Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 768
Membres
1 013 683

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Corinne ne pouvait s'empêcher d'y voir une sorte de testament ou d'épigramme. C'était en tout cas aussi sinistre. Elle s'empara de la feuille froissée et jaunie, souillée de ratures, posée sur le bureau depuis douze ans. Le titre de la chanson était Pétrichor, et parlait de cette odeur très particulière que dégage la terre sèche frappée par la pluie. Élise en raffolait depuis qu'elle était toute petite. Quand un grain s'abattait sur la ferme, elle attendait à la fenêtre qu'il ne pleuve plus, puis sortait patauger gaiement dans les flaques, et humait à pleins poumons l'air saturé d'ozone et d'aérosols.

Le premier couplet faisait comme ceci :

La terre meurtrie a bu trop de sang, noirs goélands, petits pieds d'enfants, l'odeur de la terre après l'averse, lorsqu'elle distille os, cheveux et chairs

Ça sent le goûter du mercredi, des promesses de beau après la pluie, comme un baiser mouillé sur ton corps, comme un avant-goût de ta propre mort

Pétrichor

Afficher en entier

L'inceste, par exemple, ce tabou suprême qui scandalisait depuis la nuit des temps ; lorsqu'il était consenti, en quoi était-ce si mal que deux êtres partageant le même sang s'aimassent de façon si fusionnelle ?... Pourquoi fallait-il les condamner avec autant de force ? Blâmait-on les animaux quand, comme lui tout à l'heure, ils obéissaient aux pulsions de leurs instincts ? Parlait-on de malignité quand un chat jouait avec une souris, ou une orque avec un phoque ? Quand une communauté de chimpanzé écharpait un singe étranger ? Quand une chienne tuait les plus faibles de sa portée ? Non, ce n'étaient que des réflexes imprimés dans la mémoire génétique, et qui servaient in fine à la perpétuation de l'espèce. Les humains ne faisaient que se mentir, ils cachaient leur animalité sous un vernis de civilités. Du peintre en bâtiment à l'édile, de l'artiste au médecin, l'Homme n'écoutait vraiment que son ventre et ses gonades, et cela, c'était un discours que même les philosophes et les sociologues les plus hardis ne relayaient pas.

Afficher en entier

Le garçon avait pleinement conscience que sa logique empruntait des chemins que la morale populaire réprouvait. Les esprits libres, comme lui, comme le trublion Louis-Ferdinand Céline, étaient si peu représentés que les braves gens les traitaient en parias, qu'ils étaient mis au ban de la société. Il n'en avait cure. Les critiques et les réprobations glissaient sur lui comme sur du téflon. Il avait une conception différente du bien et du mal.

Afficher en entier

La terre meurtrie a bu trop de sang, noirs goélands, petits pieds d'enfants, l'odeur de la terre après l'averse, lorsqu'elle distille os, cheveux et chairs

Ça sent le goûter du mercredi, des promesses de beau après la pluie, comme un baiser mouillé sur ton corps, comme un avant-goût de ta propre mort

Pétrichor

Afficher en entier

Avant la pluie.

Elle n'avait pas été aussi épuisée depuis son accouchement qui avait duré presque aussi longtemps que ce voyage ...

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode