

— Tout le monde est au courant alors, hein ?

Je plonge mes deux mains dans mes poches et tapote l’extérieur de mon jean de mes pouces. Je sens la liste de Sam contre ma paume droite et je déglutis.

Jack ravale un soupir.

— À qui ne l’as-tu pas dit ?

Je ris, tout en m’engueulant intérieurement.

— Au charmeur.

— Le mec pour qui tu as fais ton coming out, ne sait pas que tu es gay ? Hmmm, pourquoi ai-je l’impression qu’on s’approche de la définition même du désastre ?

Avec une grimace, je me décolle de l’établi et commence à faire les cent pas dans l’allée.

— Parce que c’est le cas. Il est hétéro. Et c’est mon voisin.

— Oh Jésus Chris. L’ami dont tu me parle depuis une décennie ? J’aurais dû m’en douter.

— J’aurais dû aussi. Et sept ans. Pas une décennie.

Il secoue la tête.

— C’est de pire en pire.

Je regarde autour de moi à la recherche de quelque chose à lui jeter, mais il n’y a rien. Alors je soupire.

— Je vais lui dire. Je dois juste trouver le bon moment. »

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Il hésite avant de poser ses mains sur moi et je me demande si lui aussi se rend compte que ça va à l’encontre de cette distance amicale bizarre que nous avons. Ça ne veut pas dire que nous ne nous sommes jamais touchés avant, parce que c’est déjà arrivé, mais je peux compter ces moments-là sur les doigts de mes 2 mains - et de 1 pied. C’est juste que ... ben, je peux compter ces moments-la.

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Jeremy à Luke

« J’ai compris ce que tu voulais dire… à propos de ce que tu as dit l’autre jour… je ne veux pas t’appeler…

Il déglutit.

— … papa ou quoi. Mais je veux que tu saches que, bon, j’ai compris. »

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— Alors, pourquoi es-tu réellement là ? dit-elle en versant deux grosses cuillères de café dans chaque tasse.

— Pour Jérémy, bien sûr.

Elle me jauge à nouveau et secoue la tête.

— Il y a autre chose. Tes cheveux sont bien, mais le reste de ton corps donne l’impression que tu n’as pas dormi depuis des jours. Tu vas me dire ce que c’est ? Ou est-ce que je dois te faire un Irish coffee et te presser comme un citron pour avoir une réponse ?

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Lorsque je l’entends commencer à murmurer, la curiosité est plus forte que moi. Je me faufile hors de mon lit et m’approche de la porte. Elle est fermée, mais suffisamment fine pour que je puisse entendre.

— Respire fort, dit-il en montant d’un ton. Tu peux le faire. Il ne va rien se passer.

Je fronce les sourcils et m’appuie un peu plus contre le battant. De quoi parle-t-il ?

Je le découvre assez vite, et quand je comprends, mes lèvres s’étirent et mon estomac fait un petit soubresaut.

— Ce ne sont que des animaux. Avec des dents pointues. Avec des dents pointues et mortelles

– mince, Luke, calme-toi putain, et prends sur toi. C’est pour Sam.

Donc… Luke a peur des requins… J’avale un rire.

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Il finit de préparer mon second café en l’espace de 30 minutes, et nous buvons autour de la table. Luke aperçoit mes gants abandonnés sur le bord et en saisit un.

- C’est pour quoi faire ?

Son visage s’éclaire au fur et à mesure de l’explication de mon envie de me teindre les cheveux.

- J’aime tes cheveux comme ils sont, dit-il. Mais je dois admettre que je suis curieux de voir le résultat.

- Tu m’aiderais ? demandé-je soudainement en attrapant le deuxième gant. Ça pourrait être marrant.

Il relève les yeux vers moi et mordille sa lèvre pendant une seconde, comme s’il n’était pas sûr de vouloir le faire.

- Allez, dis-je en me levant et en indiquant la direction de la salle de bain. Faisons en sorte que ce soit mémorable.

- Dans ce cas…

Luke fait claquer son gant derrière moi. Nous entrons dans la salle de bain et je lui souris dans le miroir en lui tendant le deuxième qu’il attrape et enfile également.

- Tu sais, de nous deux, je devrais être celui qui teint ses cheveux.

Je me retourne et observe ses cheveux. Ils sont épais et bruns. Si c’était les miens, je ne penserais pas du tout à les teindre.

- Hors de question.

Il s’approche et pointe sa tempe du doigt.

- Tu vois ça ?

- Ça quoi ?

- Il y a au moins cinq cheveux blancs ici.

J’ai beau regarder, je ne vois rien.

- C’est ton imagination.

- Alors il y en aura bientôt.

Il n’a que 36 ans !

- Arrête, t’es pas si vieux.

Je m’extirpe de mon T-shirt et vérifie mes abdominaux dans le miroir. Il est trop tôt pour voir si la course et les haltères ont changé quoi que ce soit. Je suis encore trop fin. Je laisse passer et reporte mon attention sur Luke et son problème capillaire.

- En plus, dis-je, le look poivre et sel t’irait bien. Tu serais sexy.

Il fronce les sourcils et baisse le regard vers ses mains.

- C’est ce que tu penses ?

- C’est ce que tout le monde penserait. Bon… comment fait-on ça ?

Je choisis de fermer la cuvette des toilettes et de m’asseoir dessus. Je ne porte que mon short et le toilette est froid contre ma peau.

- Je crois que tu dois étaler tout le contenu du tube sur mes cheveux. Puis on attend une demi-heure avant de rincer.

Luke attrape le tube, l’ouvre et se prépare à appuyer pour faire sortir la coloration, mais je l’arrête d’un doigt levé.

- Tu auras certainement envie d’enlever ton T-shirt d’abord. Je ne veux pas que tu le bousilles avec des taches de coloration.

Il hésite un instant, sa pomme d’Adam monte et descend alors qu’il déglutit. Enfin, il pose le tube sur le bord du lavabo et enlève lentement son haut. Son ventre est bien musclé et bien dessiné de ses larges épaules à ses hanches.

- Je veux ton corps, déclaré-je.

Luke s’étouffe légèrement et je lève les yeux vers son visage rouge.

- Ça va ?

- Tu veux mon corps ? répète-t-il.

- Oui. Fais-moi confiance, j’y arriverai.

Il se contente de me fixer, ses yeux sombres dans la faible luminosité de la salle de bain. J’appuie sur l’interrupteur près des toilettes.

- Tu penses qu’il va falloir que j’utilise les haltères combien de temps avant que mes abdos soient visibles ?

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« Ouais, mais bon, ce sont juste des nombres.

Il m’avait répondu : « Les nombres peuvent t’apprendre la vie. »

Eh bien, il avait raison.

Les nombres. Pas de doutes, ils pouvaient dire beaucoup de chose.

Par exemple :

En 1 semaine ;

420 dollars, plus ou moins 10, c’est ce que je gagne en salaire et pourboires en travaillant au Canon Café.

180 dollars, c’est le coût du loyer de ma maison.

148.20 dollars, c’est ce que je dépense en courses à Pak’n Save.

18.75 dollars pour le téléphone et internet.

18.75 dollars pour l’électricité aussi — si c’est l’été.

Les 54.30 dollars restants servent à tout ce qui est vêtement, essence, réparations des dysfonctionnements de la maison, et à un film loué chaque semaine à la vidéothèque…

Oh, et -33.80 dollars, c’est mon découvert. »

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J'ai envie de tendre la main pour prendre la sienne et lui dire "Je veux être ton amour d'été.

Pour tous nos étés, toujours."

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